Posts Tagged ‘prolonger’
Posted by arbrealettres sur 26 novembre 2022

Le monde prolongé
Un moine de Zagorje que le vin fait pleurer
et la fille de serf aux seins durs comme des coings
d’où viennent les martyrs au corps marbré de bleu
et pourquoi le soleil si soudain il décline ?
Il neige pour nos luges dans le brouillard
sanglant le monde est mort ô mon amour de noir ennui
— pourtant d’un seul éclat de rire
il fait savoir qu’il est là.
***
(Miroslav Krleža)
Traduction d’Alain Borer
Recueil: Poésies du Monde
Traduction:
Editions: Seghers
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Posted in poésie | Tagué: (Miroslav Krleža), amour, éclat, bleu, brouillard, coing, corps, décliner, dur, ennui, fille, luge, marbre, martyr, moine, monde, mort, neiger, noir, pleurer, pourtant, prolonger, rire, sanglant, savoir, sein, serf, soleil, soudain, venir, vin | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 2 avril 2022

Frissons
Aux becs de gaz éteints, la nuit, en la maison,
Ils prolongent souvent des plaintes éternelles;
Et sans que nous puissions dans leurs glauques prunelles
En sonder la sinistre et mystique raison.
Parfois, leur dos aussi secoue un long frisson;
Leur poil vif se hérisse à des jets d’étincelles
Vers les minuits affreux d’horloges solennelles
Qu’il écoutent sonner de bizarre façon.
(Émile Nelligan)
Recueil: le chat en cent poèmes
Traduction:
Editions: Omnibus
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Posted in poésie | Tagué: (Emile Nelligan), affreux, écouter, éteint, éternel, étincelle, bec, bizarre, dos, façon, frisson, gaz, glauque, horloge, jet, long, maison, minuit, mystique, nuit, parfois, plainte, poil, pouvoir, prolonger, prunelle, raison, se hérisser, secouer, sinistre, solennel, sonder, sonner, souvent, vif | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 5 novembre 2021

il n’y avait plus d’envers
où terrer une idée
ni d’ombre pour la mousse
le sable avait bu le désir
qui prolongeait ce songe
et l’air ne portait plus
qui fut la proue du temps
quand l’heure revenue
montra le seuil dissous
et l’aile refermée
le chemin
le chemin n’était plus
que la voie du chemin sans chemin
(Bernard Noël)
Découvert ici: https://schabrieres.wordpress.com/
Illustration: Caroline Duvivier
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Posted in poésie | Tagué: (Bernard Noël), air, boire, chemin, désir, dissous, envers, heure, idée, montrer, mousse, ombre, porter, prolonger, proue, sable, seuil, songe, temps, terrer, voie | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 20 janvier 2021

L’amour
L’amour partage équitablement l’ombre et la lumière
l’amour unit les corps dans le prolongement vital de la sève
l’amour déjoue l’arbitraire des signes et tend la main vers la création du monde
l’amour se contente de peu car il est tout dans le seul souffle de sa présence
la force de l’amour accepte la faiblesse car elle est sans faille
l’amour peut-être est un flocon de neige sur les dunes du désert
le regard de la lune dans la chambre noire
l’amour est le nombril du monde et la terre en est l’oracle craquelé
l’amour n’a rien à cacher sa veine secrète bat dans la pierre dénudée
l’amour est l’horizon de toute attente et le rivage bleu de la nuit
l’amour est le vertige de l’instant et la danse du silence
l’amour est un sourire qui vient de loin dans l’avènement du visage
l’amour est un nom qui dort dans le grain inou de la voix
l’amour est un nom qui affleure dans le vélin des voiles gonflé sous les étoiles
l’amour est l’écume du désir vibrant à fleur de peau
(Marc Porcu)
Recueil: L’Ardeur ABC poétique du vivre plus
Traduction:
Editions: Bruno Doucey
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Posted in poésie | Tagué: (Marc Porcu), affleurer, amour, arbitraire, attente, avènement, écume, équitable, étoile, battre, bleu, cacher, chambre, corps, craqueler, création, danse, déjouer, dénudé, désert, désir, dormir, dune, fleur de peau, flocon, force, gonfler, grain, horizon, inouï, loin, lumière, lune, main, monde, neige, noir, nom, nombril, nuit, ombre, oracle, partager, peu, pierre, présence, prolonger, regard, rivage, sève, se contenter, secret, signe, silence, souffle, sourire, tendre, terre, unir, vélin, veine, venir, vertige, vibrer, visage, vital, voile | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 19 août 2020

