Posts Tagged ‘par-delà’
Posted by arbrealettres sur 7 avril 2022

Le front aux vitres comme font
les veilleurs de chagrin
Ciel dont j’ai dépassé la nuit
Plaines toutes petites dans mes mains ouvertes
Dans leur double horizon inerte indifférent
Le front aux vitres comme font
les veilleurs de chagrin
Je te cherche par delà l’attente
Par-delà moi-même
Et je ne sais plus tant je t’aime
Lequel de nous deux est absent.
(Paul Eluard)
Recueil:… Bleue comme une orange
Traduction:
Editions: Alternatives
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Posted by arbrealettres sur 12 janvier 2022

On voit les écoliers courir à grands cris
dans l’herbe épaisse du préau.
Les hauts arbres tranquilles
et la lumière de dix heures en septembre
comme une fraîche cascade
les abritent encore de l’énorme enclume qui
étincelle d’étoiles par-delà.
(Philippe Jaccottet)
Recueil: L’encre serait de l’ombre
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 16 janvier 2021
Décoller par-delà les ailleurs de tempêtes
Larguer les fardeaux inaudibles
Dorloter les matins légers
aux saveurs d’azur
Habiter les silences insondables
aux nuances aériennes
Danser sur le vertige des crépuscules
Ouvrir le carnet de voyage
gardien des souvenirs luxuriants
(Brigitte Garel)
Recueil: Bruissement d’elles
Traduction:
Editions: L’Harmattan
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Posted by arbrealettres sur 22 novembre 2020

Illustration
Par-delà les monts, peut-être nous attendent encore
Un vallon, une cascade, d’anonymes chaumières.
Nous comptions y aller, nous ne l’avons pas fait ;
Peut-être vaut-il mieux que perdure le rêve.
(François Cheng)
Recueil: Enfin le royaume
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 17 novembre 2020

Les morts sont parmi nous, plus vifs que les vivants,
Nous intimant d’être à l’écoute. Initiés
Par-delà douceur et douleur au grand secret,
Ils n’auront de cesse qu’ils ne nous l’aient confié.
(François Cheng)
Recueil: Enfin le royaume
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 20 avril 2020

Du haut du pavillon des Cigognes
Le soleil blanc s’efface par-delà les montagnes
Le fleuve Jaune se rue vers la mer
Vaste pays qu’on voudrait d’un regard embrasser :
Montons encore d’un étage
(Wang Zhi-huan)
Recueil: L’Ecriture poétique chinoise
Traduction: François Cheng
Editions: du Seuil
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Posted by arbrealettres sur 12 février 2020

Illustration: Marc Chagall
Ode à l’école du soir
Employés et manouvriers
s’en vont à l’école du soir
quand la peau des femmes est plus douce
et que les enfants translucides
tracent les dernières marelles
aux carrefours couleur de rose
et par-delà la ville s’étendent
des archipels de villages
remplis aussi d’écoles du soir ;
au haut d’un arbre l’idéal
chante par la voix d’un oiseau,
lentement les rivières coulent,
un fantassin sur un pont d’or
baise aux joues la servante blanche,
douceurs de vivre, ô serpents
emmêlés dans la pourpre vaine,
de lourds passés meurent au ciel ;
qu’Eve à jamais rendit amère
la lourde beauté du feuillage,
mais l’Ecole du soir dans ses bras
de République fortunée
recueille les grands apprentis sages.
(Jean Follain)
Découvert ici: http://laboucheaoreilles.wordpress.com/
Recueil: La Main Chaude
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 26 décembre 2019
Poésie
Par-delà les mots
Elle sécrète la parole
En deçà du verbe
Elle questionne l’univers
Au-delà des murailles
Elle nomme la liberté
En deçà de chaque flot
Elle révèle l’océan
Désertant les conquêtes
Elle promet l’équipée
Elle remue le souffle
Sacre l’humble outil
Elle assemble les fragments
Du visage dispersé
Et désigne le mystère
Qui demeure entier.
(Andrée Chedid)
Illustration: Eloi Flore
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Posted by arbrealettres sur 24 juillet 2019

Par-delà les montagnes, par-delà les forêts,
Par-delà les chemins poussiéreux,
Par-delà les mamelons funéraires,
Tu fleuris sous d’autres cieux.
Et quand la montagne blanchira,
La vallée s’habillera de verdure printanière,
Je me souviendrai avec une tristesse accrue
De mon passé, comme s’il était d’hier.
Dans mes rêves tristes, je te reconnaîtrai,
Et je serrerai dans mes mains
Ta douce main porteuse de miracles,
Et je répéterai ton nom lointain.
(Alexandre Blok)
Illustration: Arnold Böcklin
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Posted by arbrealettres sur 5 mai 2019

Illustration
Méditation
A chaque instant, toute ma pensée
Te célèbre,
Dans la solitude par-delà le monde,
Je Te fais fête,
Tu es là, m’ayant dépouillé de
ma vie, de ma mort.
Je ne trouve guère Tes rives
De même que je ne trouve rien de pareil
À cet amour que je porte en moi-même.
Tel le soleil parvenu au zénith,
Tout l’élan de mon coeur
Semblable à un oeil figé pour un instant
S’arrête en contemplation.
Regard insondable, immense, sans passions,
Ne connaît nulle limite :
Tu es pareil au ciel généreux,
Je ressemble à cet océan sans borne,
Où vient déferler parmi nous deux
La pleine lune béatifique.
De jour, de nuit, Tu es pacifique,
Tandis que je suis agité sans cesse,
Inassouvi, vagabond :
Plus je contemple, à chaque horizon,
Toi et moi, ne faisons qu’un.
***
Meditation
Ceaselessly with all my heart
I remember You,
In the solitude beyond the world
I accost You,
Having robbed me of my life and death
You are there.
I find you shoreless,
My love, too, is matchless
That I carry within myself.
My whole heart
Like the sun at the peak of rising
Keeps on gazing like an eye
Momentarily dead.
Unfathomable, endless, a vagabond vision
Admits no barrier.
As if you were this generous sky,
As if I were this shoreless ocean,
In the midst of it rejoices the moonbeam of joy.
You are ever serene night and day,
Restless I am relentless,
Agitated, irresistible :
As far as I perceive from ho rizon to horizon,
You and I are one.
(Rabindranath Tagore)
Recueil: Tantôt Dièse, Tantôt Bémol
Traduction: Prithwindra Mukherjee
Editions: Shahitya Prakash
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