Posts Tagged ‘paresse’
Posted by arbrealettres sur 3 septembre 2022

LES ÉCOLIERS
Sur la route couleur de sable,
En capuchon noir et pointu,
Le ‘moyen’, le ‘bon’, le ‘passable’
Vont à galoches que veux-tu
Vers leur école intarissable.
Ils ont dans leurs plumiers des gommes
Et des hannetons du matin,
Dans leurs poches du pain, des pommes,
Des billes, ô précieux butin
Gagné sur d’autres petits hommes.
Ils ont la ruse et la paresse
Mais l’innocence et la fraîcheur
Près d’eux les filles ont des tresses
Et des yeux bleus couleur de fleur,
Et des vraies fleurs pour leur maîtresse.
Puis les voilà tous à s’asseoir.
Dans l’école crépie de lune
On les enferme jusqu’au soir,
Jusqu’à ce qu’il leur pousse plume
Pour s’envoler. Après, bonsoir !
(Maurice Fombeure)
Illustration: Robert Doisneau
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Posted in poésie | Tagué: (Maurice Fombeure), école, écolier, bille, bon, capuchon, couleur, fleur, fraîcheur, galoche, innocence, maîtresse, moyen, paresse, passable, plume, ruse, s'envoler, sable | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 23 juillet 2022

EN TOI
en toi
se loge ma paresse
mon grand pays paresseux
comme un serpent
dans un tronc évidé
en toi
roule le cerceau crispé du passé
tu fixes d’un regard égal
le lointain et l’immédiat
et les phares relèvent leur jupe d’écume
pour s’éteindre dans les faveurs de la mer
dénués de gardiens
en toi
l’irréfléchi fait parler les voiles
en toi
rebondit le long exil d’un baiser
en toi
je suis enfin
à ma merci
(Georges Henein)
Illustration: Bruno Walpoth
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Posted in poésie | Tagué: (Georges Henein), écume, baiser, cerceau, crispé, exil, fixer, gardien, irréfléchi, loger, mer, merci, paresse, paresseux, pays, phare, rebondir, regard, s'éteindre, serpent, voile | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 8 juin 2022

Illustration: ArbreaPhotos
Faites votre propre sentier,
cherchez derrière les buissons,
soulevez les pierres, perdez-vous,
prenez des raccourcis si ça vous chante.
C’est là qu’il faut cultiver sa paresse:
il faut savoir flâner, bader, traîner les pieds,
s’asseoir à tout bout de champ,
s’arrêter au drôle de petit détail
et, si d’un coup la pente devient trop forte,
faites un détour.
(Jean-Pierre Siméon)
Recueil: Aïe un poète
Traduction:
Editions: Seuil
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Posted in poésie | Tagué: (Jean-Pierre Siméon), bader, bout, buisson, champ, chanter, chemin, chercher, cultiver, d'un coup, détail, détour, derrière, drôle, faire, flaner, fort, paresse, pente, petit, pied, pierre, prendre, propre, raccourci, s'arrêter, s'asseoir, savoir, se perdre, soulever, traîner | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 mars 2022

Illustration: ArbreaPhotos
Vieux frère
Mon chat, hôte sacré de ma vieille maison,
De ton dos électrique arrondis la souplesse,
Viens te pelotonner sur mes genoux, et laisse
Que je plonge mes doigts dans ta chaude toison.
Ferme à demi, les reins émus d’un long frisson,
Ton œil vert qui me raille et pourtant me caresse,
Ton œil vert semé d’or, qui, chargé de paresse,
M’observe d’ironique et bénigne façon.
Tu n’as jamais connu, philosophe, ô vieux frère,
La fidélité sotte et bruyante du chien :
Tu m’aimes cependant, et mon coeur le sent bien.
Ton amour clairvoyant, et peut-être éphémère,
Me plaît, et je salue en toi, calme penseur,
Deux exquises vertus : scepticisme et douceur.
(Jules Lemaître)
Recueil: le chat en cent poèmes
Traduction:
Editions: Omnibus
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Posted in poésie | Tagué: (Jules Lemaître), aimer, amour, arrondir, à demi, électrique, ému, éphémère, bénigne, bruyant, calme, caresser, charger, chat, chaud, chien, clairvoyant, coeur, connaître, doigt, dos, douceur, exquis, façon, fermer, fidélité, frère, frisson, genoux, hôte, ironique, laisser, long, maison, observer, oeil, or, paresse, penseur, philosophe, plaire, plonger, railler, rein, sacré, saluer, scepticisme, se pelotonner, semer, sentir, sot, souplesse, toison, venir, vert, vertu, vieux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 25 mars 2021

