Posts Tagged ‘raide’
Posted by arbrealettres sur 24 octobre 2022

Besoin d’être tenu
contenu,
que d’autres peaux, d’autres mains
soulagent le lointain
la béance
besoin que les bras
les claquements de langue
les gorges déployées
repoussent le froid,
le gris,
le raide.
Besoin d’une caresse.
(Cyril Dion)
Recueil: À l’orée du danger
Traduction:
Editions: Acte Sud
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Posted by arbrealettres sur 13 juin 2022

Besoin d’être tenu
contenu,
que d’autres peaux, d’autres mains
soulagent le lointain
la béance
besoin que les bras
les claquements de langue
les gorges déployées
repoussent le froid,
le gris,
le raide.
Besoin d’une caresse.
(Cyril Dion)
Recueil: A l’orée du danger
Traduction:
Editions: Actes Sud
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Posted by arbrealettres sur 21 octobre 2021

On crache noir
Et d’un coup
sans approches
s’arrêtent les pataugements
C’est au fond du trou
raide comme échelle
le soleil
Alors on déferle
on explose
on mousse
Une fois encore
c’est l’oasis fastueuse
où se retrousse l’âme.
(Gabrielle Marquet)
Illustration: ArbreaPhotos
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Posted by arbrealettres sur 16 novembre 2020
![Laurence Cohen caroubier [1280x768]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2013/08/laurence-cohen-caroubier-1280x768.jpg?w=774&h=768)
Le caroubier en fleur
Parmi
le
vert
vif
raide
vieille
branche
brisée
vienne
blanc
odorant
Mai
derechef
*
The Locust Tree in Flower
Among
of
green
stiff
old
bright
broken
branch
come
white
sweet
May
again
(William Carlos Williams)
Illustration: Laurence Cohen
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Posted by arbrealettres sur 7 septembre 2019

Personne et cependant l’immensité de l’être
L’infini lègue aux choses un vêtement d’éther
Chemin de l’un vers l’unité
Le présent se donne à l’instant
Ici l’intensité
L’arc du corps
Ici l’effort
La corde raide
Ici l’énergie
La flèche en vérité
La cible sans circonférence ni centre coïncide avec la visée
L’archer s’éveille à la réalité
C’est l’éclair de haute pression physique
Où la terre sombre dans l’eau
Et la noyade appelle la fièvre
Et l’eau sombre dans le feu
De ce brasier les corps s’évadent
Le feu sombre dans l’air
Alors du vide de la chute
Monte le souffle en partage
Avec la lumière
Et la lumière de la lumière
(André Velter)
Recueil: Le Haut-Pays suivi de La traversée du Tsangpo
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (André Velter), air, appeler, arc, archer, éclair, énergie, éther, être, brasier, chemin, chose, chute, cible, circonférence, coïncider, corde, corps, eau, effort, feu, fièvre, flèche, immensité, infini, instant, intensité, léguer, lumière, monter, noyade, partage, personne, physique, présent, pression, raide, réalité, s'évader, s'éveiller, se donner, sombrer, souffle, terre, unité, vérité, vêtement, vide, visée | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 16 août 2018

