Dans les yeux roulants des vaches
j’ai vu un étonnement qui pardonne.
(Christian Bobin)
Posted by arbrealettres sur 26 novembre 2022
Dans les yeux roulants des vaches
j’ai vu un étonnement qui pardonne.
(Christian Bobin)
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Posted by arbrealettres sur 31 août 2022
Posted in poésie | Tagué: (Paul Nougé), couper, faim, pardonner, parole | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 14 juin 2022
La blancheur des cheveux ne vaut celle du coeur;
Ma forme déjà ressemble à un vieil arbre mort.
Les causes dans le calme se sont toutes dissoutes;
J’ai pour seule pensée de voir venir l’unique.
Le ciel a pardonné ma bêtise insouciante,
Le chan force à quitter l’être et son opposé.
De vie ce qui me reste est un soleil couchant,
Voici que je regagne pas à pas la demeure.
(Hanshan Deqing)
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Hanshan Deqing), arbre, être, bêtise, blancheur, calme, cause, Chan, cheveux, ciel, coeur, couchant, demeure, dissoudre, forcer, forme, habitant, insouciant, montagne, mort, opposé, pardonner, pas à pas, pensée, quitter, regagner, ressembler, rester, soleil, unique, valoir, venir, vie, vieux, voir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 16 décembre 2021
Il existe un endroit pour nous,
Quelque part, un endroit pour nous.
Paisible et tranquille, en plein air
Nous attend
Quelque part.
Il existe un temps pour nous,
Un jour, un temps pour nous,
Du temps pour nous, à partager,
Du temps pour apprendre, du temps pour nous,
Un jour !
Quelque part.
Nous trouverons une nouvelle façon de vivre,
Nous trouverons un moyen de pardonner
Quelque part…
Il existe un endroit pour nous,
Un temps et un endroit pour nous.
Tiens-moi par la main, nous y sommes presque.
Prends ma main, je t’y amènerai
D’une manière ou d’une autre,
Un jour,
Quelque part !
(West Side Story)
***
WEST SIDE STORY – SOMEWHERE L
There’s a place for us,
Somewhere a place for us.
Peace and quiet and open air
Wait for us
Somewhere.
There’s a time for us,
Some day a time for us,
Time together with time to spare,
Time to learn, time to care,
Some day!
Somewhere.
We’ll find a new way of living,
We’ll find a way of forgiving
Somewhere . . .
There’s a place for us,
A time and place for us.
Hold my hand and we’re halfway there.
Hold my hand and I’ll take you there
Somehow,
Some day,
Somewhere!
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Posted by arbrealettres sur 16 juillet 2021
Pardonné, oublié
Je t’ai pardonné à toi et à moi et j’ai oublié
Hélas! Tu as oublié – toi et moi, et tu m’as pardonné.
(Friedrich Nietsche)
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Posted by arbrealettres sur 26 mai 2021
Qu’importe le soleil si de moi ta bouche se détourne.
Tu fais la nuit en moi. Tu règnes. Tu pardonnes.
(Hubert Juin)
Posted in poésie | Tagué: (Hubert Juin), bouche, nuit, pardonner, règner, se détourner, soleil | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 6 mai 2021
Finir
Par se pardonner
Jusqu’à la blessure
Faite à la rose.
(Guillevic)
Posted in poésie | Tagué: (Guillevic), blessure, pardonner, rose | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 novembre 2020
Illustration: Edvard Munch
MISERERE DE L’AMOUR.
Miserere !
Encore une fois, ma colombe,
O mon beau trésor adoré,
Viens t’agenouiller sur la tombe
Où notre amour est enterré.
Miserere !
I.
Il est là dans sa robe blanche ;
Qu’il est chaste et qu’il est joli !
Il dort, ce cher enseveli,
Et comme un fruit mûr sur la branche,
Son jeune front, son front pâli
Incline à terre, et penche, penche…
Miserere !
Regarde-le bien, ma colombe,
O mon beau trésor adoré,
Il est là couché dans la tombe,
Comme nous l’avons enterré,
Miserere !
II.
Depuis les pieds jusqu’à la tête,
Sans regret, comme sans remord,
Nous l’avions fait beau pour la mort.
