Manger de la belle amour
Faire boîter Poséidon
Rythmer les battements nocturnes du silence
Nous continuerons bien sûr
De faire l’impossible
Avant de nous évaporer comme
L’odeur du seringa.
(Jean Rousselot)
Posted by arbrealettres sur 12 novembre 2021
Manger de la belle amour
Faire boîter Poséidon
Rythmer les battements nocturnes du silence
Nous continuerons bien sûr
De faire l’impossible
Avant de nous évaporer comme
L’odeur du seringa.
(Jean Rousselot)
Posted in poésie | Tagué: (Jean Rousselot), amour, évaporer, battement, impossible, manger, odeur, rythmer, seringa, silence | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 novembre 2021
Il n’y avait que le silence
Derrière chaque mot volé;
La route expirait dans les pierres
Entre les murs écroulés.
Et pourtant le dernier poète
Tendait l’oreille vers la mer
Et cherchait encore à saisir
L’insaisissable oiseau
de la parole.
(Jean Rousselot)
Posted in poésie | Tagué: (Jean Rousselot), écroulé, expirer, insaisissable, mer, mot, mur, oiseau, oreille, parole, pierre, poète, route, saisir, silence, volé | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 24 juillet 2020
Posted in poésie | Tagué: (Jean Rousselot), aquarelle, larmes, réussir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 16 janvier 2020
Ensemble
Il y aura une fois
Une ou deux fois
Toutes les fois
Du bonheur pour tous
Rien que du bonheur
Sur toute la terre
Si nous le voulons
Si nous le faisons
Si nous nous y mettons
Tous aujourd’hui
Ensemble.
(Jean Rousselot)
Posted in poésie | Tagué: (Jean Rousselot), aujourd'hui, bonheur, ensemble, faire, fois, terre, vouloir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 27 décembre 2019
Il n’y avait que le silence
Derrière chaque mot volé
La route expirait dans les pierres
Entre les murs écroulés
Et pourtant le dernier poète
Tendait l’oreille vers la mer
Et cherchait encore à saisir
L’insaisissable oiseau de la parole.
(Jean Rousselot)
Posted in poésie | Tagué: (Jean Rousselot), écroulé, chercher, dernier, expirer, insaisissable, mer, mot, mur, oiseau, oreille, parole, pierre, poète, route, saisir, silence, volé | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 27 décembre 2019
Dès l’aube, on s’ébroue, on s’étrille :
A grande eau, la merde des langes !
Et puis on s’épile, on s’arrange
Dans la grande psyché du jour.
Déjà, l’on est de vieux amis,
Nous deux le chewing-gum de la vie !
On mâche, on mâche et si, parfois,
C’est la carotide d’un autre,
Des mots bizarres comme « Epeautre »
Ou le soleil tombé d’un toit,
Qu’importe, puisque l’on est là ?
Qu’importe, puisque l’on est sauf ?
(Jean Rousselot)
Posted in poésie | Tagué: (Jean Rousselot), ami, aube, épeautre, bizarre, carotide, lange, mâcher, mot, Psyché, s'ébrouer, s'épiler, sauf, soleil, toit, tomber | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 27 novembre 2019
Pour refaire la nuit…
Pour refaire la nuit il me fallait tes yeux,
Tes mains multipliées, ta bouche.
Ton corps était l’écran qui me masquait le jour,
J’étais aveugle à l’heure de l’amour.
Maintenant tu franchis les passes écumeuses,
Mon ombre est seule à tes côtés,
Sur les gravats, entre les rides
Des champs écartelés.
Il fait clair pour toujours,
Je me verrai toujours
Mes yeux, mes mains, ma bouche, sans ombre, sans faiblesse
Fichés dans l’horizon comme des flèches d’os.
(Jean Rousselot)
Posted in poésie | Tagué: (Jean Rousselot), amour, aveuglé, écarteler, écran, écumer, bouche, champs, clair, corps, faiblesse, falloir, ficher, flèche, franchir, heure, horizon, jour, main, masquer, multiplier, nuit, ombre, os, passé, refaire, ride, seul, toujours, voir, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 12 octobre 2019
Il n’y avait que le silence
Derrière chaque mot volé ;
La route expirait dans les pierres
Entre les murs écroulés.
Et pourtant le dernier poète
Tendait l’oreille vers la mer
Et cherchait encore à saisir
L’insaisissable oiseau de la parole.
(Jean Rousselot)
Posted in poésie | Tagué: (Jean Rousselot), écroulé, chercher, dernier, expirer, insaisissable, mer, mot, mur, oiseau, oreille, parole, pierre, poète, route, saisir, silence, volé | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 octobre 2019
AMOUR DÉSHABILLÉ DE NOUS…
Amour déshabillé de nous comme, de mousse,
Par la rage de l’eau,
Un mur, toujours plus bas plongeant dans le terreau
Peuplé de larves douces,
Ton torse blanc résiste à la griffe des houx,
Aux hachures de l’ombre
Et chaque pierre en toi reste fidèle au nombre
Qui s’est défait de nous.
Te retrouverons-nous ? Brûlerons-nous ensemble ?
Parfois, dans le charbon,
L’enfant croit reconnaître en nos amas profonds
Quelqu’un qui lui ressemble,
Mais ce n’est qu’un nuage, une feuille, un serpent
Ou quelque rêve informe
Comme en font les rochers lorsque l’on croit qu’ils dorment
A l’ombre des vivants.
Et toi tu resplendis, à la fois vierge et veuve
Au soleil revenu :
On dirait que, nous arrachant à ton flanc nu,
La mort te fait plus neuve,
Amour femelle, et ton entêtement joyeux
Dans la beauté du monde
Qui n’est beau que de toi, de ton haleine blonde
Et de l’eau de tes yeux.
(Jean Rousselot)
Posted in poésie | Tagué: (Jean Rousselot), amas, amour, arracher, bas, beauté, blanc, blond, brûler, charbon, croire, déshabiller, dormir, doux, eau, enfant, ensemble, entêtement, femelle, feuille, fidèle, flanc, griffe, hachure, haleine, houx, informé, joyeux, larve, monde, mort, mousse, mur, neuf, nombre, nu, nuage, ombre, peupler, pierre, plonger, profond, quelqu'un, rage, résister, rêve, reconnaître, resplendir, ressembler, rester, revenir, rocher, se défaire, se retrouver, serpent, soleil, terreau, torse, veuf, vierge, vivant, yeux | Leave a Comment »