MAISONS SUÉDOISES SOLITAIRES
Un désordre d’arbres noirs
et les rayons fumants de la lune.
Là où la chaumière a coulé
et semble être sans vie.
Jusqu’au murmure de la rosée matinale
quand un vieillard ouvre
– d’une main qui tremble –
la fenêtre pour lâcher un grand duc.
Et dans une autre aire du vent
la construction nouvelle fume
avec un papillon de draps lavés
qui volette à l’angle
au milieu d’une forêt moribonde
où la décomposition lit
dans ses lunettes de sève
le compte-rendu des coléoptères.
Été aux pluies de blé mûr
ou un seul nuage d’orage
Des voix affolées, des visages
volent dans les fils du téléphone
avec des ailes rapides mutilées
par-dessus les milles des marécages.
au-dessus d’un chien qui aboie.
Le grain rue dans la terre.
La maison sur une île du fleuve
qui couve ses premières pierres.
Une fumée constante – on brûle
les documents secrets de la forêt.
La pluie retourne dans le ciel.
La lumière serpente dans le fleuve.
Les maisons du précipice surveillent
les boeufs blancs de la cascade.
Automne avec une ligue d’étourneaux
qui tiennent l’aube en échec.
Les hommes ont la démarche raide
au théâtre de l’abat-jour.
Faites-leur toucher sans crainte
les ailes camouflées
et l’énergie de Dieu
enroulée dans l’obscurité.
(Tomas Tranströmer)
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Posted in poésie | Tagué: (Tomas Tranströmer), abat-jour, aile, aire, arbre, énergie, chaumière, coléoptère, crainte, décomposition, démarche, désordre, Dieu, duc, enroulée, fenêtre, fleuve, forêt, fumer, lune, lunette, maison, marécage, murmuré, nuage, obscurité, orage, papillon, pluie, précipice, raide, rayon, rosée, sève, solitaire, suédoise, téléphone, théâtre, trembler, vent, vieillard, visage, voleter | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 mars 2018

escalier raide et glissant
vers une crique
un carrelet sans filet
grince
on descend
petite plage grise au vent
on fait face
on n’a rien à se dire
la mer n’a pas d’yeux
(Antoine Emaz)
Recueil: Peau
Traduction:
Editions: Tarabuste
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Posted in poésie | Tagué: (Antoine Emaz), carrelet, crique, descendre, dire, escalier, filet, glissant, grincer, gris, mer, plage, raide, vent, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 24 mars 2018
Sur le fil
les chemises pendent,
raides de soleil.
(Anne Tardy)
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Posted in haïku, poésie | Tagué: (Anne Tardy), chemise, fil, pendre, raide, soleil | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 4 février 2018

Illustration: Edvard Munch
l’amour est une source à laquelle
s’abreuvent ces fous qui ont grimpé
plus raides que les espoirs sont peurs
simplement pas toujours nommées
des montagnes plus si quand chaque
totalité connue s’évapore
insouciants sont les amants qui
plus haut que leurs peurs sont espoirs
sont les amants genoux à terre
eux dont les lèvres heurtent des cieux
inimaginés plus profonds
que le paradis n’est l’enfer
(Edward Estlin Cummings)
Recueil: Une fois un
Traduction: Jacques Demarcq
Editions: La Nerthe
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Posted in poésie | Tagué: (Edward Estlin Cummings), amant, amour, cieux, enfer, espoir, fou, genoux, grimper, haut, heurter, inimaginé, insouciant, lèvres, montagne, nommer, paradis, peur, profond, raide, s'abreuver, s'évaporer, source | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 14 octobre 2017

Illustration
HOMMES DE MON PAYS
Dans nos montagnes il y a des hommes,
ce sont des amis de la nuit;
leurs yeux brillent du noir des chèvres,
leurs gestes raides comme la pluie.
Ils ont pour maître l’olivier,
simple vieillard aux bras croisés.
Eux,
leurs mains sont de chardons,
leurs poitrines sanctuaires,
« le ciel tourne autour de leurs fronts,
comme un insecte lourd à la chaude saison ».
Dans nos montagnes il y a des hommes,
qui ressemblent au tonnerre,
et savent que le monde est gros comme une pomme.
(Nadia Tueni)
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Posted in poésie | Tagué: (Nadia Tueni), ami, briller, chardon, chaud, chèvre, ciel, front, geste, gros, homme, insecte, lourd, maître, main, monde, montagne, noir, nuit, olivier, pays, pluie, poitrine, pomme, raide, ressembler, saison, sanctuaire, savoir, simple, tonnerre, tourner, vieillard, yeux | Leave a Comment »