La foudre errante
provoque et exaspère
la fraîcheur des sources.
(Marcel Havrenne)
Posted by arbrealettres sur 27 juillet 2022
La foudre errante
provoque et exaspère
la fraîcheur des sources.
(Marcel Havrenne)
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Posted by arbrealettres sur 12 juin 2022
Illustration
Les nénuphars blancs
Une tige de jade, un vêtement de neige,
je les vois dans la nuit et j’éprouve des doutes:
Des grues formeraient-elles des vagues dans mon coeur?
je frappe dans mes mains sans provoquer d’envol.
(Beijian Jujian)
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Posted by arbrealettres sur 1 octobre 2021
Illustration: Daniela Capaccioli
ArbreaPhotos
L’exercice de la parole poétique
aspire à provoquer un surgissement,
une apparition d’invisible.
(Gérard Bocholer)
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Posted by arbrealettres sur 20 janvier 2021
Gao, 1975
(Extrait)
Il suffit de rien, vraiment. De rien du tout: la pauvreté d’un mur,
une silhouette, un beau visage, des pirogues sous les branches. Oui,
il suffit d’être là, au bon moment, avec son coeur et les deux yeux
ouverts. C’est le sommet d’une rencontre, un instant de grâce. Un
instant si rare.
[…]
Oui, c’est l’enfance du monde que nous recherchons. Ses premiers
balbutiements. Cet orage en mesure de provoquer un tremblement.
(Joël Vernet)
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Posted by arbrealettres sur 7 juillet 2020
Seul le rythme provoque le court-circuit poétique
et transforme le cuivre en or, la parole en verbe
(Léopold Sédar Senghor)
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Posted by arbrealettres sur 26 décembre 2019
Posted in poésie | Tagué: (Andrée Chédid), ailleurs, balbutier, ciel, emprunter, heurter, mot, provoquer, signe, temps, user, voûte | 3 Comments »
Posted by arbrealettres sur 13 décembre 2019
QUI?
Toi
Avec l’horloge des étoiles
Pour toute la durée des siècles
Réglée
À l’heure de Dieu.
Qui nous a
Envahis
Avec les sables du naufrage
– Instants épars
Du ciel muet ?
Qui provoqua
Au ciel de chaque époque
L’éclipse
De notre sang ?
Au fer rouge qui marqua
L’essor de notre parole
Sur les ailes de marbre
De la mort?
Sous les pelles des ténèbres
Toutes les horloges du silence
Ponctuent en battant
Notre interrogation.
(Leiser Aichenrand)
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Posted by arbrealettres sur 30 octobre 2019
Illustration: Suzuki Harunobu
Elle trempa ses mains
« L’eau pareille à autrefois ! »
Hurla cette enfant
Habitée par un amour
Qui provoqua mon effroi
(Yosano Akiko)
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Posted by arbrealettres sur 14 septembre 2019
Les pierres
Ce matin je suis descendu
vers les pierres, oh les pierres!
Et j’ai provoqué et estampé
un pugilat de pierres.
Notre Mère, si mes pas
dans le monde font souffrir,
c’est qu’ils sont les feux
d’une aurore absurde.
Les pierres n’outragent pas; ne convoitent
rien. Elles ne demandent
que de l’amour pour tous, et demandent
même de l’amour pour le Néant.
Et si certaines d’entre elles
vont tête baissée, ou sont
contrites, c’est bien
qu’elles font quelque chose d’humain…
Mais, il y a toujours quelqu’un
pour en frapper une pour le plaisir.
Ainsi, la lune est pierre blanche
que fit voler un coup de pied…
Notre Mère, ce matin
je me suis glissé dans les lierres,
en voyant la bleue caravane
des pierres,
des pierres,
des pierres…
(César Vallejo)
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Posted by arbrealettres sur 26 mai 2018
Un arrosoir, une herse à l’abandon dans un champ,
un chien au soleil, un cimetière misérable,
un infirme, une petite maison de paysan,
tout cela peut devenir le réceptacle de mes révélations.
Chacun de ces objets, et mille autres semblables
dont un oeil ordinaire se détourne avec une indifférence évidente,
peut prendre pour moi soudain, en un moment qu’il n’est nullement en mon pouvoir de provoquer,
un caractère sublime et si émouvant,
que tous les mots, pour le traduire, me paraissent trop pauvres
[..]
Cherche, parmi tous ces objets misérables et grossiers de la vie paysanne,
celui, posé ou appuyé et n’attirant point l’oeil,
dont la forme insignifiante, dont la nature muette
peut devenir la source de ce ravissement énigmatique, silencieux, sans limite.
(Hugo von Hofmannsthal)
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