Illustration: René Magritte
SONNET DE LA MEMOIRE INUTILE
A tous mes jours vécus je songe et je resonge,
A tout cet heureux temps que ma vie a tissé,
Et par un vain rappel un instant le prolonge…
Stérile souvenir, ô pourquoi ressassé?
Quand elle se dessèche ô qu’importe à l’éponge
Dans ses pores flétris quelle eau vive a passé;
Qu’importe au van rompu, quand la rouille le ronge,
A travers son treillis quel grain neuf a glissé?
Je n’ai plus de souci de ma propre mémoire
Que n’en a du vaisseau la mer compacte et noire,
Lorsque la voile blanche a disparu dans l’ouest.
Plus de souci je n’ai des heures abolies
Que n’en a le ciel clair des étoiles pâlies,
Quand l’astre qui les souffle a reparu dans l’est.
(André Berry)
Recueil: Poèmes involontaires suivi du Petit Ecclésiaste
Traduction:
Editions: René Julliard
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Posted in poésie | Tagué: (André Berry), abolir, astre, éponge, étoile, blanc, ciel, clair, compact, disparaître, eau, est, flétrir, glisser, grain, heure, heureux, instant, inutile, jour, mémoire, mer, neuf, noir, Ouest, passer, pâlir, pore, prolonger, rappel, reparaître, ressasser, rompre, ronger, rouille, se déssécher, songer, sonnet, souci, souffler, souvenir, stérile, temps, tisser, treillis, vain, vaisseau, van, vie, vif, vivre, voile | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 6 juillet 2020

MAINTENANT…
Maintenant que tu m’as d’une ardeur si profonde
Aimé dans mes départs, aimé dans mes retours,
Maintenant que, pour mieux enchaîner notre amour ;
Tu mêles à tes cheveux bruns mes boucles blondes ;
Maintenant que, rieuse et grave tour à tour,
De joie ou de tristesse à ton gré tu m’inondes,
Je n’aurai pas de crainte, il me semble, le jour
Où je devrai laisser ce doux et triste monde.
Car serait-ce demain, serait-il même vrai
Que le néant suivît l’instant désespéré,
Mon amour ici-bas prolongerait mon âme ;
Et plus subtil, plus doux, plus tendre, plus vainqueur
D’avoir pris pour revivre un visage de femme,
Maintenant je vivrais tout entier dans ton coeur …
Cet amour vit encore après les feuilles mortes…
(Emile Ripert)
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Posted in poésie | Tagué: (Emile Ripert), aimer, amour, ardeur, âme, cheveux, coeur, crainte, départ, doux, enchaîner, femme, feuille morte, grave, joie, maintenant, néant, prolonger, retour, rieuse, tendre, triste, tristesse, vainqueur, visage | 4 Comments »
Posted by arbrealettres sur 19 juin 2020

