Une cabane
dans un arbre
se souvient de rires
d’enfants.
Elle fut construites
par des mains
malhabiles
et par des coeurs
trop grands.
Des oiseaux y nichent –
souvent.
(Daniel Leduc)
Traduction:
Editions: Rue du Monde
Posted by arbrealettres sur 29 juin 2022
Une cabane
dans un arbre
se souvient de rires
d’enfants.
Elle fut construites
par des mains
malhabiles
et par des coeurs
trop grands.
Des oiseaux y nichent –
souvent.
(Daniel Leduc)
Posted in poésie | Tagué: (Daniel Leduc), arbre, cabane, coeur, construire, enfant, grand, main, malhabile, nicher, oiseau, rire, se souvenir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 novembre 2019
Il Changeait La Vie
C’était un cordonnier, sans rien d’particulier
Dans un village dont le nom m’a échappé
Qui faisait des souliers si jolis, si légers
Que nos vies semblaient un peu moins lourdes à porter
Il y mettait du temps, du talent et du coeur
Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
Et loin des beaux discours, des grandes théories
A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui
Il changeait la vie
C’était un professeur, un simple professeur
Qui pensait que savoir était un grand trésor
Que tous les moins que rien n’avaient pour s’en sortir
Que l’école est le droit qu’a chacun de s’instruire
Il y mettait du temps, du talent et du coeur
Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
Et loin des beaux discours, des grandes théories
A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui
Il changeait la vie
C’était un p’tit bonhomme, rien qu’un tout p’tit bonhomme
Malhabile et rêveur, un peu loupé en somme
Se croyait inutile, banni des autres hommes
Il pleurait sur son saxophone
Il y mit tant de temps, de larmes et de douleur
Les rêves de sa vie, les prisons de son coeur
Et loin des beaux discours, des grandes théories
Inspiré jour après jour de son souffle et de ses cris
Il changeait la vie
(Jean-Jacques Goldman)
Posted in poésie | Tagué: (Jean-Jacques Goldman), école, bonhomme, changer, coeur, cordonnier, cri, discours, droit, inspiré, joli, léger, loupé, lourde, malhabile, prison, professeur, rêve, rêveur, s'instruire, souffle, soulier, talent, temps, théorie, trésor, vie, village | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 30 octobre 2019
À moi qui souffrais,
Ce garçon plus jeune de cinq ans
Entreprit d’offrir
Dans le soir l’émotion vive
De sa flûte malhabile
(Yosano Akiko)
Posted in poésie | Tagué: (Yosano Akiko), émotion, entreprendre, flûte, garçon, jeune, malhabile, offrir, soir, souffrir, vif | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 20 novembre 2015
Petit poulain
Petit poulain
Est né ce matin :
Aux premières gouttes de rosée,
Sur le monde il a posé
Un regard étonné.
Longues jambes graciles,
Encore malhabiles,
Grands yeux sombres et veloutés…
Déjà, chancelant,
Et encore tout tremblant,
Il a risqué ses premiers pas,
Et pris son premier repas
Entre les jambes de Maman…
Il est déjà bien assuré,
Bientôt, il va gambader
Et découvrir, avec ses frères
L’étendue des grands prés,
Les merveilles de la terre…
Miracle de beauté,
Sous le soleil de l’été,
Petit poulain va s’élancer !
(Mireille Gaglio)
Posted in poésie | Tagué: (Mireille Gaglio), assuré, étendue, étonné, beauté, chancelant, découvrir, gambader, gracile, malhabile, maman, merveille, miracle, naître, poulain, pré, s'élancer, velouté | 5 Comments »
Posted by arbrealettres sur 3 novembre 2015
NUIT
Étrange berger,
Berger curieux,
Sur une immense lande debout,
D’une main malhabile
J’ai contre le ciel
Lancé mon caillou.
Puis j’ai regardé les nuages ;
Je suis descendu d’eux ; en eux je traîne encore.
*
Je me suis occupé de la fuite des saisons,
Des fuyantes fraîcheurs des sources,
J’ai gardé près de moi le corps émouvant, chancelant
Des plantes penchantes
Je sens directement avec mon âme d’enfant
Une fleur, un papillon, un caillou, une étoile libre
Un ciel neuf chaque nuit et que nul ne pille.
La liberté des étoiles me tourmente.
Je n’ai pas altéré les fraîcheurs des sources,
J’ai cherché le spontané, le mouvement purifié,
Des nuages, des arbres, des cieux agités ;
Les instants du monde qui me furent donnés
Je me suis en eux caché.
*
Je suis seul et je chante pour ma joie ;
Une fleur, un caillou, une bête abritée dans les fourrés,
Un pan de la tremblante robe du ciel, un pan de l’eau dansante
Composent mon pouvoir, mon bruit, ma liberté
Ils savent en moi plus haut que moi chanter.
*
Je suis libre des conseils vulgaires ;
Mon secret, c’est qu’il n’y a rien que la liberté
Fuyante des étoiles et qu’il faut se courber
Chaque soir avec la beauté des cieux
Je tends en fou le bol des fontaines
Où tombent le temps, le ciel, la plaine.
Qu’ils tombent, moins lourds qu’un pleur,
Que n’y tombent ni songes ni peines !
*
Quand la brume passe en croupe au corps d’un cheval blanc,
Le soleil étonné grandit.
(Armand Robin)
Posted in poésie | Tagué: (Armand Robin), âme, émouvant, étonné, étrange, beauté, berger, caché, caillou, chancelant, chanter, cheval, descendre, enfant, fontaine, fou, fraîcheur, fuite, fuyante, joie, lancer, libre, malhabile, nuage, nuit, papillon, peine, regarder, saison, seul, soleil, songe, source, traîner | Leave a Comment »