LE ROCHER DE ROQUEBRUNE
Les monts de l’Estérel brodent de teintes roses
Un horizon bleuté, caressé par le vent
En ce jeune matin, les grands pins se reposent
Auprès du grand rocher, déposé là… Comment ?
Il est plus qu’une énigme, il est plus qu’un mystère
Immense, majestueux, et un rien insolent.
A ses pieds l’écureuil que l’Argens désaltère
Amuse le vieux pâtre, à demi somnolent.
Par de petits sentiers, des chemins de rocaille
Un accès est inscrit par l’empreinte du temps,
Là-haut vit un ermite, perdu dans la muraille
Mais son sourire moqueur évoque le printemps…
Un soleil sans éclat se couche avec paresse,
Frère Antoine vit ici, défiant tous les ans.
Debout sur le rocher, prie avec allégresse.
Dans la nuit, assoupie, loin de tout, il attend…
(Paulette Chouvel)
Illustration
***
Deux citations de Frère Antoine (qui lui ressemblent en le voyant sur cette photo!!):
« La spiritualité c’est tout prendre du bon coté ! »
« La violence est tristesse, la non violence est humour »
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Posted in poésie | Tagué: (Paulette Chouvel), allégresse, attendre, énigme, bleuté, caresser, défier, désaltérer, ermite, frère, horizon, insolent, majestueux, matin, moqueur, paresse, pâtre, perdu, prier, printemps, rocher, sourire, vent | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 6 janvier 2021

Illustration: Désiré François Laugée
Veni, vidi, vixi
J’ai bien assez vécu, puisque dans mes douleurs
Je marche, sans trouver de bras qui me secourent,
Puisque je ris à peine aux enfants qui m’entourent,
Puisque je ne suis plus réjoui par les fleurs ;
Puisqu’au printemps, quand Dieu met la nature en fête,
J’assiste, esprit sans joie, à ce splendide amour ;
Puisque je suis à l’heure où l’homme fuit le jour,
Hélas ! et sent de tout la tristesse secrète ;
Puisque l’espoir serein dans mon âme est vaincu ;
Puisqu’en cette saison des parfums et des roses,
Ô ma fille ! j’aspire à l’ombre où tu reposes,
Puisque mon coeur est mort, j’ai bien assez vécu.
Je n’ai pas refusé ma tâche sur la terre.
Mon sillon ? Le voilà. Ma gerbe ? La voici.
J’ai vécu souriant, toujours plus adouci,
Debout, mais incliné du côté du mystère.
J’ai fait ce que j’ai pu ; j’ai servi, j’ai veillé,
Et j’ai vu bien souvent qu’on riait de ma peine.
Je me suis étonné d’être un objet de haine,
Ayant beaucoup souffert et beaucoup travaillé.
Dans ce bagne terrestre où ne s’ouvre aucune aile,
Sans me plaindre, saignant, et tombant sur les mains,
Morne, épuisé, raillé par les forçats humains,
J’ai porté mon chaînon de la chaîne éternelle.
Maintenant, mon regard ne s’ouvre qu’à demi ;
Je ne me tourne plus même quand on me nomme ;
Je suis plein de stupeur et d’ennui, comme un homme
Qui se lève avant l’aube et qui n’a pas dormi.
Je ne daigne plus même, en ma sombre paresse,
Répondre à l’envieux dont la bouche me nuit.
Ô Seigneur, ! ouvrez-moi les portes de la nuit,
Afin que je m’en aille et que je disparaisse !
(Victor Hugo)
Recueil: Cent poèmes de Vivtor Hugo
Traduction:
Editions: Omnibus
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Posted in poésie | Tagué: (Victor Hugo), adoucir, aile, amour, aspirer, assister, aube, à peine, âme, épuiser, éternel, bagne, bouche, bras, chaîne, chaînon, coeur, daigner, debout, Dieu, disparaître, dormir, douleur, enfant, ennui, entourer, envieux, espoir, esprit, fête, fille, fleur, forçat, fuir, gerbe, haine, hélas, homme, humain, incliner, joie, jour, main, marcher, morne, mort, mystère, nature, nommer, nuire, nuit, objet, ombre, paresse, parfum, peine, plein, porte, porter, printemps, railler, réjouir, répondre, refuser, reposer, rire, rose, s'étonner, s'en aller, s'ouvrir, saigner, saison, se lever, se plaindre, se tourner, secourir, secret, seigneur, sentir, serein, servir, sillon, sombre, souffrir, sourire, splendide, stupeur, tache, terre, terrestre, tomber, travailler, tristesse, trouver, vaincu, veiller, veni, vidi, vivre, vixi | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 24 juin 2020

