Posts Tagged ‘joie’
Posted by arbrealettres sur 14 mars 2023
Illustration: Alfred James Munnings
Quand tu passes à côté de moi,
Il suffit que ta robe me frôle,
Mon coeur te chante sa joie et plein de fougue
S’élance sur les traces de ta beauté.
Alors tu te retournes et me regardes
Longuement de tes grands yeux,
Et mon coeur en est tant effrayé
Que c’est à peine s’il peut te suivre.
(Heinrich Heine)
Recueil: Nouveaux poèmes
Traduction: Anne-Sophie et Jean Guégan
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Heinrich Heine) , à côté , à peine , beauté , chanter , coeur , effrayer , fougue , frôler , joie , longuement , passer , regarder , robe , s'élancer , se retourner , suffire , suivre , trace , yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 mars 2023
ô homme ! prends garde !
que dit minuit profond ?
« j’ai dormi, j’ai dormi, —
« d’un profond sommeil je me suis éveillé : —
« le monde est profond,
« et plus profond que ne pensait le jour
« profonde est sa douleur, —
« la joie plus profonde que la peine.
« la douleur dit : passe et finis !
« mais toute joie veut l’éternité,
« — veut la profonde éternité ! »
(Frédéric Nietzsche)
Illustration: Alain Chayer
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Posted by arbrealettres sur 28 février 2023
Un paquet
De post-it neufs
Petite joie
(Igor Quézel-Perron)
Recueil: L’effet haïku (Pascale Senk)
Editions: POINTS
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Posted in haïku , poésie | Tagué: (Igor Quézel-Perron) , joie , neuf , paquet , petit , post-it | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 26 février 2023
Illustration: Marianne Clouzot
ENFANT MEXICAIN
Me voici où je ne suis pas,
sur l’Anahuac argenté,
à sa lumière sans pareille
peignant un enfant de mes mains.
On le dirait, sur mes genoux,
une flèche de l’arc tombée
et que j’aiguise et que j’effile
en le berçant et chantonnant.
Dans un air si vieux et si jeune,
toujours il me semble trouvaille
et je le tourne et le retourne
avec le refrain que je chante.
Ses yeux d’un noir-bleu me regardent
d’un regard de vie éternelle
et comme d’un geste éternel,
moi, je le peigne de mes mains.
Sa nuque et ses bras sont coulée
de résines de pin ocote;
il est lourd et il est léger
d’être la flèche sans son arc…
Moi, je le nourris de mon rythme,
lui me nourrit de quelque baume,
qui est le baume des mayas
dont mes yeux n’ont pas eu la joie.
Je joue avec sa chevelure
que je sépare et que je lisse
et, dans ses cheveux, je retiens
les mayas en dispersion.
Voilà douze ans que j’ai quitté
mon petit enfant mexicain;
mais, dans la veille ou le sommeil,
je le peigne encor de mes mains…
C’est là une maternité
qui ne lasse pas mes genoux,
c’est une extase libérée
à jamais par moi de la mort.
(Gabriela Mistral)
Recueil: Poèmes choisis Prix Nobel de littérature 1945
Editions: Rombaldi
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Posted in poésie | Tagué: (Gabriela Mistral) , aiguiser , air , arc , argenté , à jamais , éternel , baume , bercer , bleu , bras , chanter , chantonner , chevelure , couler , dire , dispersion , effiler , enfant , extase , flèche , genoux , geste , jeune , joie , jouer , léger , libérer , lisser , lourd , lumière , main , maya , mexicain , mort , noir , nourrir , nuque , pareil , peigner , pin , quitter , résine , refrain , regard , regarder , retenir , retourner , rythme , séparer , sembler , sommeil , tomber , toujours , tourner , trouvaille , veille , vie , vieux , voivi , yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 25 février 2023
Ravagé par tout ce qui aux yeux est juste,
Pourtant affamé des joies qui bénissent vraiment,
Mon âme ne peut trouver aucun escalier
Pour monter au ciel, sauf la beauté de la terre.
