retouche à la route
ressort de la montre du monde
(Daniel Boulanger)
Posted by arbrealettres sur 12 juin 2020
Posted in poésie | Tagué: (Daniel Boulanger), monde, montre, ressort, route | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 janvier 2020
Lieu
Pense à toi endormie sur un
lit sur un oreiller, sur un
lit – le sol ou l’étendue
où tu es allongée. Ca suffit pour
parler j’ai maintenant de l’espace
et du temps comme une montre cassée.
(Robert Creeley)
Posted in poésie | Tagué: (Robert Creeley), allongée, cassée, endormie, espace, lieu, lit, montre, oreiller, penser, sol, temps | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 juin 2019
Désormais tout le monde a une montre et personne n’a le temps.
Échangez l’une contre l’autre, donnez votre montre et prenez votre temps!
(Michel Serres)
Posted in méditations | Tagué: (Michel Serres), échanger, donner, montre, prendre, temps | 6 Comments »
Posted by arbrealettres sur 3 avril 2019
Illustration: Patricia Blondel
QUAND ON REGARDE UNE MONTRE
Je n’ai pas fini d’espérer
infatigable comme une araignée vigilante
je guette pour les retenir
dans ma toile quotidienne
les joies du soir et du matin
qui filent à toute vitesse
Tant pis pour les chagrins et les douleurs
et les emmerdements
qui passent lentement
et qui s’accrochent
Oui mais voilà
je sais que je dois chaque jour
chaque heure
m’avancer vers cette falaise
et vers ce grand trou sans fond
je me retourne souvent
et j’aperçois très loin
le brouillard de ma naissance
Je suis le nomade qui marche la nuit
et qui attend le jour et l’oubli
(Philippe Soupault)
Posted in poésie | Tagué: (Philippe Soupault), apercevoir, araignée, attendre, brouillard, chagrin, douleur, emmerdement, espérer, falaise, filer, guetter, infatigable, joie, jour, marcher, matin, montre, naissance, nomade, nuit, oubli, passer, quotidien, regarder, retenir, s'accrocher, s'avancer, se retourner, soir, toile, vigilant, vitesse | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 1 avril 2019
SILENCE
Quoi de neuf ? Je passe ma nuit à lire
Et je crois bien être vivant, ma foi.
La lampe… Qui l’allume, la fait luire
Quand il est trop tard, maintenant pour moi ?
Sur l’étagère, une montre respire…
Puis-je ne pas savoir tout ce qu’on doit ?
Nuit…
La lampe… Qui l’allume, la fait luire
Quand il est trop tard, maintenant, pour moi ?
(George Bacovia)
Posted in poésie | Tagué: (George Bacovia), allumer, étagère, lampe, lire, luire, montre, nuit, respirer, silence, tard, vivant | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 15 octobre 2018
LA MONTRE EN OR
Elle est en or.
Ça lui permet de s’arrêter quand elle veut.
Pensez : une montre en or ne s’arrête pas sans raison.
En général, les montres sont faites pour donner l’heure.
Mais une montre en or existe d’abord pour sa valeur personnelle.
Une heure lui plait, elle la garde.
Elle est en or.
(Norge)
Posted in poésie | Tagué: (Norge), garder, montre, or, penser, s'arrêter, valeur | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 septembre 2018
Si vous ne vous sentez pas bien,
faites-vous sentir par un autre.
Madame: n’achetez plus de tissu écossais.
Ecossez-les vous-même!
Une journée sans canular,
c’est un gruyère sans trou.
Si Christophe Colomb n’avait rien découvert,
Kennedy serait toujours vivant.
Les femmes qui nous aiment pour notre argent
sont bien agréables:
on sait au moins ce qu’il faut faire
pour les garder.
Qui aime bien ses lunettes
ménage sa montre.
(Francis Blanche)
Posted in humour | Tagué: (Francis Blanche), agréable, aimer, argent, écosser, canular, découvrir, femme, garder, gruyère, lunette, manager, montre, sentir, tissu, trou | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 4 août 2018
Le monde est méchant
Le monde est méchant, ma petite:
Avec son sourire moqueur
Il dit qu’à ton côté palpite
Une montre en place de coeur.
– Pourtant ton sein ému s’élève
Et s’abaisse comme la mer,
Aux bouillonnements de la sève
Circulant sous ta jeune chair.
Le monde est méchant, ma petite:
Il dit que tes yeux vifs sont morts
Et se meuvent dans leur orbite
A temps égaux et par ressorts.
– Pourtant une larme irisée
Tremble à tes cils, mouvant rideau,
Comme une perle de rosée
Qui n’est pas prise au verre d’eau.
Le monde est méchant, ma petite :
Il dit que tu n’as pas d’esprit,
Et que les vers qu’on te récite
Sont pour toi comme du sanscrit.
– Pourtant, sur ta bouche vermeille,
Fleur s’ouvrant et se refermant,
Le rire, intelligente abeille,
Se pose à chaque trait charmant.
C’est que tu m’aimes, ma petite,
Et que tu hais tous ces gens-là.
Quitte-moi ; – comme ils diront vite:
Quel coeur et quel esprit elle a !
(Théophile Gautier)
Posted in poésie | Tagué: (Théophile Gautier), abeille, bouche, bouillonnement, charmant, cil, coeur, esprit, haïr, larme, méchant, mer, monde, montre, moqueur, palpiter, quitter, réciter, rideau, sanscrit, sève, sein, sourire, vers | Leave a Comment »