Posts Tagged ‘jeune fille’
Posted by arbrealettres sur 25 janvier 2023

Illustration: Etienne Adolphe Piot
Dans tout ce qui existe à voir,
est-il objet plus beau
que le visage d’une jeune fille
aux yeux d’antilope
et vous souriant d’amour ?
Dans les choses que l’on respire,
y a-t-il rien de plus suave
que le souffle de sa bouche ?
Dans ce que l’on entend,
est-il rien de plus harmonieux
que sa voix ?
Dans les choses que l’on mange,
est-il rien de plus délicieux
que la saveur du frais bourgeon de ses lèvres ?
Dans le domaine du toucher,
sent-on rien de plus doux
que son corps ?
Qu’y a-t-il de mieux à voir en pensée
que l’image d’une jeune fille nouvelle éclose ?
Partout, ceux dont le coeur est aimant
éprouvent une émotion qui vient d’elle !
(Bhartrihari) (VIIe siècle)
Recueil: Un feu au coeur du vent Trésor de la poésie indienne Des Védas au XXIème siècle
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Bhartrihari), aimer, amour, antilope, éclore, émotion, éprouver, beau, bouche, bourgein, chose, coeur, corps, délicieux, domaine, doux, entendre, exister, frais, harmonieux, image, jeune fille, lèvres, manger, mieux, objet, pensée, respirer, rien, saveur, sentir, souffle, sourire, suave, toucher, tout, venir, visage, voir, voix, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 8 janvier 2023

Illustration: Benjamin Chaud
À l’ombre des jeunes filles en fleurs
Les jeunes filles en fleurs ne manquent pas de ronces
ni d’épines,
tâchez de vous en souvenir.
(Cécile Coulon)
Recueil: Les romantiques
Traduction:
Editions: Robert Laffont
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Posted in humour, poésie | Tagué: (Cécile Coulon), épine, en fleurs, jeune fille, ombre, ronce, se souvenir, tacher | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 24 décembre 2022
![neige [1280x768]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2013/08/neige-1280x768.jpg?w=876&h=579)
Chant
Tu es à jamais avril
pour moi
l’éternel indécis
forsythia blonde
jeune fille aux jambes
bien droites
à qui dans mon
ignorance
j’apprenais
à lire les poèmes
mes bras
autour de ton cou
nous nous sommes cramponnés l’un à l’autre
péril
leusement
plus qu’une jeune
fille
ne devrait savoir
un coup de gel
brûla
des fleurs jaunes
au printemps
de
l’année
***
Song
you are forever April
to me
the eternally unready
forsythia a blonde
straight
fegged girl
whom I myself
ignorant
as I was taught
to read the poems
my arms
about you neck
we clung together
peril
ously
more than a young
girl
should know
a burst of frost
nipped
yellow flowers
in the spring
of
the year
(William Carlos Williams)
Illustration
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Posted in poésie | Tagué: (William carlos Williams), avril, éternel, brûler, chant, cou, cramponné, fleur, gel, ignorance, jeune fille, périlleusement, printemps, savoir, vras | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 13 décembre 2022

Illustration: Shan Sa
Devant les ruines d’un vieux palais
Le ruisseau s’éloigne en bouillonnant, le vent crie sa violence à travers les pins ;
Les rats gris s’enfuient à mon approche et vont se cacher sous les vieilles tuiles.
Aujourd’hui sait-on quel prince éleva jadis ce palais ?
Sait-on qui nous légua ces ruines, au pied d’une montagne abrupte ?
Sous forme de flammes bleuâtres, se montrent des esprits dans les profondeurs sombre
Et, sur la route défoncée, on entend des bruits qui ressemblent à des gémissement
Ces dix mille voix de la nature ont un ensemble plein d’accords,
Et le spectacle de l’automne s’harmonise aussi avec ce triste tableau.
Le prince avait de belles jeunes filles ; elles ne sont plus que de la terre jaune,
Inerte comme l’éclat de leur teint, qui déjà n’était que mensonge ;
Il avait des satellites pour accompagner son char doré,
Et, de tant de splendeurs passées, ce cheval de pierre est tout ce qui reste.
La tristesse m’étreint ; je m’assieds sur l’herbe épaisse,
Je commence des chants où ma douleur s’épanche ;
Les larmes me gagnent et coulent abondamment.
Hélas ! Dans ce chemin de la vie, que chacun parcourt à son tour,
Qui donc pourrait marcher longtemps !
(Du Fu)
(712-770)
Recueil: Nuages immobiles Les plus beaux poèmes des seize dynasties chinoises
Traduction: Alexis Lavis
Editions: l’Archipel
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Posted in poésie | Tagué: (Du Fu), abondant, abrupt, accompagner, accord, approche, aujourd'hui, automne, à travers, éclat, élever, épais, étreindre, beau, bleuâtre, bouillonner, bruit, chacun, chant, char, chaval, chemin, commencer, couler, crier, défoncer, doré, douleur, ensemble, entendre, esprit, flamme, forme, gagner, gémissement, gris, hélas, herbe, inerte, jadis, jeune fille, larme, léguer, longtemps, marcher, mensonge, montagne, nature, palais, parcourir, passer, pierre, pin, pouvoir, prince, profondeur, rat, ressembler, rester, route, ruine, ruisseau, s'asseoir, s'éloigner, s'épancher, s'enfuir, s'harmoniser, satellite, savoir, se cacher, se monter, sombre, spectacle, splendeur, tableau, teint, triste, tristesse, tuile, vent, vie, vieux, violence, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 1 novembre 2022

