Posts Tagged ‘marcheur’
Posted by arbrealettres sur 27 février 2022

Oracle pour toi seule,
je t’aurai menti par amour
sur les choses de ce monde,
ne te laissant jamais en manque
d’épopées ni de féeries
et plus tu y croyais,
et plus je te mentais.
Je ne regrette pas
tous ces songes inventés.
Il y a un temps pour l’illusion
qui nous permet d’aimer la vie.
Je te l’ai accordé.
J’ai couvert ton enfance
d’un rideau protecteur
d’images, de berceuses,
et de personnages légendaires.
Comme les champs de lavande
cachent un temps au marcheur
1a puanteur des villes.
(Lyonel Trouillot)
Recueil: Le doux parfum des temps à venir
Traduction:
Editions: Actes Sud
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Posted in poésie | Tagué: (Lyonel Trouillot), accorder, aimer, amour, épopée, berceuse, cacher, champ, chose, couvrir, croire, enfancenoracle, féerie, illusion, image, inventer, jamais, laisser, lavande, légendaire, manque, marcheur, mensonge, mentir, monde, permettre, personnage, protecteur, puanteur, regretter, rideau, seul, temps, vie, ville | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 janvier 2022

Illustration: Ndary Lo
« Je ne penserai rien », dit le marcheur.
La marche, grand lavement de l’esprit.
« Mais que salubre est le vent! »
(Sylvain Tesson)(Arthur Rimbaud)
Recueil: Un été avec Rimbaud
Traduction:
Editions: Equateurs France Inter
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Posted by arbrealettres sur 6 octobre 2021

Illustration: Silvia Leveroni Calvi
La lumière crépusculaire
descend lentement au jardin
sur les pas du marcheur.
L’exercice n’est pas difficile alors :
il suffit de laisser reposer
toutes ses forces
(Gérard Bocholer)
Recueil: Le poème Exercice spirituel
Traduction:
Editions: Ad Solem
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Posted in poésie | Tagué: (Gérard Bocholer), crépusculaire, descendre, difficile, exercice, force, jardin, laisser, lentement, lumière, marcheur, pas, reposer, suffire | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 26 octobre 2020

Le grand hiver libère ses chevaux de frise
Au ciel craquant
Que des oiseaux traversent
Brandons
Que lancerait par jeu
On ne sait quel dieu
Amant de la rigueur
Marcheur impénitent
Tiens-toi droit et ferme
N’y a-t-il rien à voir par là-haut
Que ce bleu riverain qui se dilate
Et pèse aux branches
Comme un fruit
(Jean-Marie Barnaud)
Découvert ici: http://laboucheaoreilles.wordpress.com/
Recueil: Sous l’imperturbable clarté
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Jean-Marie Barnaud), amant, bleu, branche, brandon, Dieu, droit, fermé, fruit, grand, hiver, impénitent, jeu, lancer, là-haut, marcheur, oiseau, peser, riguer, riverain, se dilater, se tenir, traverser, voir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 15 novembre 2019
![Eugeniusz Zak - Tutt'Art@ (3) [1280x768]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2013/12/eugeniusz-zak-tuttart-3-1280x768.jpg?w=881&h=655)
LE MARCHEUR
VOUS NE ME VOLEREZ PAS
Vous ne me volerez pas mon plaisir.
Vous pouvez m’interdire vos femmes, croiser vos filles,
M’abandonner comme une portée de chats,
Me faire payer des prix exorbitants vos zincs.
Vos douches ne me vendangeront pas.
Vous me masquerez l’écolière, l’odeur de myrrhe des pupitres,
Vous cacherez ses cahiers de peur que je les érige.
Vous voulez des murs nets.
Vous ne m’empêcherez pas de prendre de biais, la nuit,
De jouer avec vos chambres, de vouloir nerveux vos livres.
J’ouvre les fenêtres d’une maison que j’ai voulu déserte,
Dingue de chèvrefeuille, légère, vénéneuse comme un ange.
(Yves Martin)
Illustration: Eugeniusz Zak
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Posted in poésie | Tagué: (Yves Martin), abandonner, ange, écolière, ériger, chèvrefeuille, croiser, douche, empêcher, femme, fenêtre, fille, interdire, marcheur, nuit, ouvrir, payer, plaisir, pupitre, vénéneuse, voler | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 12 juin 2019

