Posts Tagged ‘lampion’
Posted by arbrealettres sur 16 juin 2020

Des brusques
Automates en vitrines
De tes noëls
Des coups de reins du
Vent dans l’arbre
Des désirs
Et des lampions
Colorés et clignotants
De nos caresses
Et de la digue
Déserte en face du trou
Noir de l’océan
De la houle sans réponse
Du plaisir
Jusqu’à ce que le soleil
Frotte son zeste
De citron
Sur les canines
Et les gencives de l’aube
(Werner Lambersy)
Illustration
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Posted in poésie | Tagué: (Werner Lambersy), arbre, aube, automate, brusque, canine, caresse, citron, déserte, désir, digue, gencive, lampion, noir, océan, plaisir, soleil, vent, vitrine, zeste | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 janvier 2020

En latin en chinois en letton
à mille voix à l’unisson
en rime ou sans raison
de trente-six façons
je vais te dire
te dire que je t’aime.
Guirlandes et flonflons
serpentins et lampions
flûtes et accordéon
de trente-six façons
je vais te dire
te dire que je t’aime.
De trente-six façons
et même un peu plus
parce que
quand on aime
on ne compte pas
oh non
on ne compte pas.
Alors commençons :
je t’aime comme ci
et comme ça
salsifis
et rutabaga
salé poivré
très épicé
grillé doré
ou crudités
salade de fruits
pizza raviolis
ananas et poule au riz
sans oublier
trois cuillerées
de crème fouettée
Ah oui
l’amour me donne
de l’appétit
(Bernard Friot)
Recueil: Je t’aime, je t’aime, je t’aime… Poèmes pressés
Traduction:
Editions: Folio Junior
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Posted in poésie | Tagué: (Bernard Friot), accordéon, aimer, amour, appétit, chinois, commencer, compter, crème, crudité, cuillerée, dire, donner, dorer, façon, flûte, fonflons, fouetter, fruit, griller, guirlande, lampion, latin, letton, pizza, poivre, raison, ravioli, rime, rutabaga, salade, sale, salsifis, serpentin, unisson, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 12 décembre 2019
La veille de la fête
les lanternes allumées
personne alentour
***
lendemain de fête
à l’aube les lampions fatigués
sont repliés
(Hosai)
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Posted in haïku, poésie | Tagué: (Hosaï), allumé, aube, fatigue, fête, lampion, lanterne, lendemain, personne, replié, veille | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 11 août 2019

Soirs de fête
Je suis la Gondole enfant chérie
Qui arrive à la fin de la fête,
Pour je ne sais quoi, par bouderie,
(Un soir trop beau me monte à la tête !)
Me voici déjà près de la digue ;
Mais la foule sotte et pavoisée,
Ah ! n’accourt pas à l’Enfant Prodigue !
Et danse, sans perdre une fusée….
Ah ! c’est comme ça, femmes volages !
C’est bien. je m’exile en ma gondole
(Si frêle !) aux mouettes, aux orages,
Vers les malheurs qu’on voit au Pôle !
– Et puis, j’attends sous une arche noire….
Mais nul ne vient; les lampions s’éteignent ;
Et je maudis la nuit et la gloire !
Et ce coeur qui veut qu’on me dédaigne !
(Jules Laforgue)
Illustration: Ernest Pignon-Ernest
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Posted in poésie | Tagué: (Jules Laforgue), arche, attendre, bouderie, coeur, danser, dédaigner, digue, enfant, fête, femme, fin, foule, frêle, gloire, gondole, lampion, malheur, maudire, mouette, nuit, orage, s'éteindre, s'exiler, soir, volage | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 septembre 2018

Illustration: Alain Le Nost
Tournez, tournez, chevaux de bois.
Verlaine.
Pégases, jolis pégases,
petits chevaux de bois.
…
Enfant, j’ai connu
la joie de tourner
sur un rouge coursier
en une nuit de fête.
Dans l’air poussiéreux
brillaient les lampions,
et la nuit bleue étincelait,
parsemée d’étoiles.
Joies enfantines,
pour un sou seulement,
jolis pégases,
petits chevaux de bois!
(Antonio Machado)
Recueil: Champs de Castille précédé de Solitudes, Galeries et autres poèmes et suivi de Poésies de la guerre
Traduction: Sylvie Léger et Bernard Sesé
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Antonio Machado), air, étinceler, étoile, bleu, bois, briller, cheval, connaître, coursier, enfant, enfantin, fête, joie, joli, lampion, nuit, parsemé, pégase, poussiéreux, rouge, sou, tourner | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 2 septembre 2018

