Arbrealettres

Poésie

Posts Tagged ‘(Lewis Carroll)’

Les Toves (Lewis Carroll)

Posted by arbrealettres sur 12 février 2023



Illustration: John Tenniel
    
— Et que veut dire « toves » ?
— Eh bien ! les toves sont quelque chose comme des blaireaux…
quelque chose comme des lézards…
et quelque chose comme des tire-bouchons.
— Ils doivent être bien bizarres.
— Ils le sont, dit Humpty Dumpty ;
ils font leurs nids sous les cadrans solaires
et se nourrissent de fromage.

[…]

Il était grilheure ; les slictueux toves
Sur l’alloinde gyraient et vriblaient ;
Tout flivoreux étaient les borogoves
Les vergons fourgus bourniflaient.

***

Twas brillig, and the slithy toves
Did gyre and gimble in the wabe;
All mimsy were the borogoves,
And the mome raths outgrabe.

(Lewis Carroll)

Recueil: Alice au pays des merveilles A travers le miroir
Traduction:
Editions:

Posted in poésie | Tagué: , , , , , , , , , , , | Leave a Comment »

Soyez ce que vous voudriez avoir l’air d’être (Lewis Carroll)

Posted by arbrealettres sur 28 juin 2018




    
Soyez ce que vous voudriez avoir l’air d’être ;
ou, pour parler plus simplement :

Ne vous imaginez pas être différente
de ce qu’il eût pu sembler à autrui
que vous fussiez ou eussiez pu être
en restant identique à ce que vous fûtes
sans jamais paraître autre que vous n’étiez
avant d’être devenue ce que vous êtes.

(Lewis Carroll)

 

Recueil: Alice au Pays des Merveilles / De l’autre côté du Miroir
Traduction:
Editions: Folio

Posted in humour, méditations, poésie | Tagué: , , , , , , , , , | Leave a Comment »

Si le monde n’a absolument aucun sens (Lewis Carroll)

Posted by arbrealettres sur 28 juin 2018




    
Mais alors, dit Alice,
si le monde n’a absolument aucun sens,
qui nous empêche d’en inventer un ?

(Lewis Carroll)

 

Recueil: Alice au Pays des Merveilles / De l’autre côté du Miroir
Traduction:
Editions: Folio

Posted in méditations, poésie | Tagué: , , , , | Leave a Comment »

Qui je peux bien être ? (Lewis Carroll)

Posted by arbrealettres sur 28 juin 2018




    
Est-ce que, par hasard,
on m’aurait changée au cours de la nuit ?

Réfléchissons :
étais-je identique à moi-même lorsque je me suis levée ce matin ?

Je crois bien me rappeler
m’être sentie un peu différente de l’Alice d’hier.

Mais, si je ne suis pas la même,
il faut se demander alors
qui je peux bien être ?

Ah, c’est là le grand problème !

(Lewis Carroll)

 

Recueil: Alice au Pays des Merveilles / De l’autre côté du Miroir
Traduction:
Editions: Folio

Posted in méditations, poésie | Tagué: , , , , , , , , , , , , , | Leave a Comment »

La flamme d’une chandelle éteinte (Lewis Carroll)

Posted by arbrealettres sur 28 juin 2018



Illustration: Vladimir Kush
    
« Songez donc, se disait Alice,
je pourrais bien finir par m’éteindre comme une chandelle.
Que deviendrais-je alors ? »

et elle cherchait à s’imaginer l’air
que pouvait avoir la flamme d’une chandelle éteinte,
car elle se rappelait pas avoir jamais rien vu de la sorte.

(Lewis Carroll)

 

Recueil: Alice au Pays des Merveilles / De l’autre côté du Miroir
Traduction:
Editions: Folio

Posted in humour, méditations, poésie | Tagué: , , , , , , , , , , | Leave a Comment »

Connaissez-vous l’Addition ? (Lewis Carroll)

Posted by arbrealettres sur 28 juin 2018



Illustration
    
Connaissez-vous l’Addition ? demanda la Reine Blanche.
Combien font un et un et un et un et un et un et un et un et un et un ?

Je ne sais pas, dit Alice, j’ai perdu le compte.

Elle ne connaît pas l’Addition, trancha la Reine Rouge.

Connaissez-vous la Soustraction ? Retirez neuf de huit.

Huit moins neuf, je ne sais pas faire, répondit aussitôt Alice, mais…

Elle ne connaît pas la Soustraction, conclut la Reine Blanche.

Connaissez-vous la Division ?
Un pain divisé par un couteau, quelle est la réponse à ça ?

Je suppose…, commença Alice.

Mais la Reine Rouge termina à sa place.
Un pain divisé par un couteau égale une tartine de beurre, bien sûr !
Essayons une autre Soustraction.
Sur un chien je prends un os, que reste-t-il ?

