Logis de Yi-gong dans le temple Da-yu
Le Maître Juste, pratiquant du Chan
A sa demeure sur un mont boisé
Volets ouverts : le haut pic s’élance
Au bas du seuil se creusent les ravins
A l’heure du couchant nimbé de pluie
L’ombre verte descend sur la cour
Épouser la pureté d’un lotus :
Son âme que nulle boue n’entache
(Meng Hao-ran)
Recueil: L’Ecriture poétique chinoise
Traduction: François Cheng
Editions: du Seuil
Traduction: François Cheng
Editions: du Seuil