Merle,
non, oiseau bleu!
La branche bouge encore
(Jack Kerouac)
Recueil: L’effet haïku (Pascale Senk)
Editions: POINTS
Posted by arbrealettres sur 28 février 2023
Merle,
non, oiseau bleu!
La branche bouge encore
(Jack Kerouac)
Recueil: L’effet haïku (Pascale Senk)
Editions: POINTS
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Posted by arbrealettres sur 31 janvier 2023
Illustration: Catherine Fichaux
À chacun sa chanson
Le merle siffleur
Siffle de bon coeur,
La pie jacasse,
Le coucou répète « coucou ».
Le pic tapageur
Tape avec ardeur,
Le corbeau croasse,
La tourterelle roucoule
Et quand vient le crépuscule,
La chouette chevêche hulule.
(Corinne Albaut)
Recueil: Comptines des secrets de la Forêt
Traduction:
Editions: Actes Sud Junior
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Posted by arbrealettres sur 22 octobre 2022
« Ce que je n’entendrai jamais :
Le battement d’ailes d’un papillon
La chute des pétales d’une rose
Le courant de la rivière
Les pas du merle dans la neige. »
Voilà ce qu’écrivait un poète chinois
Au soir de sa vie
Alors qu’il avait pris l’habit,
le bâton et l’écuelle du moine
Pour racheter ses années futiles
à la cour de l’empereur.
(Emmanuel Moses)
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Posted by arbrealettres sur 21 juillet 2022
Posted in poésie | Tagué: (Thierry Cazals), charivari, dalle, hauteur, joie, magnolia, merle, monde, ombre, papillon, poids, rose, trimbaler, zigzag | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 18 juillet 2022
Viens, je te mettrai des boucles d’oreilles
de cerises
et je te montrerai les longues treilles
où volent des merles bleus et des grives.
Viens, c’est la saison des grandes chaleurs
et des fleurs.
Sur les fossés poudreux les carottes blanches
poussent : il y a encor deux ou trois pervenches.
Dans le fond des bois frais les oiseaux crient.
Le ciel cuit.
Dans les mares il y a des joncs longs,
et les grenouilles grises font des bonds.
Dans les endroits chauds et frais, vois les sources
qui sont douces.
Dans le terrain rouge, ou bien sur la mousse,
elles coulent près des abeilles rousses.
(Francis Jammes)
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Posted by arbrealettres sur 16 juillet 2022
Ô, Dis-moi la vérité sur l’amour
D’aucuns disent que l’amour est un petit garçon,
D’autres disent que c’est un oiseau,
D’aucuns disent qu’il fait tourner le monde,
D’autres disent que c’est absurde,
Et quand je demandai au voisin,
Qui feignait de s’y entendre,
Sa femme se fâcha vraiment,
Et dit qu’il ne faisait pas le poids.
Ressemble-t-il à un pyjama,
Ou au jambon dans un hôtel de la ligue anti-alcoolique ?
Son odeur rappelle-t-elle les lamas,
Ou a-t-il une senteur rassurante ?
Est-il épineux au toucher comme une haie,
Ou doux comme un édredon pelucheux ?
Est-il dur ou plutôt souple sur les bords ?
Ô, dis-moi, la vérité sur l’amour.
Nos livres d’histoire en parlent
Avec des petites notes ésotériques,
C’est un sujet assez ordinaire
Sur les navires transatlantiques ;
J’ai vu la question traitée
Dans le récit de suicides,
Et je l’ai même vu griffonné au dos
Des indicateurs de chemin de fer.
Hurle-t-il comme un berger allemand affamé,
Ou gronde-t-il comme une fanfare militaire ?
Peut-on l’imiter à la perfection
Sur une scie ou sur un Steinway ?
Chante-t-il sans frein dans les réceptions ?
N’apprécie-t-il que le classique ?
Cessera-t-il quand on veut la paix ?
Ô, dis-moi la vérité sur l’amour.
J’ai regardé dans la maison de vacances ;
Il n’y était même pas ;
J’essayai la Tamise à Maidenhead,
Et l’air tonique de Brighton.
Je ne sais pas ce que chantait le merle,
Ou ce que disait la tulipe ;
Mais il ne se trouvait ni dans le poulailler,
Ni sous le lit.
Peut-il faire des mimiques extraordinaires ?
Est-il souvent malade sur la balançoire ?
Passe-t-il tout son temps aux courses,
Ou gratte-t-il des bouts de cordes ?
A-t-il une opinion sur l’argent ?
Pense-t-il assez au patriotisme ?
Ses plaisanteries sont-elles vulgaires mais drôles ?
Ô, dis-moi la vérité sur l’amour.
Quand il viendra, viendra-t-il sans avertissement
Au moment où je me gratterai le nez ?
Frappera-t-il à ma porte un veau matin,
Ou me marchera-t-il sur les pieds dans l’autobus ?
Viendra-t-il comme le temps change ?
Son accueil sera-t-il aimable ou brutal ?
Bouleversera-t-il toute mon existence ?
Ô, dis-moi la vérité sur l’amour.
