Posts Tagged ‘préserver’
Posted by arbrealettres sur 19 mai 2023

LA POÉSIE DES AMANTES…
Au détour de nos vies,
Le destin a souri,
En croisant ton regard,
J’ai su que ce n’était pas un hasard .
En te voyant si belle,
Je t’ai appelé mon soleil,
En ouvrant ton coeur,
J’ai trouvé le bonheur .
En puisant tes sentiments,
Je me suis fait un serment,
Celui de t’aimer toujours,
Mon tendre amour …
Nous sommes si bien ensemble,
Qui se ressemble s’assemble .
Lorsque tu navigues entre tristesse et détresse,
Je soigne tes maux par la sagesse .
Au sommet de notre union,
Nos corps sont à l’unisson.
De cette complicité jumelle,
Sachons préserver ces sensations nouvelles .
Notre idylle sera éternelle
Et l’amour durera toujours,
Mon amour …
(Sandrine Faivre)
Recueil: Le Damier 6
Editions: France Europe
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Posted by arbrealettres sur 20 avril 2023

UNE SENSATION DE FROID
Le matin était clair et absolument beau ;
Tu voulais préserver ton indépendance.
Je t’attendais en regardant les oiseaux :
Quoi que je fasse, il y aurait la souffrance.
Pourquoi ne pouvons-nous jamais
Jamais
Être aimés ?
(Michel Houellebecq)
Recueil: Non réconcilié
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 25 février 2023

PRIÈRE DE LA DÉMENTE
Et que je brûle en mer
M’apaise enfin dans ma légende
Sur un rivage qu’enchanterait
L’histoire inutile des vagues.
O Dieu
Enlève-moi le feu
Et dis-moi qu’il est bien
Que l’amandier fleurisse
Qu’il me faut accepter sa chance
Sans que j’aie faim à manger la terre
Pour devenir une fois
Sa femme de printemps
O Dieu
Guéris mon corps
De la blessure de l’homme
Préserve-le
D’être sous son baiser
Etang, forêt, marée
Permets que nous dormions ensemble
Nus
Ce n’est pas vrai
Que j’ai crié son nom
J’arracherais plutôt mes lèvres
Avec le vent
Si le vent voulait encore de moi.
Il venait
Je le touchais
Sous le manteau de sortilèges
Je descendais de lui
Comme on descend des rois.
O Dieu
Emporte-moi
Donne-moi
Juste assez de rosée
Juste assez de soif
Je ne veux être qu’une enfant triste
Qui regarde le couchant s’éteindre
Dans la candeur de ses doigts
(Claude de Burine)
Recueil: Hanches
Editions: Saint Germain des Prés
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Posted by arbrealettres sur 4 juillet 2022

Illustration: Grégoire Mathieu
Démunie
Pourquoi n’ai-je pas conservé
Tes sourires précieux
Et préservé l’ombre
Que tu jetais sur nos routes ?
Pourquoi n’ai-je pas mis de côté
Tes regards d’ambre et d’or,
Fortune fabuleuse pour plus tard
Quand je serai à court de tendresse ?
J’ai gaspillé tes caresses
Je n’ai aucun disque de tes pas
L’orage a éparpillé tes étreintes
Et détruit les silos remplis de baisers.
Le dernier son de ta voix
S’est perdu dans le sable
Et je dessine en vain ton profil
Dans le givre de ma fenêtre.
(Claire Goll)
Recueil: Poésie au féminin
Traduction:
Editions: Folio
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Posted by arbrealettres sur 24 mars 2022

Le dernier des « Sept Poèmes d’amour en guerre »
Au nom du front parfait profond
Au nom des yeux que je regarde
Et de la bouche que j’embrasse
Pour aujourd’hui et pour toujours
Au nom de l’amour enterré
Au nom des larmes dans le noir
Au nom des plaintes qui font rire
Au nom des rires qui font peur
Au nom des rires dans la rue
De la douceur qui lie nos mains
Au nom des fruits couvrant les fleurs
Sur une terre belle et bonne
Au nom des hommes en prison
Au nom des femmes déportées
Au nom de tous nos camarades
Martyrisés et massacrés
Pour n’avoir pas accepté l’ombre
Il nous faut drainer la colère
Et faire se lever le fer
Pour préserver l’image haute
Des innocents partout traqués
Et qui partout vont triompher.
(Paul Éluard)
Recueil: Au rendez-vous allemand
Traduction:
Editions:
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Posted by arbrealettres sur 13 novembre 2021

