Posts Tagged ‘(Jean-Marie Barnaud)’
Posted by arbrealettres sur 26 octobre 2020
Recueil: Sous l’imperturbable clarté
Traduction:
Editions: Gallimard
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Jean-Marie Barnaud), compte, corde, dérouler, faire, fripé, gris, jouer, jusque, litanie, lune, mélancolie, miel, partout, poème, sauf, se croire, sensible, solde, tant, traîner, vieux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 26 octobre 2020

Le grand hiver libère ses chevaux de frise
Au ciel craquant
Que des oiseaux traversent
Brandons
Que lancerait par jeu
On ne sait quel dieu
Amant de la rigueur
Marcheur impénitent
Tiens-toi droit et ferme
N’y a-t-il rien à voir par là-haut
Que ce bleu riverain qui se dilate
Et pèse aux branches
Comme un fruit
(Jean-Marie Barnaud)
Découvert ici: http://laboucheaoreilles.wordpress.com/
Recueil: Sous l’imperturbable clarté
Traduction:
Editions: Gallimard
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Jean-Marie Barnaud), amant, bleu, branche, brandon, Dieu, droit, fermé, fruit, grand, hiver, impénitent, jeu, lancer, là-haut, marcheur, oiseau, peser, riguer, riverain, se dilater, se tenir, traverser, voir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 26 octobre 2020

On peut bien en passant
Sacrifier au feu ce fagot
De l’autre été
Sans trop s’inquiéter
De son âme
Où veillent invisibles
Les caresses du vent naguère
Comme reposent en paix les cils
Sans un regard
A l’autre versant du lit
(Jean-Marie Barnaud)
Découvert ici: http://laboucheaoreilles.wordpress.com/
Recueil: Sous l’imperturbable clarté
Traduction:
Editions: Gallimard
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Jean-Marie Barnaud), âme, été, caresse, cil, fagot, feu, invisible, lit, naguère, paix, passer, pouvoir, regard, reposer, s'inquiéter, sacrifier, veiller, vent, versant | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 7 octobre 2018

Illustration: Jean-Siméon Chardin
Personne n’est à plaindre
Des vivants ni des morts
A personne le privilège
De la douleur
Ne demander ici
Ni pitié
Ni compassion
Pas même un regard plus appuyé
Pas même un geste pour combler
La solitude
(on peut s’attendre simplement
au silence de l’amitié
posé comme l’eau
humble et fraîche
à l’angle le plus secret de la table
entre pénombre et soleil)
(Jean-Marie Barnaud)
Recueil: POEMES II
Editions: Cheyne
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Jean-Marie Barnaud), amitié, angle, appuyé, combler, compassion, demander, douleur, eau, fraîche, geste, humble, mort, pénombre, personne, pitié, plaindre, posé, privilège, regard, s'attendre, secret, silence, soleil, solitude, table, vivant | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 7 octobre 2018

Illustration: Nupur Choudhary
A présent le souci de parler
sur tant d’évidences
pèse lourd
Le livre est à sa fin
sans plus de forces
Les formes aimables
le débordent
Et donc regarde-moi
C’est ma supplique
A la dérobée regarde-moi
Puis viens vers tous ces signes
noircis en juste perte
Accorde-leur l’amitié
d’un long regard
Que ta noblesse les anime
(Jean-Marie Barnaud)
Recueil: Fragments d’un corps incertain
Editions: Cheyne
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Jean-Marie Barnaud), accorder, aimable, amitié, animer, évidence, déborder, fin, force, forme, livre, lourd, noblesse, noirci, parler, perte, peser, regard, regarder, signe, souci, supplique, venir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 24 mai 2018

Illustration: ArbreaPhotos
Faire patience
laisser la main courir
au vide
là-devant
Laisser planer
déliée
la main
La nuit et moi
cherchons d’amitié
un corps toujours à venir
(Jean-Marie Barnaud)
Recueil: Fragments d’un corps incertain
Editions: Cheyne
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Jean-Marie Barnaud), amitié, à venir, chercher, corps, courir, délié, devant, laisser, main, nuit, patience, planer, toujours, vide | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 10 août 2017

Mais quelle voix de douceur
et d’abandon
se fraie un chemin
entre les épaisseurs
parmi les noeuds du coeur
Quel sourire prend la plainte à revers
et l’efface
abrite la bête dans l’humide
sous les paupières
entre les lèvres
(Jean-Marie Barnaud)
Recueil: Fragments d’un corps incertain
Editions: Cheyne
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Jean-Marie Barnaud), abandon, abriter, à revers, épaisseur, bête, chemin, coeur, douceur, effacer, humide, lèvres, noeud, paupière, plainte, se frayer, sourire, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 10 août 2017

Illustration: ArbreaPhotos
Les lieux aussi sont corps mêlés
Misère et grandeur s’y accouplent
On reconnaît chacun à son ciel
comme il embrasse
comme il courbe et lisse ses teintes
Le temps alors
met sa tête sous son aile
vous confie au hasard
On a la bride sur le cou
On file ses rêves
On croirait
voyant autour de soi
des champs si propres
que ces courbes vous aiment
qu’elles prennent soin aussi
de l’âme
la font chanter
On abandonne les bois noirs
de la métaphysique
dès que s’éclairent ces contrées
On oublie la nuit griffue
la nuit des petits monstres
(Jean-Marie Barnaud)
Recueil: Fragments d’un corps incertain
Editions: Cheyne
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Jean-Marie Barnaud), abandonner, aile, aimer, âme, bois, bride, champ, chanter, ciel, confier, contrée, corps, cou, courbe, courber, croire, embrasser, filer, grandeur, griffu, hasard, lieu, lisser, métaphysique, mêlé, misère, monstre, noir, nuit, oublier, rêve, reconnaître, s'accoupler, s'éclairer, soin, tête, teinte, temps, voir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 10 août 2017

Illustration
Tu ne vois pas
combien ton corps
aimante l’espace
Tant d’années que je l’entends
qui respire hors de moi
Tant d’années qu’il s’abrite au secret
que je lui manque
comme on s’essouffle
dune après dune
à poursuivre une clarté
(Jean-Marie Barnaud)
Recueil: Fragments d’un corps incertain
Editions: Cheyne
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Jean-Marie Barnaud), aimanter, clarté, corps, dune, entendre, espace, hors, manquer, poursuivre, respirer, s'abriter, s'essouffler, secret, voir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 10 août 2017

Main accordée à l’autre main
le regard ne sait rien
des yeux d’en face
ni leur couleur
ni l’arrière-monde
sauf la présence au bout des doigts
qui se dérobe
Main accordée à l’autre main
l’autre chaleur
réduit le monde à la caresse
(Jean-Marie Barnaud)
Recueil: Fragments d’un corps incertain
Editions: Cheyne
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Jean-Marie Barnaud), accorder, arrière-monde, bout, caresse, chaleur, couleur, doigt, en face, main, monde, présence, réduire, regard, savoir, se dérober, yeux | Leave a Comment »