***
O Tell Me The Truth About Love
Some say love’s a little boy,
And some say it’s a bird,
Some say it makes the world go round,
Some say that’s absurd,
And when I asked the man next door,
Who looked as if he knew,
His wife got very cross indeed,
And said it wouldn’t do.
Does it look like a pair of pyjamas,
Or the ham in a temperance hotel?
Does its odour remind one of llamas,
Or has it a comforting smell?
Is it prickly to touch as a hedge is,
Or soft as eiderdown fluff?
Is it sharp or quite smooth at the edges?
O tell me the truth about love.
Our history books refer to it
In cryptic little notes,
It’s quite a common topic on
The Transatlantic boats;
I’ve found the subject mentioned in
Accounts of suicides,
And even seen it scribbled on
The backs of railway guides.
Does it howl like a hungry Alsatian,
Or boom like a military band?
Could one give a first-rate imitation
On a saw or a Steinway Grand?
Is its singing at parties a riot?
Does it only like Classical stuff?
Will it stop when one wants to be quiet?
O tell me the truth about love.
I looked inside the summer-house;
It wasn’t even there;
I tried the Thames at Maidenhead,
And Brighton’s bracing air.
I don’t know what the blackbird sang,
Or what the tulip said;
But it wasn’t in the chicken-run,
Or underneath the bed.
Can it pull extraordinary faces?
Is it usually sick on a swing?
Does it spend all its time at the races,
or fiddling with pieces of string?
Has it views of its own about money?
Does it think Patriotism enough?
Are its stories vulgar but funny?
O tell me the truth about love.
When it comes, will it come without warning
Just as I’m picking my nose?
Will it knock on my door in the morning,
Or tread in the bus on my toes?
Will it come like a change in the weather?
Will its greeting be courteous or rough?
Will it alter my life altogether?
O tell me the truth about love.
(Wystan Hugh Auden)
Recueil: Dis-moi la vérité sur l’amour suivi de Quand j’écris je t’Aime
Traduction: Gérard-Georges Lemaire et Béatrice Vierne
Editions: Du Rocher
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Posted by arbrealettres sur 28 juin 2022
Grande chamaillerie
Grande chamaillerie du pommier à l’osier,
du sureau au laurier. Une bagarre générale
entre les pies et les merles auxquels se joignent
les tourterelles. Les mésanges, les rouges-gorges,
les moineaux se sauvent, se cachent
dans le lierre du mur. Je n’en connaîtrai
jamais la cause. Elle doit être pourtant
de taille.
(Gérard Le Gouic)
Posted in poésie | Tagué: (Gérard Le Gouic), bagarre, cause, chamaillerie, connaître, laurier, lierre, mésange, merle, moineau, mur, osier, pie, pommier, rouge-gorge, se cacher, se joindre, se sauver, sureau, taille, tourterelle | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 mai 2022
Berceuse
Au fond des bois
Couleur de faine,
La feuille choit
Si doucement
Que c’est à peine
Si on l’entend.
À la fontaine,
Le merle boit
Si doucement
Que c’est à peine
Si on l’entend.
À demi voix,
Si doucement
Que c’est à peine
Si on l’entend,
Une maman
Berce la peine
De son enfant.
(Maurice Carême)
Posted in poésie | Tagué: (Maurice Carême), à demi voix, berceuse, boire, bois, doucement, enfant, entendre, feuille, fontaine, maman, merle, peine | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 27 mai 2022
NAITRE ET MOURIR
La colombe quel jour a-t-elle ouvert les ailes
Pour son premier essor à la lumière,
Et le merle quel beau matin a-t-il
Pour des cieux inconnus lancé son premier cri ?
Demande au piètre état civil
L’heure de ton premier soupir au monde :
Tu ne prendras jamais au merle, à la colombe,
Le secret simplement de naître et de mourir.
(Franz Hellens)
Posted in poésie | Tagué: (Franz Hellens), aile, état civil, cieux, colombe, cri, essor, inconnu, lumière, merle, mourir, naître, secret, soupir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 27 février 2022
L’horloge a sonné quatre coups,
l’horloge sonne le réveil;
la rosée tombe et déjà l’aube cède à l’aurore.
L’aurore agite ses mains roses;
les fenêtres des étables
qui s’allument une une
ont de grandes ombres qui passent
à leurs croisées,
et les cheminées des cuisines fument.
Des sabots claquent sur les pavés,
un merle siffle dans les noyers
et, par les portes entr’ouvertes,
on entend le souffle des vaches,
le mouvement de leurs mâchoires
le bruit des chaînes contre le râtelier.
(Charles-Ferdinand Ramuz)
Posted in poésie | Tagué: (Charles-Ferdinand Ramuz), agiter, aube, aurore, étable, bruit, céder, chaîne, cheminée, claquer, croisée, cuisine, déjà, entendre, entrouvert, fenêtre, fumer, horloge, main, matin, mâchoire, merle, mouvement, noyer, ombre, passer, pavé, porte, râtelier, réveil, rosée, rose, s'allumer, sabot, siffler, sonner, souffle, tomber, vache | Leave a Comment »