NOCTURNE EST LA MER SOUS L’ÉTINCELLEMENT
Tant d’obscure parole dissoute dans la lumière –
Graniteuse présence, si sombre son creusement
Dans les cavernes de l’oeil!
(Lorand Gaspar)
Posted by arbrealettres sur 27 août 2022
NOCTURNE EST LA MER SOUS L’ÉTINCELLEMENT
Tant d’obscure parole dissoute dans la lumière –
Graniteuse présence, si sombre son creusement
Dans les cavernes de l’oeil!
(Lorand Gaspar)
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Posted by arbrealettres sur 21 juillet 2022
Dauphins, poulpes, poissons
fraîcheur de lin, de roseaux, d’oliviers
tremblement du jour dans une couleur
joie d’une ligne qui bouge encore
et je rêve à cette main entre milliards
de mains, étonnée, heureuse –
et je ne sais quoi, un pigment
qui fait que l’âme respire,
que voit la vie, ces choses qui
viennent à mes doigts
et mourront une fois encore –
(Lorand Gaspar)
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Posted by arbrealettres sur 22 août 2018
Le réel « total », le seul réel véritable,
n’est accessible qu’à l’intuition poétique
(les grands philosophes, les grands mystiques et quelques grands scientifiques sont des poètes),
qui par une approche sans cesse renouvelée,
par des chemins si différents jette, dans ses meilleurs moments,
une lumière instantanée,
inexplicable sur ce qui n’a pas de visage…
(Lorand Gaspar)
Découvert chez Lara ici
Illustration: Mustapha Merchaoui
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Posted by arbrealettres sur 9 août 2018
comprendre vraiment ce qu’est être ici
nuage, martinet, homme ou caillou —
c’est ainsi dans les moments les plus simples
que le dire s’enracine en son vivre —
puisse la saveur du jour dans la gorge
portée par l’ouverture trouvée,
pour d’autres parmi les herbes renaître
(Lorand Gaspar)
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Posted by arbrealettres sur 20 juin 2018
DEPUIS TANT D’ANNÉES
Depuis tant d’années je lave mon regard
dans une fenêtre où ciel et mer
depuis toujours sont sans s’interrompre
où leurs vies sont un, sont innombrables
sont une fois encore dans mon âme
un champ magnétique d’épousailles
une goutte de lumière-oiseau.
Depuis tant d’années je lave mon regard
à la première couleur si fraîche
sur les lèvres humides de nuit
d’être la peau et d’être la pierre
où mes doigts rencontrent le secret,
ce savoir qu’ils sont et celui qui est
des tonnes infinies de lumière.
Du plus pâle au tranchant du plus sombre
sans s’interrompre entre sang et pensée
entre feuille pinceau étendue
corps de liquide musique à jamais
(Lorand Gaspar)
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Posted by arbrealettres sur 29 avril 2018
Dans les plis de la lumière
Non, je ne suis pas en exil,
chez moi dans le jaillissement
dans la chute et dans l’usure
dans le diamant et la pacotille
chez moi dans la jubilation des eaux et des airs
et comment parler du mouvement sans bornes
sous les averses d’averses de photons
les vitesses de tant de rayonnements
dans la fraîcheur fragile du verger en fleur
rencontré ce matin de février sans nombre
dans l’éventail d’années et d’années de lumière —
je suis le marcheur qui respire l’ouvert
de tous ses poumons et dont le corps-cerveau
compose des images, musiques et langues,
je suis celui qui chante dans le chant
hors métrique et hors vocabulaire
les matins de toute vie et les soirs
et les nuits de solitude peuplées
de pensées qui s’envolent de leurs fenêtres
de tout ce qui se déplie, telles les eaux
que parcourt un battement d’aile dans la nuit
de l’eau solidaire de celui qui dort,
comme de celui qui écoute le poème au-dedans, au-dehors
(Lorand Gaspar)
Découvert chez Lara ici
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Posted by arbrealettres sur 18 avril 2018
Illustration: Alwy Fadhel
CONNAISSANCE DE LA LUMIÈRE
Nos rivières ont pris feu!
Un oiseau parfois lisse la lumière —
ici il fait tard.
Nous irons par l’autre bout des choses
explorer la face claire de la nuit —
(Lorand Gaspar)
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Posted by arbrealettres sur 18 avril 2018
Illustration: Katarina Smuraga
ce matin qui vient se poser si frais dans tes yeux
tout pleins encore de fragiles porcelaines
le jour poreux
son long baiser de laine
tout ce corps resté pour nuit quelque part.
(Lorand Gaspar)
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Posted by arbrealettres sur 17 avril 2018
Illustration
je voulais qu’on m’aime —
mendiant exact aux fêtes de lumière
usé de gris et de blasphèmes.
Il me reste de cette chair les arêtes
de tant d’élancements —
(Lorand Gaspar)
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