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Posts Tagged ‘lui’

Les jeunes époux (Halwâ al-Abbâr « al-Miknâsiyya »)

Posted by arbrealettres sur 22 juillet 2022




Les jeunes époux

Combien souffrent les jeunes époux,
quand, dos à dos et en silence,
l’orgueil les empêche de se réconcilier !

Mais quelle joie quand soudain ils se retournent
et mettent fin à la querelle d’amour :
elle en lui, lui en elle !

(Halwâ al-Abbâr « al-Miknâsiyya »)

 

 

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«Lui et Moi» (Mahmoud Darwich)

Posted by arbrealettres sur 24 mars 2022


Mur_de_Berlin-2

 

«Lui ou Moi»
Ainsi débute la guerre. Mais
Elle s’achève par une rencontre embarrassante,
«Lui et Moi»

(Mahmoud Darwich)

 

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Envolée! (Pierre Albert-Birot)

Posted by arbrealettres sur 13 juillet 2021



c’est lui?
ça luit!
c’est elle?
c’est aile!
Attend…
Trop tard…
envolée!

(Pierre Albert-Birot)


Illustration: Gaëlle Boissonnard

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Coeur de l’automne (Takahama Kiyoshi)

Posted by arbrealettres sur 15 juin 2021



Lui un mot Moi un mot
Coeur de l’automne!

(Takahama Kiyoshi)

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N’atteindrons-nous jamais à la joie infinie? (Francis Jammes)

Posted by arbrealettres sur 30 janvier 2021



Illustration: Marc Chagall
    
ELLE
N’atteindrons-nous jamais à la joie infinie?

LUI
Rien n’est plus doux pour moi que ta chair dans la nuit.

(Francis Jammes)

 

Recueil: Clairières dans le Ciel
Traduction:
Editions: Gallimard

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Je ne demande qu’à rester (Eugène Guillevic)

Posted by arbrealettres sur 8 décembre 2020




Illustration: ArbreaPhotos
    
Je ne demande qu’à rester
À cet endroit où je me trouve.

Je cherche à le posséder

Dans son tout et dans ses détails
Jusqu’à me confondre avec lui

Ou, mieux, le confondre avec moi.

(Eugène Guillevic)

 

Recueil: Art poétique précédé de Paroi et suivi de Le Chant
Traduction:
Editions: Gallimard

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Lui et le saule (Pierre Albert-Birot)

Posted by arbrealettres sur 27 juillet 2020



Lui et le saule il se l’aime tant
Mais elle reste froide
Ses cheveux sont trop longs dit-elle
Et puis quoi faire de ce grand désolé
Moi qui ne pense qu’à rire

(Pierre Albert-Birot)

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La voie du dehors (Serge Pey)

Posted by arbrealettres sur 23 juillet 2020



 

Natalia Syuzeva 391c88

La voie du dehors est un espace
où Toi et Moi se regardent
La voix du dedans est un espace
où toi et moi se rencontrent

Toi et moi font Lui
même si Lui ne le sait pas
en ne sachant qui est Toi et qui est Moi

Toi et Moi font Nous
et pourtant Lui n’est pas le Nous

Les pronoms personnels
sont des réponses à nos verbes
Mais le verbe est le mystère
de ce qui nous conjugue
dire par exemple
je Vous Tutoie
est impossible
et pourtant nous le disons
comme je Te Vouvoie

La destruction
des pronoms personnels
est la condition
de la conjugaison du Verbe

(Serge Pey)

Illustration: Natalia Syuzeva

 

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LUI (Angèle Vannier)

Posted by arbrealettres sur 1 mai 2020



LUI

Il se passait de chat de cheval et de chien
Il se passait de feu il se passait de pain
Il se passait de fleurs il se passait de fruits
Il se passait de jour il se passait de nuit
Il se passait de rire il se passait de larme
Il se passait d’église il se passait de femme

Mais les gens très bien renseignés
Aimaient beaucoup à raconter
Qu’il ne se passait pas
De ce silence là
Permis aux dieux logeant au front des tours

Et pourtant je ne sais
S’il l’aurait échangé
Contre un seul trèfle à quatre feuilles
Ou contre un seul brin de muguet.

(Angèle Vannier)

Illustration

 

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Embrasse-moi (Jacques Prévert)

Posted by arbrealettres sur 15 février 2020




    
Embrasse-moi

C’était dans un quartier de la ville lumière
Où il fait toujours noir où il n’y a jamais d’air
Et l’hiver comme l’été là c’est toujours l’hiver
Elle était dans l’escalier
Lui à côté d’elle, elle à côté de lui
C’était la nuit
Et elle lui disait
Ici il fait noir
Il n’y a pas d’air
L’hiver comme l’été c’est toujours l’hiver
Le soleil du bon dieu ne brille pas de notre côté
Il a bien trop à faire dans les riches quartiers
Serre-moi dans tes bras
Embrasse-moi
Embrasse-moi longtemps

Embrasse-moi
Plus tard il sera trop tard
Notre vie c’est maintenant
Ici on crève de tout
De chaud de froid
On gèle on étouffe
On n’a pas d’air
Si tu cessais de m’embrasser
Il me semble que j’mourais étouffé
T’as quinze ans j’en ai quinze
À nous deux on a trente
À trente ans on n’est plus des enfants
On a bien l’âge de travailler
On a bien celui de s’embrasser
Plus tard il sera trop tard
Notre vie c’est maintenant
Embrasse-moi !

(Jacques Prévert)

 

Recueil: Embrasse-moi
Traduction:
Editions: Gallimard

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