Posts Tagged ‘limites’
Posted by arbrealettres sur 25 juillet 2020
Réflexions
J’ignore les limites
Et ébauche un geste vers l’infini
Sur cette grève démesurée
D’un mouvement des bras
Je paralyse tout un paysage
De bocage touffu
Avec ses haies
Ses chemins creux
Pour embuscades
J’accapare toute la lumière
Qui tombe sur la lande
La branche de l’arbre
Qui me protège
Soutient le ciel
Mon sang est plus vif que la sève
Mon rêve plus vrai que la vie
Mais c’est toujours le même décor
Pour la même tragédie.
(Jean-Baptiste Besnard)
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Jean-Baptiste Besnard), bocage, décor, embuscade, geste, grève, infini, lande, limites, lumière, paralyser, protéger, réflexion, rêve, sang, sève, tragédie, vie, vif | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 20 janvier 2020
Dans les livres je trouve ta trace:
une sorte de miroitement
aux limites du sens. Sous les mots
on dirait un sursaut mais à peine
sensible, quelque chose qui passe
sans qu’on le sache. On tourne une page
et c’est comme un vent frais qui se lève.
On le voit sur la fenêtre: il bouge,
il brille. On ne sait pas si c’est toi.
(Jacques Ancet)
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Posted by arbrealettres sur 7 octobre 2019
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Posted by arbrealettres sur 25 août 2019
Ton corps dans sa nudité
Ton cœur captif
Rêve d’évasion.
Impudique
Ton corps attire
La clarté nonchalante
D’une lampe qui déplace
Des taches de lumière
Et des ombres furtives
Dans une maison mystérieuse
Où règne une paix passagère
Et dont les vitres fébriles
S’ouvrent sur le mystère des eaux.
Une lumière impassible éclaire
Les contours indécis d’un tableau
Où se profilent tes traits harmonieux
Et ton regard capte des images
Venues d’ailleurs
Peut-être des limites de l’espace.
Alors que j’erre dans l’aube forestière
Tu te livres au repos
Nue dans la sérénité de ton corps.
Notre rencontre scellera
L’union du charme et de l’esprit
Du rêve et de la réalité
Et nous connaîtrons des saisons sanctifiées.
(Jean-Baptiste Besnard)
Illustration: Pascal Renoux
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Posted by arbrealettres sur 16 mars 2019

Non, mes heures idéales
ne tiennent pas — non ! —
en mon jour matériel !
Non ! il ne m’est pas possible
de couper la rose de feu,
de la réduire aux limites
que fixe l’implacable horloge !
Si ma vie toute entière
n’est rien d’autre qu’une heure ;
et si seule l’éternité
pouvait être mon soir ou mon matin !
***
¡No, si no caben mis horas
ideales en las horas
de mi día material!
¡Si no es posible que corte
la rosa de fuego, hasta
dejarla justa en los límites
que le da el reló implacable!
¡Si mi vida enteras es
sólo una hora; y tan sólo
podría la eternidad
ser mi mañana o mi tarde!
(Juan Ramón Jiménez)
Illustration: Kristoffer Zetterstrand
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Posted by arbrealettres sur 9 août 2018
En moi il insuffla son esprit.
C’est pourquoi tout m’est si difficile.
Les étoiles passent par mon ciel et ne me laissent
aucun repos.
Et de par mon âme roulent les brumes obscures de la création.
Ma journée est emplie de lumière, ma nuit sans limites.
Je suis l’homme. A moi est arrivé l’effroyable.
Sa propre âme qu’il a insufflée en moi.
***
I mig blåste han in sin ande.
Därför är allting så svårt för mig.
Stjärnorna vandrar över min himmel och ger mig ingen ro.
Och genom min själ vältrar dunkla skapelsetöcken.
Min dag är full av ljus, min natt är utan gräns.
Jag är människan. Mig hände det fruktansvärda
att han blåste in sin egen själ i mig.
(Pär Lagerkvist)
Illustration: William Blake
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Posted by arbrealettres sur 3 décembre 2016
Se ramasse au fond du Temps
Le secret des longues routes
Visages emplis de vent
Marais ouverts au soleil
Promenade d’un enfant
J’entends le bruit sec des feuilles
Sillons abandonnés où rouillent des charrues
Sombres forêts perdues où passait une fille
Et ses cheveux d’ardoise et ses mains de genêts
Le soir est écarté aux limites du ciel
L’immobilité me convient
Alors les mots
comme des bulles
montent.
(Georges Jean)
Illustration: ArbreaPhotos
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Posted by arbrealettres sur 8 juin 2016

Trois marches conduisent
jusqu’à la berge:
eaux courantes
pierres immobiles.
Une barque
flûte lointaine chantant
sur le vide des eaux.
Collines et monts se chevauchent
et se perdent où l’oeil n’atteint pas
– sous la paume rêche des orages.
A mi-pente
dans le silence
trois bouleaux
– musique parfaite.
On peut fermer les yeux.
Des reflets de la lumière
sur toute chose
rien ne saurait se perdre.
***
Les rives posent
leurs mains de terre
sur le blanc des eaux.
La cabane est vide.
Face au ciel là-bas
un homme rêve ou dort
dans l’oeil plissé d’une barque.
Où sont les limites du monde?
(Jean-Paul Hameury)
Illustration
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Posted in poésie | Tagué: (Jean-Paul Hameury), barque, berge, blanc, bouleau, cabane, chanter, chevaucher, ciel, colline, conduire, courant, dormir, eau, fermer, flûte, homme, immobile, limites, lumière, main, marche, mi-pente, monde, musique, oeil, orage, paume, perdre, pierre, plissé, rêver, reflet, rive, terre, vide, yeux | 6 Comments »
Posted by arbrealettres sur 25 août 2015
Pas de limites à la forêt de liens
qui s’étend entre moi et ce désert –
la réalité
(Adonis)
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Posted in poésie | Tagué: (Adonis), désert, forêt, Liens, limites, moi, réalité | 2 Comments »