Posts Tagged ‘puéril’
Posted by arbrealettres sur 2 avril 2021

Le poète se souvient d’une fleur…
cueillie au printemps
Une rose d’un mois d’avril
Sous une étoile qui regarde
Éveilla, malice ou mégarde,
mon désir pas encor viril.
C’est ta bouche au rose grésil
Qui fut pour ton page, Hildegarde,
Une rose d’un mois d’avril
Sous une étoile qui regarde.
J’ai connu les deuils, le péril,
Depuis, et l’angoisse hagarde !
mais qu’importe, puisque je garde
Fraîche en mon vieux coeur puéril
Une rose d’un mois d’avril !
(Catulle Mendès)
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Posted in poésie | Tagué: (Catulle Mendès), angoisse, étoile, éveiller, bouche, coeur, cueilli, désir, fleur, frais, grésil, hagard, malice, mégarde, péril, poète, puéril, regarder, rose, se souvenir, viril | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 août 2018

Tous les bonheurs du monde viennent
De la recherche du bonheur d’autrui ;
Toutes les souffrances du monde viennent
De la recherche de son propre bonheur.
… À quoi bon en dire davantage ?
Comparez seulement l’être puéril
Qui agit dans son propre intérêt
Et le sage qui œuvre au bien des autres !
(Shantideva)
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Posted in méditations | Tagué: (Shantideva), autrui, bien, bonheur, comparer, intérêt, oeuvrer, puéril, recherche, sage, souffrance | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 15 mai 2018
![barque-en-or-irlande [800x600]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2015/02/barque-en-or-irlande-800x600.jpg?w=800&h=596)
Les barques d’or
Les barques d’or du bel été
Qui partirent, folles d’espace,
S’en reviennent mornes et lasses
Des horizons ensanglantés.
A coup de rames monotones,
Elles s’avancent sur les eaux ;
On les prendrait pour des berceaux
Où dormiraient des fleurs d’automne.
Tige de lys au beau front d’or,
Toutes vous glissez abattues ;
Seules les roses s’évertuent
A vivre, au delà de la mort.
Qu’importe à leur beauté plénière
Qu’octobre luise ou bien avril :
Leur désir simple et puéril
Boit jusqu’au sang, toute lumière.
Même aux jours noirs, quand meurt le ciel,
Sous la nuée âpre et hagarde,
Sitôt qu’une clarté darde,
Elles s’exhalent vers Noël.
Vous, nos âmes, faites comme elles ;
Elles n’ont pas l’orgueil des lys,
Mais détiennent, entre leurs plis,
L’ardeur sacrée et immortelle.
(Emile Verhaeren)
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Posted in poésie | Tagué: (Emile Verhaeren), ardeur, âpre, été, barque, beauté, boire, ciel, clarté, détenir, espace, fou, immortel, las, lumière, lys, monotone, morne, mort, mourir, or, orgueil, partir, puéril, revenir, rose, s'exhaler, sacré, sang, simple | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 août 2017

Sonnet de Porcelaine
LE soir, ouvrant au vent ses ailes de phalène,
Evoque un souvenir fragilement rosé,
Le souvenir, touchant comme un Saxe brisé,
De ta naïveté fraîche de porcelaine.
Notre chambre d’hier, où meurt la marjolaine,
N’aura plus ton regard plein de ciel ardoisé,
Ni ton étonnement puéril et rusé…
O frissons de ta nuque où brûlait mon haleine !
Et mon coeur, dont la paix ne craint plus ton retour,
Ne sanglotera plus son misérable amour,
Frêle apparition que le silence éveille !
Loin du sincère avril de venins et de miels,
Tu souris, m’apportant les fleurs de ta corbeille,
Fleurs précieuses des champs artificiels
(Renée Vivien)
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Posted in poésie | Tagué: (Renée Vivien), amour, apparition, artificiel, étonnement, éveiller, chambre, champ, corbeille, craindre, fleur, fragilement, frêle, marjolaine, miel, misérable, naïveté, phalène, porcelaine, précieuse, puéril, retour, saxe, silence, sincère, souvenir, venin, vent | Leave a Comment »