RETOUCHE AU SILENCE
Les statues équestres se suivent,
heurtent l’horizon,
reviennent au vert de la pelouse.
Leur joie ressemble à la foudre.
(Daniel Boulanger)
Recueil: Anthologie de la poésie française du XXè siècle
Editions: Gallimard
Posted by arbrealettres sur 10 mai 2023
RETOUCHE AU SILENCE
Les statues équestres se suivent,
heurtent l’horizon,
reviennent au vert de la pelouse.
Leur joie ressemble à la foudre.
(Daniel Boulanger)
Recueil: Anthologie de la poésie française du XXè siècle
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 4 février 2023
Illustration: Edward Hopper
SOLEIL
Quelqu’un vient de partir
Dans la chambre
Il reste un soupir
La vie déserte
La rue
Et la fenêtre ouverte
Un rayon de soleil
Sur la pelouse verte
(Pierre Reverdy)
Posted in poésie | Tagué: (Pierre Reverdy), chambre, désert, fenêtre, ouvert, partir, pelouse, rayon, rester, rue, soleil, soupir, venir, vert, vie | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 janvier 2022
Des grappes de destins
pendent aux fenêtres
Jusqu’aux pelouses maigres
où quelques arbres
gardent cette fidélité
faite de renoncements
La solitude sous leurs branches
ressemble aux pendaisons
(Georges Bonnet)
Posted in poésie | Tagué: (Georges Bonnet), destin, grappe, maigre, pelouse, pendaison, renoncement, solitude | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 30 novembre 2019
Ingrédients :
Se procurer,
un petit poulet tendre
un bouquet de myosotis
une pincée de vent
une cuillerée de miel
un zeste de soleil
Préparation et dégustation:
Caresser le petit poulet tendre de la crête au croupion.
Mettre le bouquet de myosotis dans un vase bleu ciel.
Y ajouter la pincée de vent et le zeste de soleil.
Sans plus.
Déguster lentement la cuillerée de miel
en regardant le petit poulet tendre picorer sur la pelouse,
à midi,
pendant que les autres sont à table.
(Joëlle Brière)
Posted in humour, poésie | Tagué: (Joëlle Brière), à table, bleu, caresser, ciel, crête, croupion, cuillerée, dégustation, midi, miel, myosotis, pelouse, picorer, pincée, poulet, préparation, regarder, se procurer, soleil, tendre, vase, vent, zeste | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 25 septembre 2019
Le soleil tapait
sérieusement
j’ai enlevé mon tee-shirt
mes chaussures
mes chaussettes
et j’ai posé sur ma tête
ce chapeau ridicule
de coupeur de coton
l’herbe sentait bon l’herbe
des fourmis couraient
sur les dalles chaudes
j’ai attrapé un livre
et je me suis couché
sur la pelouse
un bourdon s’est envolé
du coeur éclatant
d’une fleur de pissenlit
près de mon oreille
rien
de
moins
(Thomas Vinau)
Posted in poésie | Tagué: (Thomas Vinau), attraper, éclater, écrire, bon, bourdon, chapeau, chaud, chaussette, chaussure, coeur, coton, coupeur, courir, dalle, dos, enlever, fleur, fourmi, herbe, livre, moins, oreille, pelouse, pissenlit, poser, ridicule, rien, s'envoler, sérieux, se coucher, sentir, soleil, taper, tête, tee-shirt | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 15 décembre 2018
Au fond du jardin
une femme suspend
les draps de l’aube
fraîchement lavés
de la nuit
Mal rincés
marbrés de traînées
sperme des rêves
pris dans la trame
Il faudra recommencer
Lassitude des matins
Du songe
elle attendait
renaissanoe
le voici souillure
Peau aplatie d’ennui
usure lente
des gestes
des linges
Pelouse
piquetée de débris
elle les ramasse
décroche les draps
Rentre
écoute
le ronronnement
de la répétition
(Claude Pujade-Renaud)
Posted in poésie | Tagué: (Claude Pujade-Renaud), aplati, attendre, écouter, débris, décrocher, drap, ennui, geste, lassitude, lent, linge, matin, peau, pelouse, piqueté, ramasser, répétition, Renaissance, rentrer, ronronnement, songe, souillure, usure | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 4 décembre 2018
Entrée dans une étoile
La nuit est claire, mais des nuages passent
sous la lune
Des fleurs ensommeillées tanguent au vent
sur des pelouses pentues.
