
Métier du Poète
Autel sur la mer
Il écrit sur l’eau
***
OFICIO DE POETA
Ara en el mar
Escribe sobre el agua
(José Emilio Pacheco)
Posted by arbrealettres sur 16 juillet 2021
Métier du Poète
Autel sur la mer
Il écrit sur l’eau
***
OFICIO DE POETA
Ara en el mar
Escribe sobre el agua
(José Emilio Pacheco)
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Posted by arbrealettres sur 16 juillet 2021
ÉNIGMES
Comme le passé est déjà passé
tu ne sais pas
ce qui en réalité
s’est passé
***
ENIGMAS
Como el pasado ya pasó
no sabes
qué es en realidad
lo que ha pasado
(José Emilio Pacheco)
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Posted by arbrealettres sur 15 juillet 2021
CONTRE-ÉLÉGIE
Mon sujet unique c’est ce qui n’est plus
Et mon obsession s’appelle ce qui est perdu
Mon refrain poignant c’est « jamais plus »
Et cependant j’aime ce changement perpétuel
ce mouvement seconde après seconde
parce que sans lui ce que nous appelons la vie
ne serait que pierre
***
CONTRAELEGIÍ
Mi único tema es lo que ya no está
Y mi obsesión se llama lo perdido
Mi punzante estribillo es nunca más
Y sin embargo ama este cambio perpetuo
este variar segundo tras segundo
porque sin él to que llamamos vida
sería de piedra
(José Emilio Pacheco)
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Posted by arbrealettres sur 15 juillet 2021
UN PAON VU A TRAVERS MONTES DE OCA
Dans le vague jardin rubendariste
avec superbe il déploie ses vitraux
et dans la source de mousse braille son épouvante
car l’eau ne reflète pas
son paonirréalité
***
UN PAVO REAL VISTO POR MONTES DE OCA
En el vago jardín rubendariano
con soberbia despliega sus vurales
y en la fuente de musgo lanza un grito
de pavor
porque el agua no refleja
su pavoirrealidad
(José Emilio Pacheco)
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Posted by arbrealettres sur 15 juillet 2021
URBANA, ILLINOIS
Le bonhomme de neige dans le jardin
se casse
quand la terre émerge de l’hiver
Dans un jardin plus vaste nous sommes tous
de fragiles figurines attendant
notre dissolution
***
URBANA, ILLINOIS
El muñeco de nieve en el jardin
se deshace
cuando la tierra emerge del invierno
En un jardín más vasto somos todos
figuras contrahechas esperando
nuestra disolución
(José Emilio Pacheco)
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Posted by arbrealettres sur 13 juillet 2021
LA TROTTEUSE
Je dis instant
et à la première syllabe l’instant
s’intègre au non-retour
***
EL SEGUNDERO
Digo instante
y en la primera sílaba el instante
se hunde en el no volver
(José Emilio Pacheco)
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Posted by arbrealettres sur 13 juillet 2021
DEFINITION
La lumière: la peau du monde
***
DEFENICIÓN
La luz: la piel del mundo
(José Emilio Pacheco)
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Posted by arbrealettres sur 13 juillet 2021
MER ÉTERNELLE
Nous disons que la mer n’a pas de commencement
Elle commence là où tu la rencontres pour la première fois
et vient de tous côtés à ta rencontre
***
MAR ETERNO
Digamos que no time comienzo el mar
Empieza donde to ballas por vez primera
y te sale al encuentro por todas partes
(José Emilio Pacheco)
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Posted by arbrealettres sur 12 juillet 2021
ÉPILOGUE
L’automne était la seule divinité
Elle renaissait
préparant la mort
Soleil couchant
qui dorait les feuilles sèches
Et comme les générations des feuilles
sont les humains
A présent nous nous en allons
mais cela n’a pas d’importance
parce que d’autres feuilles
verdiront sur la même branche
Face à ce triomphe
de la vie perpétuelle
peu importe
notre misère morte
Ici nous fûmes
habitant chez les morts
et nous nous perpétuerons
dans la chair et le sang
de ceux qui arrivent
***
EPILOGÓ
El otoño era la única deidad
Renacía
preparando la muerte
Sol poniente
que doraba las hojas secas
Y como las generaciones de las hojas
son las humanas
Ahora nos vamos
pero no importa
porque otras hojas
verdecerán en la misma rama
Contra este triunfo
de la vida perpetua
no vale nada
nuestra misera muerte
Aquí estuvimos
habitando en los muertos
y seguiremos
en la carne y la sangre
de los que lleguen
(José Emilio Pacheco)
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Posted by arbrealettres sur 1 avril 2021
Peu importe que la flèche n’atteigne pas son but
C’est mieux ainsi
Ne capturer aucune proie
Ne faire de mal à personne
car l’important
c’est le vol la trajectoire l’élan
la distance parcourue en l’air
l’obscurité délogée quand elle s’enfonce
en vibrant
dans l’étendue du néant
(José Emilio Pacheco)
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