SONGE ENFANTIN
Une claire nuit
de fête et de lune,
nuit de mes rêves,
nuit d’allégresse,
— mon âme était toute lumière,
aujourd’hui elle est toute brume;
et mes cheveux n’étaient
pas noirs encore —
la plus jeune fée
m’emmena dans ses bras
à la fête joyeuse
qui flambait sur la place.
Sous le crépitement
des lampions,
l’amour tissait
l’écheveau des danses.
Et dans cette nuit
de fête et de lune,
nuit de mes rêves,
nuit d’allégresse,
la fée la plus jeune
baisait mon front…
et de sa main jolie
me disait son adieu…
Tous les rosiers
livraient leurs parfums;
l’amour épanouissait
toutes les amours.
(Antonio Machado)
Recueil: Champs de Castille précédé de Solitudes, Galeries et autres poèmes et suivi de Poésies de la guerre
Traduction: Sylvie Léger et Bernard Sesé
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Antonio Machado), adieu, allégresse, amour, âme, écheveau, épanouir, baiser, bras, brume, cheveux, clair, crépitement, danse, emmener, enfantin, fée, fête, front, jeune, joli, joyeux, lampion, livrer, lumière, lune, main, noir, nuit, parfum, rêve, rosier, songe | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 10 novembre 2017

SONGE ENFANTIN
Une claire nuit
de fête et de lune,
nuit de mes rêves,
nuit d’allégresse,
— mon âme était toute lumière,
aujourd’hui elle est toute brume;
et mes cheveux n’étaient
pas noirs encore —
la plus jeune fée
m’emmena dans ses bras
à la fête joyeuse
qui flambait sur la place.
Sous le crépitement
des lampions,
l’amour tissait
l’écheveau des danses.
Et dans cette nuit
de fête et de lune,
nuit de mes rêves,
nuit d’allégresse,
la fée la plus jeune
baisait mon front…
et de sa main jolie
me disait son adieu…
Tous les rosiers
livraient leurs parfums;
l’amour épanouissait
toutes les amours.
(Antonio Machado)
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Posted by arbrealettres sur 24 octobre 2017
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Mes mains me fuient
comme l’eau d’un ruisseau
le soir suce ma pupille
et me laisse aveugle sous les lampions d’une fête
dépouillée des plus simples gestes
condamnée à subir les ruses des maraudeurs
je n’ai pourtant pas besoin de mes doigts
pour allumer le bûcher de ton ventre
(Claire Genoux)
Recueil: Revue Vagabondages
Editions: Cherche Midi
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Posted in poésie | Tagué: (Claire Genoux), allumer, aveuglé, bûcher, besoin, condamné, dépouille, doigt, eau, fête, fuir, geste, laisser, lampion, main, maraudeur, pupille, ruisseau, ruse, soir, subir, sucer, ventre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 23 août 2017

Je n’oublierai jamais, un soir d’été, dans un champ de foire,
au fond d’une baraque, devant laquelle s’agitait bruyamment,
parmi les lampions fétides,
une grosse femme soufflant dans un cornet à piston,
un homme à trois jambes, qui, tout souriant et satisfait,
montrait pour deux sous sa laideur.
Oui, il était fort aise, et il dit ce mot véritable :
Cela me fait gagner ma vie!
— Ô étoiles, ô ciel, ô Nature, qu’est-ce donc alors que la vie?
(Henri Cazalis)
Recueil: Le livre du Néant
Editions: Alphonse Lemerre
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Henri Cazalis), aise, étoile, baraque, champ, ciel, cornet, fétide, femme, foire, gagner, gros, homme, jambe, laideur, lampion, montrer, nature, oublier, piston, s'agiter, satisfait, souffler, sourire, vie | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 15 octobre 2015

LA SEMAISON
(extraits)
XII
Tout ce
vert ne s’amasse pas, mais tremble et brille,
comme on voit le rideau ruisselant des fontaines
sensible au moindre courant d’air; et tout en haut
de l’arbre, il semble qu’un essaim se soit posé
d’abeilles bourdonnant; paysage léger
où des oiseaux jamais visibles nous appellent,
des voix, déracinées comme des graines, et toi,
avec tes mèches retombant sur des yeux clairs.
XIII
De ce dimanche un seul moment nous a rejoints,
quand les vents avec notre fièvre sont tombés :
et sous la lampe de la rue, les hannetons
s’allument, puis s’éteignent. On dirait des lampions
lointains au fond d’un parc, peut-être pour ta fête…
Moi aussi j’avais cru en toi, et ta lumière
m’a fait brûler, puis m’a quitté. Leur coque sèche
craque en tombant dans la poussière. D’autres montent,
d’autres flamboient, et moi je suis resté dans l’ombre.
XIV
Tout m’a fait signe : les lilas pressés de vivre
et les enfants qui égaraient leurs balles dans
les parcs. Puis, des carreaux qu’on retournait tout près,
en dénudant racine après racine, l’odeur
de femme travaillée… L’air tissait de ces riens
une toile tremblante. Et je la déchirais,
à force d’être seul et de chercher des traces.
(Philippe Jaccottet)
Illustration
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Posted in poésie | Tagué: (Philippe Jaccottet), abeille, arbre, balle, bourdonner, brûler, briller, chercher, clair, déchirer, déracinée, essaim, fête, femme, fièvre, flamboyer, fontaine, graine, hanneton, lampion, oiseau, parc, paysage, poussière, quitter, rejoindre, rideau, rien, s'amasser, semaison, sensible, seul, signe, tisser, trace, trembler, vent, vert | Leave a Comment »