Posts Tagged ‘lucarne’
Posted by arbrealettres sur 20 janvier 2023

Un jour lointain
Les oiseaux
se dépouillent
de leurs voix
sous les feuillages
la pluie
sur l’herbe
écrit tendrement la tulipe
dans les hautes lucarnes
où pousse l’hirondelle
un jour lointain
des larmes blanches
tressées comme une coiffure une odeur
retire l’étoile
du nid
***


(Salih Diyab)
Recueil: Poésie Syrienne contemporaine
Traduction:de l’Arabe par Saleh Diab
Editions: Le Castor Astral
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Salih Diyab), écrire, blanc, coiffure, feuillage, haut, herbe, hirondelle, jour, larme, lointain, lucarne, nid, odeur, oiseau, pluie, pousser, retirer;étoile, se dépouiller, tendre, tresser, tulipe, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 23 juillet 2022

J’ai ouvert la porte
J’ai vu cent mondes
Par une lucarne
J’ai fermé la porte à clef
Et me suis couché
(Pierre Albert-Birot)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Pierre Albert-Birot), clef, coucher, lucarne, monde, ouvrir | 3 Comments »
Posted by arbrealettres sur 29 mai 2020

L’homme assis dans l’escalier
des heures durant
médite la beauté malheureuse
marches et rampe sont de chêne
à trous de vers et cire dure.
Il saisit la main dans les ombres calmées
d’une femme fragile.
Si par la lucarne le couple regardait
il verrait qu’entourent des champs arides
l’arc de triomphe romain
ce jour-là haut vestige,
à couleur du pain brûlé.
(Jean Follain)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Jean Follain), arc de, arc de triomphe, assis, beauté, brûlé, chêne, ciré, escalier, femme, fragile, lucarne, méditer, pain, romain, saisir, ver, vestige | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 19 avril 2020
Evanescence noisette. Un filet d’eau dans la gouttière.
Lumière athlétique de la mer sur le seuil de la pierre,
Sur la mer aussi, et sur le calme des pignons et des toits.
Lucarnes blanchies. Haies brûlantes comme l’âtre.
Chaises à quatre pattes. Un dressoir garni sous l’épart.
Poésie fossile de la plaque et de l’ardoise.
Le désir en ses douves, somnolent, tranquille –
Pareil au cormoran repu sur le rocher de midi,
Exilé, accordé au grand scintillement.
Entre à nouveau dans tout cela, adulte de la solitude,
Passeur du silence, présence précise
Que tu avais sentie se dérober la première fois.
***
Hazel stealth. A trickle in the culvert.
Athletic sealight on the doorstep slab,
On the sea itself, on silent roofs and gables.
Whitewashed suntraps. Hedges hot as chimneys.
Chairs on all fours. A plate-rack braced and laden.
The fossil poetry of hob and slate.
Desire within its moat, dozing at ease –
Like a gorged cormorant on the rock at noon,
Exiled and in tune with the big glitter.
Re-enter this as the adult of solitude,
The silence-forder and the definite
Presence you sensed withdrawing first time round.
(Seamus Heaney)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Seamus Heaney), ardoise, évanescence, cormoran, désir, eau, exilé, filet, fossile, lucarne, lumière, mer, noisette, pierre, poésie, repu, se dérober, silence, solitude, somnolent, toit | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 28 décembre 2019
Débusque ce battement-de-nous
gravé dans l’énigme
Sacre l’éphémère
Reconnais la rencontre
Explore cette trame-de-nous
où l’univers s’avive
Le coeur percé de lucarnes
remonte les soirs muets.
(Andrée Chedid)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Andrée Chédid), énigme, éphémère, battement, coeur, débusquer, explorer, grave, lucarne, muet, nous, reconnaître, remonter, rencontre, sacrer, soir, trame | 4 Comments »
Posted by arbrealettres sur 1 septembre 2019

