une natte se défait
dans la chevelure d’une femme au visage ovale
qui se doit de veiller
mais dort assise
pleine d’ombres et de courbes
(Jean Follain)
Posted by arbrealettres sur 29 octobre 2022
une natte se défait
dans la chevelure d’une femme au visage ovale
qui se doit de veiller
mais dort assise
pleine d’ombres et de courbes
(Jean Follain)
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Posted by arbrealettres sur 15 juillet 2021
Les ovales de deux citrons sur une table,
notes jaunes soutenues autour de quoi gravitent les gammes bleues des raisins.
D’un vase rouge aminci par le haut, inquiétant et profond montent les bulles sonores des anémones,
accords de mauve et de carmin, avec des soupirs noirs et, çà et là, des dissonances de verts froids.
Une nappe blanche par-dessous reçoit les harmonies
et les propage comme une eau lisse, tandis qu’un livre ouvert, à côté, les raconte.
(Franz Hellens)
Posted in poésie | Tagué: (Franz Hellens), anémone, blanche, bleu, bulle, carmin, citron, gamme, harmonie, jaune, lisse, livre, mauve, nappe, noir, ovale, propager, raconter, raisin, rouge, soupir, vase, vert | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 21 juin 2021
DANS L’ÉGALITÉ DU TORRENT
Dans l’égalité du torrent, un seul arbre,
des mots et des pierres accueillant un
visage au rythme des vagues, et une
ombre ovale sur les épaules, respirant
lentement le cercle d’air, les reflets
dans les branches, semblants de
souffle, les anneaux du jour, sans bord
ni centre l’arche inachevée, errante, qui
sur la mer est la permanence.
(António Ramos Rosa)
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Posted by arbrealettres sur 13 août 2019
Pataud et ovale le soleil
sous son propre poids qu’il ne peut supporter
dirait-on commence à décliner
(Tawara Machi)
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Posted by arbrealettres sur 10 août 2019
Pastel
J’aime à vous voir en vos cadres ovales,
Portraits jaunis des belles du vieux temps,
Tenant en main des roses un peu pâles,
Comme il convient à des fleurs de cent ans.
Le vent d’hiver, en vous touchant la joue,
A fait mourir vos oeillets et vos lis,
Vous n’avez plus que des mouches de boue
Et sur les quais vous gisez tout salis.
Il est passé, le doux règne des belles;
La Parabère avec la Pompadour
Ne trouveraient que des sujets rebelles,
Et sous leur tombe est enterré l’amour.
Vous, cependant, vieux portraits qu’on oublie,
Vous respirez vos bouquets sans parfums,
Et souriez avec mélancolie
Au souvenir de vos galants défunts.
(Théophile Gautier)
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Posted by arbrealettres sur 6 avril 2019
Ma main et la pierre,
sage rébellion de particules
tenant dans ma paume.
J’ai fait mienne sa réalité
grise, lourde et ovale.
Pierre millénaire
jusqu’en son cri
elle ne se prétend autre chose
qu’un défi à l’oubli.
(Kettly Mars)
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Posted by arbrealettres sur 3 septembre 2018
La rue dans l’ombre. Les hautes maisons cachent
le soleil qui meurt; il y a des échos de lumière aux fenêtres.
Ne vois-tu pas, dans le cadre enchanté du mirador fleuri
l’ovale rose d’un visage connu?
L’image, derrière la vitre au reflet équivoque, apparaît
ou s’éteint, vieux daguerréotype.
Seul le bruit de ton pas résonne dans la rue; les échos du
couchant s’éteignent lentement.
Oh, mon angoisse! Mon coeur est lourd et douloureux…
C’est elle? Impossible… Passe ton chemin… Dans l’azur, l’étoile.
(Antonio Machado)
Posted in poésie | Tagué: (Antonio Machado), angoisse, apparaître, azur, écho, étoile, bruit, cacher, cadre, chemin, coeur, connu, couchant, douloureux, enchanté, fenêtre, fleuri, image, impossible, lourd, lumière, maison, mirador, mourir, ombre, ovale, pas, passer, résonner, reflet, rose, rue, s'éteindre, soleil, visage, vitre, voir | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 20 juillet 2018
Paroi
Nulle brèche sur la paroi du jour.
Nulle fenêtre d’osmose où commencer l’amour…
Dehors est un ovale intact,
impérissable œuf de plomb décomposé sur nos sols.
Et il y a la surface intérieure,
paysage rentré sous nos arches de sang.
La mer et la montagne s’évaporaient
lentement dans la brume.
Devant pesait le vase
sans périple du temps.
Si la jeunesse était le chemin
sous la peau de cette veine qui revient,
évasifs, d’un doigt parmi nos spirales sanguines,
nous réinventerions le jour,
et ses fêtes rétractiles sous l’arbre du dedans.
(Gabrielle Althen)
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Posted by arbrealettres sur 13 juillet 2018
Un rêve
Tu entreras dans la maison désolée
lentement, au plus près de toi,
tu ne toucheras pas au heurtoir,
des pas reculeront pour toi dans l’ombre,
tu gagneras leur nuit
sans que ta main ne bouge
Ce ne seront pas les murs qui trembleront
mais l’ovale de ton visage
que tu pourras
tremper dans un lait de jasmin
Des nuages cotonneux de tes jours, de ta vie,
tu seras descendu,
et sur des marches très fidèles tu sentiras l’amour
te quitter comme une belle dame
Tu avanceras dans un long couloir bien que l’obscurité soit forte,
tu frôleras les livres de ta vie, les bibles de tes sanglots.
Les murs scintilleront d’une impossible lumière,
cadrés et droits dans ta neuve cécité.
tu respireras le parfum sec de fleurs flétries,
d’ombres apeurées,
de tissus pourpres et profonds
Tu verras tout à la devinette,
tu creuseras le chemin sans sable ni cailloux.
Les heures passées seront ton baume,
des passades tragiques entêteront tes repères et tes identités
Tu chercheras la clef n’y trouvant pas de sens,
Tu danseras de cœur et d’âme,
Une lampe muette indiquera la salle
parmi mille convois sans nom et des camisoles.
Tu te coucheras en tenant la main inconnue
et enfin la maison de ta nuit prendra feu
(Paul Le Jéloux)
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Posted by arbrealettres sur 22 mars 2018
Illustration: Kazuya Akimoto
La pluie est ovale.
(Eurydice El-Etr)
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