Posts Tagged ‘peigne’
Posted by arbrealettres sur 23 décembre 2020

Les deux chauves
Un jour deux chauves dans un coin
Virent briller certain morceau d’ivoire.
Chacun d’eux veut l’avoir ; dispute et coups de poing.
Le vainqueur y perdit, comme vous pouvez croire,
Le peu de cheveux gris qui lui restaient encor.
Un peigne était le beau trésor
Qu’il eut pour prix de sa victoire.
(Jean-Pierre Claris de Florian)
Recueil: Fables
Traduction:
Editions:
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Posted by arbrealettres sur 2 février 2020

Rondeau des moineaux qui vont à l’école
Quand vous irez à l’école
Petits moineaux du printemps
N’oubliez pas en partant
De peigner vos plumes folles
Avec un peigne à cinq dents
Et chantez bien les paroles
De vos leçons en volant
Quand vous irez à l’école
Que les punis se consolent
Les larmes sèchent au vent
Vous trouverez en rentrant
Des grains de blé dans vos bols
Quand vous irez à l’école
(Jacques Roubaud)
Recueil: Rondeaux poésies
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 13 décembre 2019
Plaine dénudée!
Du temps des roseaux en fleurs
Un peigne de femme
(Ihara Saikaku)
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Posted by arbrealettres sur 21 septembre 2019
![emporter [800x600]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2015/03/emporter-800x600.jpg?w=800&h=600)
Retouche à la brune
du soir aux longs cheveux que démêle ta nacre
lumière à peigne courbe
la servante s’éloigne emportant le miroir
le monde bouge à peine
l’enfant regarde
le ciel où tête en bas voguent les devinettes
(Daniel Boulanger)
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Posted by arbrealettres sur 5 août 2019

L’ÉCHELLE D’AMOUR
Sérénade.
Sur le balcon où tu te penches
Je veux monter … efforts perdus !
Il est trop haut, et tes mains blanches
N’atteignent pas mes bras tendus.
Pour déjouer ta duègne avare,
Jette un collier, un ruban d’or;
Ou des cordes de ta guitare
Tresse une échelle, … ou bien encor ..
Ote tes fleurs, défais ton peigne,
Penche sur moi tes cheveux longs,
Torrent de jais dont le flot baigne
Ta jambe ronde et tes talons.
Aidé par cette échelle étrange,
Légèrement je gravirai,
Et jusqu’au ciel, sans être un ange,
Dans les parfums je monterai.
(Théophile Gautier)
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Posted by arbrealettres sur 29 juillet 2019
L’éternité des graminées
Avez-vous vu toutes ces graminées qui poussent
La toison mal peignée du monde
Toutes ces graminées baptisées
Qui ont planté leurs pieds d’araignées dans la terre meuble
Et qui catapultent leurs graines au-dessus des océans et des volcans
Voltigeuses incognito de l’instant et de l’éternité
Avez-vous vu les graminées monter et le vent les courber
Et vos pieds d’homme sans racines glisser sur les graminées
Et vos corps délétères enfoncés dans le noir de leurs germinations
(Sylvie Schenk)
Découvert ici: http://www.ipernity.com/blog/lara-alpha
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Posted by arbrealettres sur 27 septembre 2018
Un froid soudain,
Dans notre chambre, sous mon pied,
le peigne de ma femme disparue.
(Buson)
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Posted by arbrealettres sur 25 juillet 2018
[IL SEMBLE QU’UN NAVIRE…]
Il semble qu’un navire autre que tous les autres
devra, l’heure venue, se montrer sur la mer.
Il n’est pas en acier. Ses pavillons
ne sont pas orangés :
nul ne sait d’où il vient
ni à quelle heure on le verra :
mais tout est prêt
et il n’est de plus beau salon dressé
pour ce fugace événement.
L’écume est déployée
comme un luxueux tapis
tout d’étoiles tissé,
et plus loin c’est le bleu,
le vert, le mouvement ultra-marin,
l’attente générale.
Et les rochers, ouverts,
lavés, nets, éternels,
ont été disposés
sur le sable comme un cordon
de châteaux, un cordon de tours.
Tout
est prêt,
on a invité le silence,
et les hommes eux-mêmes, toujours distraits,
espèrent bien ne point perdre cette présence :
ils se sont habillés comme pour un dimanche,
ils ont fait briller leurs souliers,
ils ont passé le peigne en leurs cheveux.
Ils ont vieilli, ils ont vieilli,
et le bateau n’arrive toujours pas.
(Pablo Neruda)
Illustration: Vladimir Kush
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Pablo Neruda), acier, attente, évènement, bleu, briller, cheveux, fugace, invité, mer, navire, ouvert, peigne, rocher, sable, se montrer, silence, vieilli | 7 Comments »
Posted by arbrealettres sur 21 juillet 2018

Illustration: Edgar Degas
Tu glisses en souriant
Un peigne dans tes cheveux:
De l’ordre
Surgit le désordre.
(Anonyme)(maître Meng)
Recueil: Le livre des vingt et un poèmes
Traduction:
Editions: William Blake
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Posted by arbrealettres sur 17 juillet 2018

Illustration: Francine Van Hove
L’ABSENCE
Elle est sortie, elle est loin, mais je la vois
car tout est plein d’elle dans cette chambre,
tout lui appartient, et moi comme le reste.
Ce lit encore tiède, où je laisse errer ma bouche, est foulé à la mesure de son corps.
Dans ce coussin tendre a dormi sa petite tête enveloppée de cheveux.
Ce bassin est celui où elle s’est lavée; ce peigne a pénétré les noeuds de sa chevelure emmêlée.
Ces pantoufles prirent ses pieds nus. Ces poches de gaze continrent ses seins.
Mais ce que je n’ose toucher du doigt, c’est ce miroir où elle a vu ses meurtrissures toutes chaudes,
et où subsiste peut-être encore le reflet de ses lèvres mouillées.
(Pierre Louÿs)
Recueil: Les chansons de Bilitis
Traduction:
Editions: Gallimard
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