Seigneur Temps!
folles herbes!
marcheurs puissants!
(René Char)
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Posted by arbrealettres sur 29 juin 2018

L’image de la rue se divise pour moi en deux rectangles vitrés,
séparés par un mètre de mur opaque.
Chaque fois qu’un passant disparaît du premier créneau, je suis pris d’inquiétude
— si peu puis-je prévoir sous quelle forme il m’apparaîtra dans le second, s’il s’y présente jamais.
Il est vrai que la plupart des marcheurs
gardent la même identité dans les deux créneaux.
Comme, toutefois, ils ne surviennent dans le second qu’avec un irréparable retard,
mes soupçons ne se concentrent que davantage sur l’intervalle
où me les dissimule le fatal pan de maçonnerie.
(Petr Král)
Recueil: Cahiers de Paris
Traduction:
Editions: Flammarion
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Petr Král), apparaître, créneau, disparaître, dissimuler, forme, garder, identité, image, inquiétude, intervalle, irréparable, marcheur, mur, opaque, pan, prévoir, rectangle, retard, rue, séparé, se diviser, se présenter, soupçon, survenir, vitre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 mai 2018
Illustration: William Bouguereau
Que toucher dans le jour ?
Des passants pressés, des rêveurs
ou des ombres sur le pavé ?
On ne sait trop qui nous frôle.
D’anciens marcheurs volatilisés
ou des fées très légères…
(Jacques Izoard)
Recueil: Lieux épars
Traduction:
Editions: De la Différence
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Posted in poésie | Tagué: (Jacques Izoard), ancien, fée, frôler, jour, léger, marcheur, ombre, passant, pavé, pressé, rêveur, savoir, toucher, volatilisé | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 avril 2018

Dans les plis de la lumière
Non, je ne suis pas en exil,
chez moi dans le jaillissement
dans la chute et dans l’usure
dans le diamant et la pacotille
chez moi dans la jubilation des eaux et des airs
et comment parler du mouvement sans bornes
sous les averses d’averses de photons
les vitesses de tant de rayonnements
dans la fraîcheur fragile du verger en fleur
rencontré ce matin de février sans nombre
dans l’éventail d’années et d’années de lumière —
je suis le marcheur qui respire l’ouvert
de tous ses poumons et dont le corps-cerveau
compose des images, musiques et langues,
je suis celui qui chante dans le chant
hors métrique et hors vocabulaire
les matins de toute vie et les soirs
et les nuits de solitude peuplées
de pensées qui s’envolent de leurs fenêtres
de tout ce qui se déplie, telles les eaux
que parcourt un battement d’aile dans la nuit
de l’eau solidaire de celui qui dort,
comme de celui qui écoute le poème au-dedans, au-dehors
(Lorand Gaspar)
Découvert chez Lara ici
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Posted in poésie | Tagué: (Lorand Gaspar), aile, au-dedans, au-dehors, averse, battement, chute, diamant, exil, image, jaillissement, langue, lumière, marcheur, musique, ouvert, pacotille, parcourir, peuple, photon, pli, poème, respirer, solidaire, solitude, usure | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 28 avril 2018

Corps de sable
Battent les rives
Ton coeur sourd
Marcheur
Mouillé de vent
Dans l’ardent du jour
Ton visage
Danse
Un peu l’effacement futur
(Béatrice Douvre)
Recueil: Oeuvre poétique
Traduction:
Editions: Voix d’Encre
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