Illustration: Andrzej Malinowski
Vers d’amour
Tu gardes dans tes yeux la volupté des nuits,
Ô Joie inespérée au fond des solitudes !
Ton baiser est pareil à la saveur des fruits
Et ta voix fait songer aux merveilleux préludes
Murmurés par la mer à la beauté des nuits.
Tu portes sur ton front la langueur et l’ivresse,
Les serments éternels et les aveux d’amour,
Tu sembles évoquer la craintive caresse
Dont l’ardeur se dérobe à la clarté du jour
Et qui te laisse au front la langueur et l’ivresse.
(Renée Vivien)
Découvert ici: http://laboucheaoreilles.wordpress.com/
Recueil: Quand les femmes parlent d’amour
Traduction:
Editions: POINTS
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Posted in poésie | Tagué: (Renée Vivien), amour, ardeur, aveu, éternel, évoquer, baiser, beauté, clarté, craintif, fond, front, fruit, garder, inespéré, ivresse, joie, jour, laisser, langueur, mérveilleux, mer, murmurer, nuit, pareil, paresse, porter, prélude, saveur, se dérober, sembler, serment, solitude, songer, ver, voix, volupté, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 23 juin 2020

Illustration: Pablo Picasso
JE DIS TOUJOURS LA MÊME CHOSE
Je dis de toi et de la rose
Mes poèmes sont évidents
Je dis toujours la même chose
La vie l’amour la mort le temps
Prenant les phrases toutes faites
les vérités de tous les jours
je ne suis ni ange ni bête
mais je me répète toujours
Je dis de toi et du bonheur
et la chaleur d’être avec toi
Je dis de toi et du malheur
le tourment de n’être que moi
Je dis ce que chacun devine
l’a b c de la clef des chants
Le fil sans fin que j’embobine
n’est qu’un gros fil cousu de blanc
Je me répète et recommence
Je ne dis que ce que je sais
mon souci mon insouciance
mon embarras C’est bien assez
Je me reprends sans fin ni cesse
Est-ce vraiment vraiment le même
qui dans sa fausse vraie paresse
n’est que l’absence de soi-même
Toujours distrait si je médite
toujours ailleurs si je suis là
qui donc en moi veille et persiste
à être moi si malgré moi
Un jour vient où la persistance
que j’avais cru perdre à tous vents
devient le fil de la constance
signant la trace d’un vivant
Ce n’est peut-être que ma mort
qui saura bien photographier
fini le jeu de j’entre-et-sors
cet inconnu qui m’échappait
Il dit toujours la même chose
il redécouvre à chaque instant
la même évidence morose
la même joie qui n’a qu’un temps
Mais un seul fruit songe et s’accroît
dans la fleur en métamorphose
se répétant moins qu’on ne croit
disant toujours la même chose.
(Claude Roy)
Recueil: Claude Roy un poète
Traduction:
Editions: Gallimard Jeunesse
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Posted in poésie | Tagué: (Claude Roy), absence, ailleurs, amour, ange, assez, échapper, évidence, évident, bête, blanc, bonheur, chacun, chaleur, clef des champs, constance, coudre, croire, devenir, deviner, dire, distrait, embarras, embobiner, fil, fin, finir, fleur, fruit, inconnu, insouciance, jeu, joie, jour, malheur, méditer, métamorphose, même, morose, mort, paresse, perdre, persistance, persister, photographier, phrase, répéter, recommencer, redécouvrir, reprendre, rose, s'accroître, savoir, se répéter, signer, songer, souci, temps, toi, toujours, tourment, trace, vérité, veiller, vent, vie, vivant, vrai | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 19 mars 2020

