Posts Tagged ‘rafraîchir’
Posted by arbrealettres sur 24 janvier 2023

Illustration: Oleg Zhivetin
Un feu qui consume si l’on s’éloigne
et rafraîchit quand on s’approche,
où celle-ci l’a-t-elle pris ?
Chaque voeu satisfait dès qu’en presse l’envie,
tels sont les bras de celle aux tresses fleuries.
(Tiruvalluvar) (Vè siecle)
Recueil: Un feu au coeur du vent Trésor de la poésie indienne Des Védas au XXIème siècle
Traduction:
Editions: Gallimard
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Tiruvalluvar), bras, consumer, envie, feu, fleurir, prendre, presser, rafraîchir, s'approcher, s'éloigner, satisfaire, tresse, voeu | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 novembre 2022
Illustration: Nupur Choudhary
Je n’ai jamais écrit qu’ainsi : porté par plus léger que moi, dans les bras
— non pas de l’ange — mais de la vie passante, de l’étincelante rumeur de vivre.
Il faut du temps pour atteindre à l’innocence du jour.
Il faut du temps pour parvenir à la simplicité d’une langue.
Il faut du temps pour apprendre,
et plus encore de temps pour rire de ce qu’on vient d’apprendre.
Rire de son savoir comme de son ignorance.
Rire comme le printemps dans les yeux,
comme l’enfance dans la voix,
comme la pluie dans les livres.
Car il pleut dans les livres.
Une pluie fine glisse sur les pages, tombe sur le coeur.
Dans ce livre la pluie chantait au bout de mes doigts,
tambourinait sur le papier, rafraîchissait la chambre.
Dans ce livre la pluie portait le nom d’une femme,
éclairante dans sa voix, juste dans son coeur : Nella. Nella Bielski
(Christian Bobin)
Recueil: La Vie Passante
Editions: Fata Morgana
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Christian Bobin), ange, apprendre, éclairant, écrire, étincelant, bras, chambre, coeur, enfance, femme, ignorance, innocence, juste, léger, nom, page, papier, parvenir, passant, pluie, printemps, rafraîchir, rire, rumeur, savoir, simplicité, tambouriner, tomber, vie, vivre, voix, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 novembre 2022

J’ai trouvé
J’ai trouvé, mon amour, le nom le plus secret et le plus clair
pour dire ce qu’est ta vie dedans ma vie : l’air.
Tu es l’air qui ne me fait jamais défaut,
cet air si nécessaire à la pensée et au rire,
cet air qui rafraîchit mon coeur
et fait de ma solitude
une place battue par tous les vents.
(Christian Bobin)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Christian Bobin), amour, battu, clair, coeur, nécessaire, nom, pensée, rafraîchir, rire, secret, solitude, trouver, vent, vie | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 15 mai 2022

Crépitement des fontaines
où tu puises de quoi te rafraîchir la nuque.
(Pierre Dhainaut)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Pierre Dhainaut), crépitement, fontaine, nuque, puiser, rafraîchir | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 2 avril 2021

Quand pourrai-je, quittant les soins inutiles
Quand pourrai-je, quittant tous les soins inutiles
Et le vulgaire ennui de l’affreuse cité,
Me reconnaître enfin, dans les bois, frais asiles,
Et sur les calmes bords d’un lac plein de clarté !
Mais plutôt, je voudrais songer sur tes rivages,
Mer, de mes premiers jours berceau délicieux.
J’écouterai gémir tes mouettes sauvages,
L’écume de tes flots rafraîchira mes yeux.
Ah, le précoce hiver a-t-il rien qui m’étonne ?
Tous les présents d’avril, je les ai dissipés,
Et je n’ai pas cueilli la grappe de l’automne,
Et mes riches épis, d’autres les ont coupés.
(Jean Moréas)
Illustration: ArbreaPhotos
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Jean Moréas), affreux, asile, automne, écime, écouter, épi, étonner, berceau, bois, calme, cité, clarté, coupe, cueillir, délicieux, dissipé, ennui, flot, gémir, grappe, hiver, inutile, lac, mouette, précoce, présent, quitter, rafraîchir, reconnaître, riche, rivage, sauvage, soin, songer, yeux | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 8 mars 2021