Pour nous
le florilège sans profil
des amants,
satin fané de la bruyère
et quelques autres fleurs
à devoir préserver;
le silencieux herbier des joies,
jardin secret d’entre les pages,
recueil aux gestes de pénombre
et chambre forte de tes yeux.
(Jean Orizet)
Illustration: Gustav klimt
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Posted by arbrealettres sur 5 août 2020
en toi ces amours que les morts ont laissées
tu les enclos pour que le ciel ne les gagne
et les tue avec le bleu terrible des
saisons tu es seul
la pluie froide épaule
se charge de tous les toits tuiles oublis
laissant le vent des rues errer dans notre sang
alors nous crions de la douce douleur
d’être vivants avec des corps et des sommeils
toi tu es là dans la pire des nuits
préservant contre tout un éclat d’étoiles
(Jean-François Mathé)
Illustration: Sabin Balasa
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Posted by arbrealettres sur 28 février 2020

LE RÉVERBÈRE AU BORD DE LA ROUTE
Pourquoi demeurer un homme si cela te pèse ?
Deviens un réverbère
Au bord de la route et sans un mot diffuse
Ta lueur sur l’homme
Afin de lui préserver un visage.
Sois bon
Et objectif comme le réverbère,
Qui sans un mot éclaire pareillement la face
De l’ivrogne, du vagabond ou de l’étudiant
Sur la route.
Sois réverbère si tu ne peux
Être un homme;
Il est difficile d’être un homme,
Avec deux bras seulement
Pour étreindre tant d’êtres.
Sois un réverbère sur la route,
Éclairant mille faces
Et l’errant et le solitaire.
Sois un réverbère avec une lampe,
Un homme dans un carré magique,
Faisant des signes avec un bras vert.
Sois réverbère, réverbère,
Réverbère.
(Srecko Kosovel)
Illustration
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Posted in poésie | Tagué: (Srecko Kosovel), étreindre, étudiant, carré, difficile, diffuser, errant, homme, ivrogne, lueur, magique, objectif, peser, préserver, réverbère, route, signe, solitaire, vagabond, vert, visage | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 28 janvier 2020

Illustration: Marilyne Bertoncini
DAME EN NOIR
Maigres oignons
offerts à personne
Hospitalité précaire d’un coin d’immeuble
et dallage aseptisé
pour inhumanité urbaine à l’œuvre
Vertige que cette solitude
Petite dame
en noir
vieillie courbée
Courbée
de tant d’années
à préserver sa dignité.
(Françoise Coulmin)
Recueil: DE QUOI SE SOUVENIR ?
VAGABONDAGES dans BUCAREST À l’occasion du FESTIVAL INTERNATIONAL DE POÉSIE mai 2019
Traduction:
Editions:
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Posted by arbrealettres sur 31 décembre 2019

À un jardin
Oui nécessaire clôture
Pour que le lieu devienne lien
Et le temps attente.
Que le sentier mène à l’amante,
Que tout désir aille à son terme,
Que chaque fleur porte visage et nom,
Que chaque fruit préserve faim et soif,
Que vent et pluie soir et aube
Renouvellent leurs offrandes sur l’herbe,
Que l’infini, lui, fasse halte
Sur la cime des pins.
Oui nécessaire clôture
Pour que le lieu soit appel,
Et l’instant répons sans fin.
(François Cheng)
Recueil: La vraie gloire est ici
Editions: Gallimard
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (François Cheng), amant, appel, attente, aube, clôture, désir, faim, fin, fleur, fruit, halte, herbe, infini, instant, jardin, lien, lieu, nécessaire, nom, offrande, pluie, porter, préserver, réponse, renouveler, sentier, soif, soir, temps, terme, vent, visage | Leave a Comment »