Alice réfléchit :
Pas l’os, bien sûr, puisque je le retiens.
Le chien ne resterait pas, il viendrait me mordre.
Et dans ce cas, je suis sûre que je ne resterais pas non plus !

Alors vous pensez qu’il ne resterait rien ? demanda la Reine Rouge.

Oui, je crois que c’est la réponse.

Faux, comme d’habitude, dit la Reine Rouge.
Il reste le calme du chien.

Mais je ne vois pas comment…

Ecoutez donc un peu ! cria la Reine Rouge.
Le chien perdait son calme, n’est-ce pas ?

Peut être bien, répondit prudemment Alice.

Alors si le chien s’en allait, il resterait son calme !
s’exclama la Reine triomphante.
Le calme pourrait s’en aller dans une autre direction,
dit Alice, aussi gravement que possible. […]

Elle est incapable de faire la moindre opération !
déclarèrent en même temps les Reines,
avec beaucoup de conviction.

(Lewis Carroll)

 

Recueil: Alice au Pays des Merveilles / De l’autre côté du Miroir
Traduction:
Editions: Folio

Posted in humour, méditations, poésie | Tagué: , , , , , , , , , , , , , , | Leave a Comment »

Pourquoi est-ce qu’un corbeau ressemble à un bureau ? (Lewis Carroll)

Posted by arbrealettres sur 28 juin 2018



Illustration
    
Le Chapelier … se contenta de demander :
Pourquoi est-ce qu’un corbeau ressemble à un bureau ?
Veux-tu dire que tu penses pouvoir trouver la réponse ? demanda le Lièvre de Mars.

— Exactement.

— En ce cas, tu devrais dire ce que tu penses.

— Mais c’est ce que je fais », répondit Alice vivement.
« Du moins… du moins… je pense ce que je dis…
et c’est la même chose, n’est-ce pas ?

— Mais pas du tout ! s’exclama le Chapelier.
C’est comme si tu disais :  » Je vois ce que je mange « ,
c’est la même chose que :  » Je mange ce que je vois !  »

— C’est comme si tu disais, reprit le Lièvre de Mars, que :
 » J’aime ce que j’ai « , c’est la même chose que :  » J’ai ce que j’aime !

(Lewis Carroll)

 

Recueil: Alice au Pays des Merveilles / De l’autre côté du Miroir
Traduction:
Editions: Folio

Posted in humour, méditations, poésie | Tagué: , , , , , , , , , , , , , , , | 1 Comment »

Le Temps est une personne (Lewis Carroll)

Posted by arbrealettres sur 28 juin 2018



Illustration: John Tenniel
    
Le Chapelier protesta qu’on ne pouvait pas parler du temps
comme d’une chose qu’on perd ou qu’on gagne.
« Le Temps est une personne », déclara-t-il.

Et il ajouta :
« Le Temps et moi, nous nous sommes disputés en mars dernier,
juste avant que celui-ci (de sa cuillère à thé, il désignait le Lièvre de Mars) ne devint fou. (…)
Et depuis lors, (…) le Temps ne veut plus rien faire de ce que je lui demande.

Il est toujours six heures, désormais. (…)
Il est toujours l’heure du thé ».

(Lewis Carroll)

 

Recueil: Alice au Pays des Merveilles / De l’autre côté du Miroir
Traduction:
Editions: Folio

Posted in humour, méditations, poésie | Tagué: , , , , , , , , , , , , | Leave a Comment »

Je vous souhaite (Lewis Carroll)

Posted by arbrealettres sur 28 juin 2018




    
Je vous souhaite
un joyeux non-anniversaire.

(Lewis Carroll)

 

Recueil: Alice au Pays des Merveilles / De l’autre côté du Miroir
Traduction:
Editions: Folio

Posted in humour, méditations, poésie | Tagué: , , , | Leave a Comment »

Qui pourrait croire en l’impossible? (Lewis Carroll)

Posted by arbrealettres sur 28 juin 2018




    
– Inutile d’essayer, dit Alice. Qui pourrait croire en l’impossible?

– Vous péchez, selon moi, par manque d’entrainement, dit la Reine.
Quand j’avais votre âge, je m’y exerçais une demi-heure par jour.
Eh bien, il m’est arrivé parfois, avant même l’heure du petit déjeuner,
de croire jusqu’à six choses impossibles.

(Lewis Carroll)

 

Recueil: Alice au Pays des Merveilles / De l’autre côté du Miroir
Traduction:
Editions: Folio

Posted in méditations, poésie | Tagué: , , , , , , , , , , , , | 1 Comment »

 
%d blogueurs aiment cette page :