Illustration: Vincent Van Gogh
A la Santé
I
Avant d’entrer dans ma cellule
Il a fallu me mettre nu
Et quelle voix sinistre ulule
Guillaume qu’es-tu devenu
Le Lazare entrant dans la tombe
Au lieu d’en sortir comme il fit
Adieu Adieu chantante ronde
Ô mes années ô jeunes filles
II
Non je ne me sens plus là
Moi-même
Je suis le quinze de la
Onzième
Le soleil filtre à travers
Les vitres
Ses rayons font sur mes vers
Les pitres
Et dansent sur le papier
J’écoute
Quelqu’un qui frappe du pied
La voûte
III
Dans une fosse comme un ours
Chaque matin je me promène
Tournons tournons tournons toujours
Le ciel est bleu comme une chaîne
Dans une fosse comme un ours
Chaque matin je me promène
Dans la cellule d’à côté
On y fait couler la fontaine
Avec le clefs qu’il fait tinter
Que le geôlier aille et revienne
Dans la cellule d’à coté
On y fait couler la fontaine
IV
Que je m’ennuie entre ces murs tout nus
Et peint de couleurs pâles
Une mouche sur le papier à pas menus
Parcourt mes lignes inégales
Que deviendrai-je ô Dieu qui connais ma douleur
Toi qui me l’as donnée
Prends en pitié mes yeux sans larmes ma pâleur
Le bruit de ma chaise enchainée
Et tour ces pauvres coeurs battant dans la prison
L’Amour qui m’accompagne
Prends en pitié surtout ma débile raison
Et ce désespoir qui la gagne
V
Que lentement passent les heures
Comme passe un enterrement
Tu pleureras l’heure ou tu pleures
Qui passera trop vitement
Comme passent toutes les heures
VI
J’écoute les bruits de la ville
Et prisonnier sans horizon
Je ne vois rien qu’un ciel hostile
Et les murs nus de ma prison
Le jour s’en va voici que brûle
Une lampe dans la prison
Nous sommes seuls dans ma cellule
Belle clarté Chère raison
(Guillaume Apollinaire)
Recueil: La Liberté en poésie
Traduction:
Editions: Folio junior
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Posted in poésie | Tagué: (Guillaume Apollinaire), accompagner, adieu, aller, amour, année, écouter, battre, beau, brûler, bruit, cellule, chaise, chanter, cher, ciel, clarté, clef, coeur, connaître, couler, couleur, danser, débile, désespoir, devenir, Dieu, donner, douleur, enchaîner, enterrement, entrer, filtrer, fontaine, fossé, frapper, gagner, geôlier, heure, horizon, hostile, inégale, jeune fille, lampe, larme, Lazare, lent, ligne, matin, menu, mouche, mur, nu, ours, papier, parcourir, passer, pauvre, pâle, pâleur, peindre, pied, pitié, pitre, pleurer, prisonnier, raison, rayon, revenir, ronde, s'ennuyer, se promener, se sentir, seul, sinistre, soleil, sortir, tinter, tombe, toujours, tourner, ululer, vers, ville, vitement, vitre, voûte, voir, voix, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 16 septembre 2022

