La demoiselle à l’ombrelle
Suit un chemin de couleur
En corsage de dentelle,
Une rose sur le coeur.
Elle descend vers la Seine
Qui scintille de chaleur
Et sa bouche-fleur égrène
Un air où l’amour se meurt.
Sous le chapeau à cerises
Ses cheveux – miel et soleil –
Frisent de blondeurs exquises
Quand ses yeux sourient au ciel.
L’ombre des osiers s’allonge.
Elle va, sans s’étonner
D’être une beauté de songe
Dans un tableau de Monet.
(Marc Alyn)