Au pied de mon lit,
une Vierge négresse fut mise par ma mère.
Et j’aime cette Vierge
d’une religion un peu italienne.
Virgo Lauretana, debout dans un fond d’or,
qui me faites penser à mille fruits de mer
que l’on vend sur des quais
où pas un souffle d’air n’émeut les pavillons
qui lourdement s’endorment,
Virgo Lauretana, vous savez qu’en ces heures
où je ne me sens pas digne d’être aimé d’elle,
c’est vous dont le parfum me rafraîchit le coeur.
(Francis Jammes)
Recueil: Clairières dans le Ciel
Traduction:
Editions: Gallimard
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Francis Jammes), aimer, air, émouvoir, coeur, debout, fruit, italien, lit, lourd, mère, mer, nègre, or, parfum, pavillon, penser, pied, quai, rafraîchir, religion, s'endormir, savoir, se sentir, souffle, vendre, vierge | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 10 juin 2020

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d’être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? – Je l’ignore.
Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L’inflexion des voix chères qui se sont tues.
(Paul Verlaine)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Paul Verlaine), aimer, blonde, brune, calme, chère, coeur, comprendre, doux, femme, inconnue, nom, pénétrant, pleurer, rafraîchir, rêve, regard, rousse, sonore, souvent, transparent, voix | 4 Comments »
Posted by arbrealettres sur 15 mars 2020

Si je revoyais ma bien-aimée
Encore aujourd’hui
Si je revoyais
Ma bien-aimée
Au visage semblable à la lune en son plein,
Riche de sa jeunesse fraîche éclose,
Aux seins gonflés,
A l’éclatante beauté,
Au corps torturé par les ardentes flèches de l’Amour,
Ce corps, je saurais aussitôt comment le rafraîchir!
(Bilhana)
Illustration: William Bouguereau
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Bilhana), amour, ardente, éclatante, beauté, bien-aimée, flèche, gonflé, jeunesse, lune, rafraîchir, revoir, riche, sein, torture, visage | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 26 septembre 2019
![Kristine Kvitka (9) [1280x768]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2013/08/kristine-kvitka-9-1280x768.jpg?w=745&h=768)
TRISTESSE DE JOURNALIER
Le soleil a durci mon manteau à la mie tendre
Tiède est ma gourde
Et le soleil alourdit mon sang attiédi.
Assis dans les buées de ma peine et de ma sueur
Je vois les champs sans voix tanguer autour de moi.
Il est midi.
Au fond de la forêt le vent, l’avenir dorment.
En calèche, l’intendant passe.
D’un geste las ma main soulève mon chapeau,
je suis couvert de cendres et de poussière,
Le regard de mes boeufs me rafraîchit le coeur.
Au delà de la poussière, au delà des arbres,
Au delà du majestueux décor de nuages et au delà de la frondaison
de poussière
Par là où le soleil indifférent titube
Il est des villes lointaines avec des places illuminées qui roulent sous
les étoiles,
Et puis des mers, des îles flottantes, et d’ardentes montagnes d’or,
De tout cela, j’ai entendu parler,
La terre et le ciel regorgent de richesses,
mais moi
Je reste là, indécis, au milieu d’un champ qui ne m’est rien,
Etranger que personne n’attend et qui, à l’automne,
Les travaux finis, à l’ombre d’une meule de paille égrenée
Se tournera sans un mot vers la terre impassible.
(Gyula Illyès)
Illustration: Kristine Kvitka
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Gyula Illyès), ardente, attendre, automne, avenir, île, calèche, cendre, champ, chapeau, coeur, fini, forêt, gourde, impassible, journalier, majestueux, manteau, mer, ombre, personne, poussière, rafraîchir, richesse, sang, soleil, terre, tituber, travaux, tristesse | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 4 septembre 2019

FIXATION
Il n’est pas si difficile de grimper
en haut d’une croix et d’avoir des clous plantés
dans les mains et les pieds.
Bien sûr que ça fait mal, mais
quand on a suffisamment de volonté
on ne le remarque même pas. Ce qu’on
remarque, c’est qu’on voit bien plus loin
de là-haut, et qu’il
y a même une brise
pour rafraîchir le sang qui coule.
Les collines d’oliveraies s’enroulent à
d’autres collines avec des routes et des masures,
des troupeaux de moutons sur une hauteur au loin.
(Ron Padgett)
Recueil: On ne sait jamais
Traduction: Claire Guillot
Editions: Joca Seria
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Ron Padgett), au loin, brise, clou, colline, couler, croix, difficile, fixation, grimper, haut, hauteur, là-haut, main, mal, masure, mouton, oliveraie, pied, planter, rafraîchir, remarquer, route, s'enrouler, sang, troupeau, volonté | 1 Comment »