Durga Stotra
Mère Durga ! Chevalière au lion, donneuse de tous les pouvoirs, Mère,
bien-aimée de Shiva! Nous, la jeunesse du Bengale, nés de ta Puissance,
sommes réunis dans ton temple pour t’adresser notre prière.
Écoute, ô Mère ! Descends sur notre terre du Bengale ! Manifeste-toi !
Mère Durga! D’âge en âge, naissance après naissance, nous venons ici-bas
dans un corps humain, accomplissons ton oeuvre et regagnons le foyer de Ta Félicité.
Cette fois encore, en cette naissance, nous voici, consacrés à ton oeuvre.
Écoute, ô Mère ! Descends sur notre terre du Bengale ! Sois avec nous, notre Sauveuse !
Mère Durga! Chevalière au lion, trident en main, ton corps de beauté
couvert d’une armure, Mère, donneuse de victoire ! L’Inde attend ta venue,
impatiente de te voir sous ta forme de Grâce et de Bonté. Écoute, ô Mère !
Descends sur notre terre du Bengale ! Manifeste-toi !
Mère Durga! Donneuse de force, d’amour, de connaissance !
Toi qui dans l’essence de ta nature es la Shakti-de-Puissance ! Ô Redoutable,
au double visage de Douceur et de Violence ! Dans la bataille de la vie,
dans la bataille de l’Inde, c’est toi qui nous as envoyés comme tes guerriers.
Ô Mère, accorde à nos coeurs et nos esprits l’énergie du Titan,
l’audace et la hardiesse du Titan dans toutes nos actions. Accorde, ô Mère,
à notre coeur et notre intelligence la force de caractère et la connaissance d’un dieu !
Mère Durga ! Le peuple de l’Inde, noble entre tous, était englouti dans d’épaisses
ténèbres. Mais voici que peu à peu, ô Mère, tu te lèves à l’extrême horizon
et l’Aurore resplendit dans le rougeoiement de ton corps-de-ciel qui dissipe l’obscurité.
Que l’immense lumière se répande, ô Mère, et disperse les ténèbres !
Mère Durga ! Parée de profonde verdure, ornée de la Toute-Beauté, toi qui maintiens,
toi en qui reposent la connaissance, l’amour et la force, c’est sur la terre du Bengale
que tu t’incarnes aujourd’hui; cachée jusqu’ à présent, repliée sur elle-même,
elle concentrait ses énergies. Mais l’âge est venu, le jour est venu et déjà
elle se redresse, notre Mère du Bengale, portant l’Inde entière sur ses épaules.
Viens, ô Mère ! Manifeste-toi !
Mère Durga! Nous, tes enfants, que par ta grâce, sous ton empire,
nous puissions accomplir la grande oeuvre, le grand idéal. Anéantis en nous
la petitesse, anéantis l’égoïsme, anéantis la peur !
Mère Durga! Toi qui revêts le visage de Kâlî, portant à ton cou une guirlande de crânes,
vêtue d’espace, brandissant l’épée, ô Déesse, triomphatrice de l’Asura!
De ton rugissement féroce et impitoyable, fais périr les passions-ennemies de l’âme,
qu’il n’en reste plus une seule vivante au fond de nous.
Que nous devenions purs et sans souillure. Telle est notre prière, ô Mère !
Manifeste-toi!
Mère Durga! L’Inde moribonde est abîmée dans l’égoïsme, la peur, la petitesse.
Rends-nous grands et dignes des plus hautes tentatives, rends-nous magnanimes
et sincères dans notre volonté inflexible d’atteindre la Vérité.
Chasse tout misérable désir, toute impuissance, toute paresse,
que plus jamais nous ne soyons paralysés par la peur !
Mère Durga! Shakti-du-Yoga! Que ton pouvoir immense s’étende partout !
Nous sommes tes enfants bien-aimés. Fais largement briller parmi nous
l’enseignement perdu, la fermeté, la puissance de la pensée,
la dévotion et la foi, l’austérité et la chasteté, la connaissance de la Vérité,
et à travers nous répands-les sur le monde. Pour aider et secourir l’humanité,
toi, Durga, annihilatrice de toute adversité,
ô Mère-du-monde ! Manifeste-toi !
Durga Mère ! Extermine en nous les vices-ennemis, puis extirpe au-dehors
tous les dangers, tous les obstacles ! Que plein de force, valeureux et noble,
le peuple de l’Inde vive à jamais dans ses forêts sacrées et dans ses champs fertiles,
au pied de ses montagnes amies du ciel, le long des rives de ses fleuves
aux eaux saintes et purifiantes. Peuple suprême par son amour et son unité,
sa vigueur et sa droiture, son art et sa littérature, son héroïsme et sa connaissance !
Telle est notre prière aux pieds de la Mère ! Manifeste-toi !
Mère Durga ! Que ta Force, la Force du Yoga, inonde et emplisse notre corps !
Nous deviendrons tes instruments, ton épée qui abat le mal, ta lampe qui dissipe
l’ignorance. Exauce cette aspiration de la jeunesse du Bengale. Toi, notre Souveraine,
guide-nous ; toi qui détruis le mal et brandis ferme l’épée ;
toi, lumière resplendissante de la connaissance, tiens haut la lampe !
Manifeste-toi !
Mère Durga! Quand nous te posséderons, nous ne déferons plus tes liens :
nous t’attacherons à nous avec la triple corde de la foi, de la dévotion et de l’amour.
Viens, Mère ! Manifeste-toi dans notre esprit, notre vie, notre corps !
Viens, révélatrice de la Voie des Héros ! Plus jamais nous ne te rejetterons !
Que notre vie entière devienne une adoration sans fin de Durga!
Que toutes nos actions soient pour toujours sacrées, pleines d’amour et d’énergie,
vouées au service de la Mère ! Telle est notre prière, ô Mère !
Descends sur notre terre du Bengale ! Manifeste-toi !
(Sri Aurobindo)
Recueil: Poésie
Traduction: Français Cristof Alward-Pitoëff
Editions: Sri Aurobindo Ashram Trust
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Posted in poésie | Tagué: (Sri Aurobindo), accomplir, accorder, action, adoration, adresser, adversité, aider, amour, anéantir, armure, atteindre, attendre, audace, aujourd'hui, aurore, austérité, âge, âme, écouter, égoïsme, énergie, épais, épaule, épée, bataille, beauté, bien-aimé, bonté, cacher, caractère, chasteté, chevalier, ciel, coeur, concentrer, connaissance, consacrer, corde, corps, couvrir, crâne, défaire, désir, détruire, dévotion, descendre, Dieu, disperser, dissiper, donneur, douceur, Durga, empire, engloutir, ennemi, envoyer, esprit, essence, exaucer, extrême, félicité, foi, force, forme, foyer, grâce, guerrier, guirlande, hardiesse, héroïsme, horizon, humain, humanité, ici-bas, idéal, ignorance, immense, impatient, impitoyable, impuissance, incarner, Inde, inonder, instrument, intelligence, jeunesse, lampe, lion, lumière, main, mal, mère, misérable, naître, naissance, nature, noble, obscurité, oeuvre, orné, paralyser, parer, paresse, passion, petitesse, peuple, peur, posséder, pouvoir, prière, profond, puissance, réunir, révélateur, redoutable, regagner, replier, reposer, resplendir, rougeoiement, rugissement, sacré, sauveur, se lever, se manifester, se répandre, se redresser, secourir, service, ténèbres, temple, terre, trident, triomphateur, vérité, venir, venue, verdure, victoire, vie, violence, visage, vouer, yoga | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 31 janvier 2020