Jean Tardieu
(Recueil Jours pétrifiés)
Jour nuit soleil et arbres
Certains mots sont tellement élimés, distendus, que ‘l’on peut voir le jour au travers.
Immenses lieux communs, légers comme des nappes de brouillard – par cela même difficile à manœuvrer.
Mais ces hautes figures vidées, termes interchangeables, déjà près de passer dans le camp des signes algébriques,
ne prenant un sens que par leur place et leur fonction, semblent propres à des combinaisons précises
chaque fois que l’esprit touche au mystère de l’apparition et de l’évanouissement des objets.
I
Est-ce pour moi ce jour ces tremblantes prairies
ce soleil dans les yeux ce gravier encore chaud
ces volets agités par le vent, cette pluie
sur les feuilles, ce mur sans drame, cet oiseau ?
II
L’esprit porté vers le bruit de la mer
que je ne peux entendre
ou bien vers cet espace interdit aux étoiles
dont je garde le souvenir
je rencontre la voix la chaleur
l’odeur des arbres surprenants
j’embrasse un corps mystérieux
je serre les mains des amis
III
De quelle vie et de quel monde ont-ils parlé ?
– De jours pleins de soleil où nous nous avançons,
d’espace qui résiste à peine à nos mains et de nuits
que n’épaissira plus l’obscurité légère.
IV
Entre les murs un visage survint
qui se donnait le devoir de sourire
et m’entraîna vers une autre fenêtre
d’où le nuage à ce moment sortait.
Tout était lourd d’un orage secret
un homme en bleu sur le seuil s’avançait
le tonnerre éclata dans ma poitrine
un chien les oreilles basses
rentrait à reculons.
V
Mémoire
Et l’ombre encor tournait autour des arbres
et le soleil perdait ses larges feuilles
et l’étendue le temps engloutissait
et j’étais là je regardais.
VI
Je dissipe un bien que j’ignore
je me repais d’un inconnu
je ne sais pas quel est ce jour ni comment faire
pour être admis.
VII
Comme alors le soleil (il était dans la nuit
il roule il apparaît avec silence
avec amour, gardant pour lui l’horreur)
ainsi viendront les jours du tonnerre enchaîné
ainsi les monstres souriants ainsi les arbres
les bras ouverts, ainsi les derniers criminels
ainsi
la joie.
VIII
Quand la nuit de mon coeur descendra dans mes mains
et de mes mains dans l’eau qui baigne toutes choses
ayant plongé je remonterai nu
dans toutes les images :
un mot pour chaque feuille un geste pour chaque ombre
« c’est moi je vous entends c’est moi qui vous connais
et c’est moi qui vous change. »
IX
Je n’attends pas un dieu plus pur que le jour même
il monte je le vois ma vie est dans ses mains :
la terre qui s’étend sous les arbres que j’aime
prolonge dans le ciel les fleuves les chemins…
Je pars j’ai cent mille ans pour cet heureux voyage.
X
Epitaphe
Pour briser le lien du jour et des saisons
pour savoir quelle était cette voix inconnue
sur le pont du soleil à l’écart de ma vie
je me suis arrêté.
Et les fleuves ont fui, l’ombre s’est reconnue
espace les yeux blancs j’écoute et parle encore
je me souviens de tout même d’avoir été.
(Jean Tardieu)
Recueil: Jean Tardieu Un poète
Traduction:
Editions: Gallimard Jeunesse
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Posted in poésie | Tagué: (Jean Tardieu), admettre, agiter, aimer, algébrique, ami, amour, apparaître, apparition, arbre, attendre, au travers, autour, avancer, à peine, écart, éclater, écouter, élimer, épaissir, épitaphe, étendue, étoile, évanouissement, être, baigner, bas, bien, blanc, bleu, bras, briser, brouillard, bruit, camp, chaleur, changer, chaud, chemin, chien, ciel, coeur, combinaison, comment, connaître, corps, criminel, dernier, descendre, devoir, Dieu, difficile, dissiper, distendre, drame, eau, embrasser, enchaîner, encore, engloutir, entendre, entraîner, espace, esprit, faire, fenêtre, feuille, figure, fleuve, fonction, fuir, garder, geste, gravier, haut, heureux, homme, horreur, ignorer, image, immense, inconnu, interchangeable, interdit, joie, jour, large, léger, lien, lieu commun, lourd, main, manoeuvrer, mémoire, mer, moment, monde, monstre, monter, mot, mur, mystère, mystérieux, nappe, nu, nuage, nuit, objet, obscurité, odeur, oiseau, ombre, orage, oreille, ouvrir, parler, partir, passer, pétrifier, perdre, place, plein, plonger, pluie, poitrine, pont, porter, prairie, précis, prendre, prolonger, propre, pur, résister, reconnaître, regarder, remonter, rencontrer, rouler, s'arrêter, s'avancer, saison, savoir, se donner, se repaître, se souvenir, secret, sens, serrer, seuil, signe, silence, soleil, sortir, souriant, sourire, souvenir, surprendre, survenir, temps, terme, terre, tonnerre, toucher, tourner, tout, trembler, venir, vent, vider, vie, visage, voir, voix, volet, voyage, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 23 octobre 2019
Ce n’est pas le mouvement
Qui prolonge la vie
Tout objet immobile
Est peut-être au repos
(Alain Mabanckou)
Illustration
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Alain Mabanckou), immobile, mouvement, prolonger, repos, vie | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 17 avril 2019

LE VIVANT PROLONGÉ
(Avec naturel.
Familièrement, comme ça)
Le mort qui est en moi
s’impatiente
Il tape dans sa caisse
à bras raccourcis
il voudrait qu’on le montre
une dernière fois.
Quant au vivant
ça va pas mal merci
pour le moment.
(Jean Tardieu)
Recueil: L’accent grave et l’accent aigu
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Jean Tardieu), caisse, merci, montrer, mort, prolonger, s'impatienter, taper, vivant | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 17 juillet 2018