À présent les lilas sont fanés,
mais les roses saignent
aussi douloureuses, aussi douces que la rencontre
dérobée de deux êtres…
La nuit prend tout au sérieux.
Elle tinte
vide au loin.
— — Nous entrons main dans la main
dans une étoile.
***
Ind i en Stjerne —
Natten er lys, men med drivende Skyer
under Maanen.
Sovende Blomster driver for Vinden
paa Plaenernes Skraanen.
Syrenen er afblomstret nu,
men Roserne bloder
saa ondt og saa sodt som to Menneskers
stjaalne Moder.. .
Natten tar aile Ting ruer
Der er klingende
tomt i det fjerne.
Vi gaar med hinanden i Haanden
ind i en Stjerne.
(Morten Nielsen)
Posted in poésie | Tagué: (Morten Nielsen), étoile, être, clair, dérobé, douloureux, doux, ensommeillé, entrer, fané, fleur, lilas, loin, lune, main, nuage, nuit, passer, pelouse, pentu, rencontre, tanguer, tinter, vent, vide | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 novembre 2018
Illustration
Le temps
Les grappes jaunes des cytises
Le rouge-gorge aux gros oeufs bleus
La femme blonde aux robes roses
Et le soleil qui nous attise
La fine épine du clocher
La paume tendre du ciel berceur
Rauque le cri d’un remorqueur
Les amoureux rêvant couchés
Sur la pelouse des lueurs
Sur leurs épaules la fraîcheur
Questions Silence La peur.
(Jean Pérol)
Posted in poésie | Tagué: (Jean Pérol), amoureux, attiser, épaule, épine, berceur, bleu, blond, ciel, clocher, couché, cri, cytise, femme, fin, fraîcheur, grappe, gros, jaune, lueur, oeuf, paume, pelouse, peur, question, rauque, rêver, remorqueur, robe, rose, rouge-gorge, silence, soleil, temps, tendre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 17 octobre 2018
Le cheval du destin
entre par la fenêtre
une flèche au poitrail,
un lys entre les dents
Il pose son sabot sur nos froides pelouses
Il frappe de ses crins la flore d’aujourd’hui
Il salue, il salue le meilleur de nous tous,
assis sur un morceau de feu.
(Norge)(Georges Mogin)
Posted in poésie | Tagué: (Norge)(Georges Mogin), assis, aujourd'hui, cheval, crin, dent, destin, entrer, fenêtre, feu, flèche, flore, frapper, froid, lys, meilleur, morceau, pelouse, poitrail, poser, sabot, saluer | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 8 octobre 2018
Un jour au mont Atlas
Un jour au mont Atlas les collines jalouses
Dirent : – Vois nos prés verts, vois nos fraîches pelouses
Où vient la jeune fille, errante en liberté,
Chanter, rire, et rêver après qu’elle a chanté ;
Nos pieds que l’océan baise en grondant à peine,
Le sauvage océan ! notre tête sereine,
A qui l’été de flamme et la rosée en pleurs
Font tant épanouir de couronnes de fleurs !
Mais toi, géant ! – d’où vient que sur ta tête chauve
Planent incessamment des aigles à l’oeil fauve ?
Qui donc, comme une branche où l’oiseau fait son nid,
Courbe ta large épaule et ton dos de granit ?
Pourquoi dans tes flancs noirs tant d’abîmes pleins d’ombre ?
Quel orage éternel te bat d’un éclair sombre ?
Qui t’a mis tant de neige et de rides au front ?
Et ce front, où jamais printemps ne souriront,
Qui donc le courbe ainsi ? quelle sueur l’inonde ?… –
Atlas leur répondit : – C’est que je porte un monde.
(Victor Hugo)
Posted in poésie | Tagué: (Victor Hugo), aigle, éclair, épaule, colline, courbe, courber, flanc, front, géant, gronder, neige, océan, pelouse, planer, sauvage, sombre, sourire, sueur | 1 Comment »