Ce fut sa dernière toilette ;
Nous ne pleurâmes pas bien fort,
Vous étiez femme et moi poète.
Miserere !
Les temps ont changé, ma colombe,
O mon beau trésor adoré,
Nous venons pleurer sur sa tombe,
Maintenant qu’il est enterré.
Miserere !
III.
Il est mort, la dernière automne ;
C’est au printemps qu’il était né.
Les médecins l’ont condamné
Comme trop pur, trop monotone :
Mon cœur leur avait pardonné…
Je ne sais plus s’il leur pardonne.
Miserere !
Ah ! je le crains bien, ma colombe,
O mon beau trésor adoré,
Trop tôt nous avons fait sa tombe,
Trop tôt nous l’avons enterré.
Miserere !
IV.
Il est des graines de rechange
Pour tout amoureux chapelet.
Nous pourrions, encor, s’il voulait,
Le ressusciter, ce cher ange.
Mais non ! il est là comme il est ;
Je ne veux pas qu’on le dérange.
Miserere !
Par pitié, fermez cette tombe ;
Jamais je n’avais tant pleuré !
Oh ! dites pourquoi, ma colombe,
L’avons-nous si bien enterré ?
Miserere !
(Alphonse Daudet)
Posted in poésie | Tagué: (Alphonse Daudet), adoré, adorer, amour, amoureux, ange, automne, beau, blanc, branche, changer, chapelet, chaste, cher, coeur, colombe, condamner, coucher, craindre, déranger, dernier, dormir, ensevelir, enterrer, femme, fermer, front, fruit, graine, incliner, jeune, joli, médecin, misère, monotone, mort, mur, naître, pardonner, pâlir, pencher, pird, pitié, pleurer, poète, printemps, pur, rechange, regarder, regret, remord, ressusciter, robe, s'agenouiller, savoir, tête, temps, toilette, tombe, trésor, venir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 16 novembre 2020
J’ai mangé
les prunes
qui étaient
dans le bac à glace
et que
sans doute
tu gardais
pour le petit déjeuner
Pardonne-moi
elles étaient délicieuses
si sucrées
et si fraîches
(William carlos Williams)
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Posted by arbrealettres sur 26 juin 2020
Illustration
BESTIAIRE DE LA VAGUE VENUE ME VOIR À NICE DE LA PART DE MON AMI LE POÈTE JULES SUPERVIELLE
Une vague entre en hésitant
une vague entre des milliers
Elle entre et court dans la maison
toute légère et chuchotant
monte et descend les escaliers
d’un pas prudent plein de poissons
s’excusant d’être si mouillée
et d’un bleu si déconcertant
et d’avoir tellement à dire
qu’elle en a peut-être oublié
ce qui est le plus important
et qui l’empêche de dormir
De Montevideo à Nice
il y a tant de ciel et d’eau
tant de navires feux éteints
et tant d’épaves qui pourrissent
tant de bateaux tant de radeaux
qu’une vague y perd son latin
même en se dépêchant très fort
même en marmonnant jour et nuit
entre les lames et le vent
même en sautant par-dessus bord
des grandes cheminées de suie
qu’elle rencontre à son avant
Une vague entre en hésitant
et danse et saute autour de moi
entre la table et le fauteuil
toute confuse et me léchant
grand épagneul d’eau et de soie
qui pose sur moi son gros oeil
cherchant à faire pardonner
d’avoir oublié en chemin
ce que le poète avait dit
une grosse vague étonnée
qui lèche doucement ma main
comme elle fit à mon ami
il y a des mois des années.
(Claude Roy)
Posted in poésie | Tagué: (Claude Roy)ami, ami, année, autour, avant, épagneul, épave, éteindre, bateau, bestiaire, bleu, bord, chemin, cheminée, chercher, chuchoter, ciel, confus, courir, danser, déconcerter, descendre, dire, dormir, eau, empêcher, entrer, escalier, faire, fauteuil, feu, fort, hésiter, important, jour, lame, lécher, léger, maison, marmonner, mois, monter, mouiller, navire, nuit, oeil, oublier, par-dessus, pardonner, pas, poète, poisson, poser, pourrir, prudent, radeau, rencontrer, s'excuser, sauter, se dépêcher, soie, suie, table, tellement, vague, venir, vent, voir | 2 Comments »