Illustration: Egon Schiele
CONSEILS À UN AMANT
Si tu veux être aimé d’une femme, ô jeune ami, quelle qu’elle soit,
ne lui dis pas que tu la veux, mais fais qu’elle te voie tous les jours,
puis disparais, pour revenir.
Si elle t’adresse la parole, sois amoureux sans empressement.
Elle viendra d’elle-même à toi.
Sache alors la prendre de force, le jour où elle entend se donner.
Quand tu la recevras dans ton lit, néglige ton propre plaisir.
Les mains d’une femme amoureuse sont tremblantes et sans caresses.
Dispense-les d’être zélées.
Mais toi, ne prends pas de repos.
Prolonge les baisers à perte d’haleine.
Ne la laisse pas dormir, même si elle t’en prie.
Baise toujours la partie de son corps vers laquelle elle tourne les yeux.
(Pierre Louÿs)
Recueil: Les chansons de Bilitis
Traduction:
Editions: Gallimard
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Jour nuit soleil et arbres (Jean Tardieu)
Posted by arbrealettres sur 19 juin 2020
Jean Tardieu
(Recueil Jours pétrifiés)
Jour nuit soleil et arbres
Certains mots sont tellement élimés, distendus, que ‘l’on peut voir le jour au travers.
Immenses lieux communs, légers comme des nappes de brouillard – par cela même difficile à manœuvrer.
Mais ces hautes figures vidées, termes interchangeables, déjà près de passer dans le camp des signes algébriques,
ne prenant un sens que par leur place et leur fonction, semblent propres à des combinaisons précises
chaque fois que l’esprit touche au mystère de l’apparition et de l’évanouissement des objets.
I
Est-ce pour moi ce jour ces tremblantes prairies
ce soleil dans les yeux ce gravier encore chaud
ces volets agités par le vent, cette pluie
sur les feuilles, ce mur sans drame, cet oiseau ?
II
L’esprit porté vers le bruit de la mer
que je ne peux entendre
ou bien vers cet espace interdit aux étoiles
dont je garde le souvenir
je rencontre la voix la chaleur
l’odeur des arbres surprenants
j’embrasse un corps mystérieux
je serre les mains des amis
III
De quelle vie et de quel monde ont-ils parlé ?
– De jours pleins de soleil où nous nous avançons,
d’espace qui résiste à peine à nos mains et de nuits
que n’épaissira plus l’obscurité légère.
IV
Entre les murs un visage survint
qui se donnait le devoir de sourire
et m’entraîna vers une autre fenêtre
d’où le nuage à ce moment sortait.
Tout était lourd d’un orage secret
un homme en bleu sur le seuil s’avançait
le tonnerre éclata dans ma poitrine
un chien les oreilles basses
rentrait à reculons.
V
Mémoire
Et l’ombre encor tournait autour des arbres
et le soleil perdait ses larges feuilles
et l’étendue le temps engloutissait
et j’étais là je regardais.
VI
Je dissipe un bien que j’ignore
je me repais d’un inconnu
je ne sais pas quel est ce jour ni comment faire
pour être admis.
VII
Comme alors le soleil (il était dans la nuit
il roule il apparaît avec silence
avec amour, gardant pour lui l’horreur)
ainsi viendront les jours du tonnerre enchaîné
ainsi les monstres souriants ainsi les arbres
les bras ouverts, ainsi les derniers criminels
ainsi
la joie.
VIII
Quand la nuit de mon coeur descendra dans mes mains
et de mes mains dans l’eau qui baigne toutes choses
ayant plongé je remonterai nu
dans toutes les images :
un mot pour chaque feuille un geste pour chaque ombre
« c’est moi je vous entends c’est moi qui vous connais
et c’est moi qui vous change. »
IX
Je n’attends pas un dieu plus pur que le jour même
il monte je le vois ma vie est dans ses mains :
la terre qui s’étend sous les arbres que j’aime
prolonge dans le ciel les fleuves les chemins…
Je pars j’ai cent mille ans pour cet heureux voyage.
X
Epitaphe
Pour briser le lien du jour et des saisons
pour savoir quelle était cette voix inconnue
sur le pont du soleil à l’écart de ma vie
je me suis arrêté.
Et les fleuves ont fui, l’ombre s’est reconnue
espace les yeux blancs j’écoute et parle encore
je me souviens de tout même d’avoir été.
(Jean Tardieu)
Traduction:
Editions: Gallimard Jeunesse
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