Car des étoiles au-dessus
Descend une lumière glorieuse
Qui élève notre désir à leur plus haut sommet
Et porte le nom d’amour.
Il n’y a rien non plus qui puisse émouvoir
Un cœur doux, ou le purger ou le rendre sage,
Mais la beauté et la lumière des étoiles de ses yeux.
(Michel Ange)
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Posted by arbrealettres sur 19 février 2023
Illustration: Rachid Koraïchi
Apprendre de l’azur
le chant continu de la joie,
ce manteau,
ce noyau,
peu importe…
Il absorbe tous les nuages,
toutes les pluies, toutes les nuits,
toutes les aspirations et
les aspérités de la terre
sans que rien ne soit dit…
(Bernard Perroy)
Recueil: Une gorgée d’azur
Traduction:
Editions: Al Manar
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Posted by arbrealettres sur 18 février 2023
Je ne comprends pas la raison
je ne comprends que la passion
sans joie la vie est vide vide
sans amour elle est insipide
(Brigitte Fontaine)
Recueil: Vers luisants
Traduction:
Editions: Le Tripode
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Posted by arbrealettres sur 6 février 2023
Vent frais, vent du matin
Vent qui souffle au sommet des grands pins
Joie du vent qui souffle
Allons dans le grand
Vent frais…
(Anonyme)
Recueil: Les plus belles chansons du temps passé
Traduction:
Editions: Hachette
VIDEO
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Posted by arbrealettres sur 5 février 2023
Ils étaient trois garçons
Ils étaient trois garçons,
Ils étaient trois garçons,
Leur chant, leur chant emplit ma maison,
Leur chant, leur chant emplit ma maison.
Ils étaient si joyeux,
Ils étaient si joyeux,
Que je voulus partir avec eux,
Que je voulus partir avec eux.
Amis, où allez-vous ?
Amis, où allez-vous ?
Je suis si triste et si las de tout,
Je suis si triste et si las de tout.
Ami, viens avec nous,
Ami, viens avec nous,
Tu connaîtras un bonheur plus doux,
Tu connaîtras un bonheur plus doux
Tu connaîtras la paix,
Tu connaîtras la paix,
Bien loin bien loin de ce qui est laid,
Bien loin bien loin de ce qui est laid.
Ils étaient venus trois,
Ils étaient venus trois,
Quatre s’en furent, le cœur plein de joie
Quatre s’en furent, le cœur plein de joie !
(Anonyme)
Recueil: Les plus belles chansons du temps passé
Traduction:
Editions: Hachette
VIDEO
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Posted by arbrealettres sur 28 janvier 2023
Illustration: Rabi Khan
LA CHANSON AU BOUT DU MONDE
J’ai aimé
J’ai aimé tant de choses qui passent
J’ai aimé le grand vent
et le ressac
et l’oiseau libre sur son rocher
J’ai aimé ce tendre visage
et cette mère comme le large
j’ai aimé
j’ai aimé tant de choses qui passent
Mais ce vent me disait autre chose et ce
visage me souriait d’ailleurs et cet
oiseau volait par mon coeur
depuis
depuis des âges
J’ai aimé
J’ai aimé tant d’infortunes
et promené un chagrin comme les âges
Et j’ai aimé enfin
ce qui battait dans mon cœur
partout
ce qui chantait dans mes chagrins
partout
ce qui souriait dans tout
J’ai aimé Toi qui es mon voyage et mon grand large
et mon océan au bout des peines et des chemins
Ô Toi, mon oiseau
si vieux
si chantant toujours
je ne savais pas
je ne savais pas
que je t’aimais toujours
depuis toujours
Tu es mon ciel et mon enfer et ma joie et ma peine
et ce qui chante toujours-toujours
Avec un cri aussi
de ne pas t’avoir aimé toujours
de n’avoir pas su
ce que je savais depuis des âges
avec les rochers et le ressac
et le n’importe quoi
qui passe
qui passe
qui est toujours
(Satprem) (1923-2007)
Recueil: Un feu au coeur du vent Trésor de la poésie indienne Des Védas au XXIème siècle
Traduction:
Editions: Gallimard
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