Illustration: Andrzej Malinowski
MADEMOISELLE SANS SOUCI
Mademoiselle Sans Souci
vêtue de rien d’un peu d’été
Mademoiselle Tôt Partie
à peine là vite en allée
Toute nue dorée de paresse
Mademoiselle Rire aux Larmes
juste habillée de mes caresses
Mademoiselle Fausse Alarme
Rapportez-moi d’où vous allez
Mademoiselle Feu de Paille
un pas perdu deux sous trouvés
trois échos couleur de murailles
le sable roux du sablier
le blond sourd de l’automne proche
le bleu gris du ciel embrouillé
le fuyant d’un pas qui s’approche
Rapportez-moi d’où vous allez
les vraies nouvelles d’où nous sommes
Mademoiselle Voix Voilée
Mademoiselle Profond Somme.
(Claude Roy)
Recueil: Claude Roy un poète
Traduction:
Editions: Gallimard Jeunesse
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Posted in poésie | Tagué: (Claude Roy), alarme, automne, écho, été, bleu, blond, caresse, ciel, couleur, dorer, embrouiller, faux, feu de paille, fuir, gris, habiller, mademoiselle, muraille, nouvelle, nu, paresse, partir, proche, profond, rapporter, rire, roux, s'approcher, s'en aller, sable, sablier, somme, sou, souci, sourd, tôt, trouver, vêtu, voiler, voix | 1 Comment »