Le grenier
… Il est noir, l’escalier,
L’escalier qui monte au grenier,
au grenier où le plancher craque
C’est un endroit que l’on aime beaucoup.
La nuit s’y attarde ; on y trouve de tout :
Vieux livres, souvenirs, chapeaux à claque,
Et des rats sortant de leur trou.
On a peur ; il fait noir ; le plancher craque.
C’est bon d’être là, sous les tuiles,
seul et tranquille,
Pour avoir peur et pour penser.
La lucarne est garnie de vitres, bien ternes
avec des toiles d’araignées.
On l’ouvre sur la campagne moderne,
Quand on ne veut plus vivre avec le passé.
(Carlos Larronde)
Illustration
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Carlos Larronde), aimer, araignée, campagne, chapeau, craquer, escalier, grenier, livre, lucarne, noir, nuit, passé, penser, peur, plancher, rat, seul, souvenir, tranquille, tuile | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 30 juillet 2019

DEUX CHEVAUX
Deux chevaux arrêtés au sommet d’une côte.
L’un d’eux, avec douceur, s’est rapproché de l’autre
Et lui a raconté quelque chose à l’oreille.
Son propos pacifique évoquait des merveilles
Et j’ai vu son haut front d’animal s’éclairer.
— « Patience, a-t-il dit. Gardons-nous d’oublier
Qu’il est un monde où les chevaux n’ont plus de charge,
Un monde où l’on est libre, où l’horizon est large,
Un monde où l’on peut vivre heureux, à gambader
Avec d’autres chevaux amis, dans les vergers.
Ne dors pas, cette nuit, dans l’écurie obscure.
Détourne tes regards des misérables murs
Et de la crèche oblique où ta faim se repaît.
Ne mange pas, non plus, comme un cheval épais.
Veille longtemps, et tu verras, par la lucarne,
Des chevaux bleus courir dans le ciel plein d’étoiles ».
Ce voeu d’évasion, hélas, s’arrête ici.
Un homme est survenu. L’attelage est parti.
Les chevaux, dans le vent, branlaient leurs lourdes têtes
Emportant, loin de moi, leur univers de bêtes.
(Armand Bernier)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Armand Bernier), arrêté, attelage, étoile, bête, branler, côte, chargé, cheval, courir, douceur, emporter, heureux, lucarne, merveille, oublier, pacifique, patience, raconter, se rapprocher, univers, veiller, vent, verger | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 27 mars 2019

le bonheur était au grenier
paré de toiles d’araignées
par la lucarne entrait la lune
et le frisson par l’escalier
on avait peur d’être surpris
par un fantôme ou bien par une
grand-mère folle au regard gris
la bougie s’éteignait la lune
glissait sur un meuble branlant
nos mouvements devenaient lents
pendant que nos coeurs palpitaient
l’un de nous ouvrait la lucarne
sur les mystères de l’été
qui nous déléguaient la lucane
(Jean-Claude Pirotte)
Recueil: Gens sérieux s’abstenir
Traduction:
Editions: Le Castor Astral
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Jean-Claude Pirotte), araignée, bonheur, bougie, coeur, escalier, fantôme, fou, frisson, glisser, grand-mère, grenier, gris, lent, lucarne, lune, mouvement, mystère, palpiter, paré, peur, regard, s'éteindre, surpris, toile | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 11 février 2019

Illustration
EXPÉRIENCE
Au début de 1666 Newton
prépara un prisme de verre
et l’introduisit par l’ouverture
dans la porte de la lucarne.
***
ESPERIENZA
All’inizio del 1666 Newton
preparò un prisma di vetro
e lo introdusse nel buco
aperto dentro lo sportello del lucernario.
(Leonardi Sinisgalli)
Recueil: Oubliettes
Traduction: Thierry Gillyboeuf
Editions: Atelier La Feugraie
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Leonardi Sinisgalli), expérience, lucarne, Newton, ouverture, porte, prisme, verre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 18 novembre 2018
Percé de lucarnes
Débusque ce battement-de-nous
gravé dans l’énigme
Explore cette trame-de-nous
où l’univers s’avive
Le coeur percé de lucarnes
Reconnais la rencontre
Sacre l’éphémère.
(Andrée Chedid)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Andrée Chédid), énigme, éphémère, coeur, débusquer, explorer, lucarne, percé, reconnaître, rencontre, s'aviver, sacrer, univers | Leave a Comment »