Aux regards de l’homme
les yeux de la femme répondent
de deux façons:
Oui, mais non, ou:
Non, mais oui.
(Henri-Frédéric Blanc)
Posted by arbrealettres sur 26 septembre 2022
Aux regards de l’homme
les yeux de la femme répondent
de deux façons:
Oui, mais non, ou:
Non, mais oui.
(Henri-Frédéric Blanc)
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Posted by arbrealettres sur 20 juillet 2022
RELIEFS
La pluie aux pieds danseurs, aux longs cheveux,
les chevilles mordues par la foudre,
la pluie descend accompagnée par les tambours :
le maïs ouvre les yeux et croît.
(Octavio Paz)
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Posted by arbrealettres sur 3 juin 2022
La femme serre la galette de maïs sur son ventre
La violence de la moisson s’agite dans sa chair
Elle traverse à pas lent la mémoire en quête de l’amant
Son pied s’enfonce dans les légendes chaque fois plus profond
Nulle fatigue n’alourdit ses membres
Nulle angoisse n’entame le soir épandu sur les branches
Mais d’une étrange faim ses entrailles se nouent
(Jean-Max Tixier)
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Posted by arbrealettres sur 9 mai 2022
Entre l’ombelle et le maïs,
Le noisetier et le hêtre,
Cette alliance fut conclue
Pour la plus fraîche odeur,
Pour la paix du regard
Qui feront verdir ce pré
Tout au creux de la mémoire.
(Georges-Emmanuel Clancier)
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Posted by arbrealettres sur 3 novembre 2021
PLÉNITUDE
Le jour est un fruit de septembre
Doré comme le pampre du maïs enflé
Qu’on suspend au clou de la grange
Et la sève se repose sur ses cendres.
L’homme rit sous un chapeau de sommeil,
La femme sait que son sein est un boisseau
Sur la paix grasse des glanures, lève
La moisson mobile des étourneaux.
(Rina Lasnier)
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Posted by arbrealettres sur 24 novembre 2020
Accorde-nous de boire l’eau céleste
Aussi pure que les perles de crapaud
sous l’éclair de la lune
De surgir une fois encore du sol
Des chairs meurtries au gré de la tige
du bambou réduite aux os
De ne pas oublier le cou du cygne
Plus tendre qu’un rêve de paradis
au cœur de la foule en perdition
De perpétuer les mots non dits à jamais
Lèvres d’iris effleurées par la brise
émanant du volcan d’origine
« Nous reverrons-nous un jour ? » « Mais… »
(François Cheng)
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Posted by arbrealettres sur 2 juillet 2020
Sais-tu pourquoi la vieille femme chante?
Elle a soixante ans et six petits-enfants à nourrir
Ses fils et leurs femmes sont dans le Sud à la mine d’or
Chaque jour elle trait la chèvre et vend le lait
Pour acheter du savon et laver les enfants
Elle leur donne à manger et attache la chèvre
Le soir auprès du feu elle leur conte les histoires d’autrefois
Je sais pourquoi la vieille femme chante
Sais-tu quand la vieille femme s’endort?
Elle se repose dans l’ombre, la nuit elle pense
Au lendemain: donner à manger aux enfants et faire paître la chèvre
Sarcler le jardin et arroser les plants de fève
Réparer le chaume du toit et préparer la grange
Piler le mil et le maïs, vanner, allumer le feu…
Je ne sais pas quand la vieille femme s’endort
Sais-tu pourquoi la vieille femme boite?
Elle va chercher l’eau le matin
au puits qui est si loin
Chercher le bois avec sa hache
à la forêt qui est si loin
Elle va au champ chercher des feuilles de courge
laissant la chèvre à l’attache près du puits
Elle rentre vite à la maison préparer le repas des enfants
Je sais pourquoi la vieille femme boite.
(Lupenga Mphande)
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Posted by arbrealettres sur 17 juin 2020
VISION DE KEROUZAC’H
Le soleil dépoitraillé
une mangeaille d’eau et de maïs
et puis à faire hurler les oiseaux
le massage des sapins
la flamboyance du vent.
(Paol Keineg)
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Posted by arbrealettres sur 16 avril 2019
Dans le Paris de Notre-Dame
De Notre-Dame de Paris
Y a un clochard qu’en a plein le dos
De porter Notre-Dame sur son dos
Il se prend pour Quasimodo
Regarde en l’air, la vie qui grouille
Au lieu de faire des ronds dans l’eau
Tu peux pas vivre comme une grenouille
Moitié sur terre, moitié sur l’eau
Moi, je préfère rester là-haut
Dans le jardin de Notre-Dame
Où l’on se fait de bons amis
Y a qu’à se promener chaque matin
Un peu de maïs au creux des mains
Les pigeons, moi, je les aime bien
Les péniches
Se fichent
Des pigeons de la Cité
Goélettes
Mouettes
Elles n’ont que ça dans l’idée
Oui, mais autour de Notre-Dame
Y a des voyages à bon marché
Et ces petits coins où le bonheur
Empêche les maisons de pousser
On l’appelle « Marché aux fleurs »
Henri Quatre
Verdâtre
Aime sous son verre de gris
La vieille flèche
Qui lèche
Le plafond gris de Paris
Et toi, sous le pont de Notre-Dame
Regarde en l’air, tu comprendras
Que si tout le monde faisait comme toi
Dans ton pinard y’aurait de la pluie
Même les ponts, ça se construit
Car pour aller de Notre-Dame
De Notre-Dame jusqu’à Paris
Il a bien fallu se mettre au boulot
Et porter de pierres sur son dos
Pour passer par-dessus l’eau
Voilà pourquoi Paris s’enroule
S’enroule comme un escargot
Pourquoi la terre s’est mise en boule
Autour des cloches du parvis
De Notre-Dame de Paris
(Edmond Bacri),(Marius Herschkovitch)
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