Jardin d’été
Je veux aller dans ce jardin,
dans cette roseraie nonpareille
Où l’on voit des clôtures la plus belle,
Où les statues gardent mémoire
de la jeune fille que j’étais
Et moi, je les revois sous l’eau de la Neva.
Dans ce lieu caché, plein d’odeurs,
sous les tilleuls princiers,
Je crois entendre craquer
les mâts des vaisseaux.
Comme autrefois le cygne
traverse les siècles,
En extase devant la beauté de son double.
Par centaines de milliers, des pas
Dorment d’un sommeil de mort,
pas d’ennemis et d’amis,
Pas d’amis et d’ennemis.
Finira-t-il jamais, le cortège des ombres
Qui va du vase de granit
jusqu’à la porte du palais?
Mes nuits blanches là-bas
se parlent, dans un murmure,
De quelqu’un qui savait aimer
secrètement, superbement.
Partout on voit briller la perle et le jaspe,
Mais un mystère dérobe
la source de la lumière.
(Anna Akhmatova)
Recueil: L’HORIZON EST EN FEU Cinq poètes russes du XXè siècle
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Anna Akhmatova), aimer, ami, autrefois, été, beau, beauté, blanc, briller, cacher, centaine, clôture, cortège, craquer, croire, cygne, dormir, double, eau, ennemi, entendre, extase, finir, garder, granit, jamais, jardin, jaspe, jeune fille, lieu, lumière, mât, mémoire, millier, mort, murmuré, mystère, nuit, odeur, ombre, palais, pareil, partout, pas, perle, porte, princier, quelqu'un, revoir, roseraie, savoir, se dérober, se parler, secret, siècle, sommeil, source, statue, superbe, tilleul, traverser, vaisseau, vase, voir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 14 septembre 2022

Illustration: Zhao Zhiqian
LA FLEUR DE PECHER
La fleur de pêcher sourit ;
Son charme nous éblouit.
La jeune fille se marie,
Comme une fleur épanouie.
La fleur de pêcher sourit ;
Sa douceur nous éblouit.
La jeune fille se marie,
Sa douceur évanouie.
La fleur de pêcher sourit ;
Sa verdure nous éblouit.
On se marie, jeune homme et fille.
Qu’elle est bonne à la famille !
(Anonyme)
***

Recueil: Poèmes choisis et illustrés du Livre de la Poésie
Traduction:
Editions: China Intercontinental Press
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Posted by arbrealettres sur 26 juin 2022

Je rêve que je rêve
Je rêve que je rêve et je suis là pourtant Devant
vous, jeune fille, ô comble de jeunesse,
Mais vous êtes réelle et si sûre du temps
Qui vient vous courtiser, alors qu’il me délaisse
Dans un coin de brouillard toujours sans feu ni lieu
D’où je vois, vivement, aller venir vos yeux
Et d’avancer vers moi quelque secrète barque
Vide, où mon coeur tout seul et sans le corps embarque
(Jules Supervielle)
Recueil: Poèmes par coeur
Traduction:
Editions: Seghers
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Posted by arbrealettres sur 29 mai 2022

Illustration: Etienne Adolphe Piot
CENTURIES
Dans tout ce qui existe à voir, est-il objet plus beau
que le visage d’une jeune fille aux yeux d’antilope et
vous souriant d’amour ?
Dans les choses que l’on respire, y a-t-il rien de plus suave
que le souffle de sa bouche ? Dans ce que l’on entend, est-il
rien de plus harmonieux que sa voix ?
Dans les choses que l’on mange, est-il rien de plus délicieux
que la saveur du frais bourgeon de ses lèvres ?
Dans le domaine du toucher, sent-on rien de plus doux que son corps ?
Qu’y a-t-il de mieux à voir en pensée que l’image
d’une jeune fille nouvelle éclose ? Partout, ceux dont le coeur
est aimant éprouvent une émotion qui vient d’elle !
(Bhartrihari)
Recueil: 35 siècles de poésie amoureuse
Traduction:
Editions: Saint-Germain-des-Prés Le Cherche-Midi
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Posted by arbrealettres sur 1 mai 2022

Illustration: Christian Lepère
C’EST POURTANT BIEN L’ÉTÉ
c’est pourtant bien l’été
rien ne manque la lumière
les arbres les sourires la musique
les jeunes filles en fleurs
le soleil qui surveille
et s’occupe des convives
tout est tendre éternel
ondoyant tel un regard langoureux
à peine le galet froid va-t-il tomber
de cette fissure infime
telle une larme tu vas couler
hors du tableau
(Vangelis Kassos)
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