Posts Tagged ‘ravir’
Posted by arbrealettres sur 4 juin 2022

AU POINT QUE J’EXPIRAIS …
Au point que j’expirais, tu m’as rendu le jour
Baiser, dont jusqu’au coeur le sentiment me touche,
Enfant délicieux de la plus belle bouche
Qui jamais prononça les Oracles d’Amour.
Mais tout mon sang s’altère, une brûlante fièvre
Me ravit la couleur et m’ôte la raison ;
Cieux ! j’ai pris à la fois sur cette lèvre
D’un céleste Nectar et d’un mortel poison.
Ah ! mon Ame s’envole en ce transport de joie !
Ce gage de salut, dans la tombe m’envoie ;
C’est fait ! je n’en puis plus, Elise, je me meurs.
Ce baiser est un sceau par qui ma vie est close :
Et comme on peut trouver un serpent sous des fleurs,
J’ai rencontré ma mort sur un bouton de rose.
(Tristan L’Hermite)
Recueil: 35 siècles de poésie amoureuse
Traduction:
Editions: Saint-Germain-des-Prés Le Cherche-Midi
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Posted in poésie | Tagué: (Tristan l'Hermite), amour, âme, ôter, baiser, belle, bouche, bouton, brûlant, céleste, ciel, clos, coeur, couleur, délicieux, enfant, envoyer, expirer, fièvre, fleur, gage, jamais, joie, jour, lèvre, mort, mortel, mourir, nectar, oracle, point, poison, prendre, prononcer, raison, ravir, rencontrer, rendre, rose, s'altérer, s'envoler, salut, sang, sceau, sentiment, serpent, tombe, toucher, transport, trouver, vie | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 1 juillet 2021

Illustration: Henri Eisenberg
Mon aimée, mon coeur, nuit et jour,
brûle de te rencontrer comme on rencontre la mort dévorante.
Que je sois balayé par toi comme par une tempête.
Prends tout ce que j’ai;
détruis mon sommeil et ravis mes rêves.
Dérobe-moi ma vie.
Par cette dévastation,
par ce dépouillement total de mon âme,
devenons un seul être de beauté…
Hélas! mon désir est vain.
Où est l’espoir de communion complète
sinon en toi, mon Dieu?
(Rabindranath Tagore)
Recueil: Le jardinier d’amour La jeune Lune
Traduction: Mme Sturge Moore
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Rabindranath Tagore), aimer, âme, balayer, brûler, coeur, communion, complet, dépouiller, dérober, désir, détruire, dévaster, dévorer, Dieu, hélas, jour, mort, nuit, prendre, ravir, rêve, se rencontrer, sommeil, tempête, total, vain, vie | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 30 mai 2021

Illustration: Pascal Renoux
LA RETOURNÉE
Au lit elle est à l’oeuvre
Etonnant sa beauté
D’un sourire qui s’affiche
Et se pare d’insolence
Les yeux brouillés d’orage
Et d’abandon mêlés
Le songe qui la retourne
Ravit la retournée
Ses soupirs énergiques
Couvrent la page blanche
Ventre à terre !
Son cri est un torrent
Les anges qui sont bons
Savent la satisfaire
Les anges ?
Oui, les anges…
Et le sien le premier
Qui au feu remet
Deux ou trois fois le fer
(Gérard Mordillat)
Recueil: Le linceul du vieux monde
Traduction:
Editions: Le temps qu’il fait
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Posted in poésie | Tagué: (Gérard Mordillat), abandon, ange, énergique, étonnant, beauté, blanc, bon, brouiller, couvrir, cri, fer, feu, insolence, lit, mêler, orage, page, peuvre, premier, ravir, remettre, retourner, s'afficher, satisfaire, savoir, se parer, soupir, sourire, terre, torrent, ventre, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 17 janvier 2021
Recueil: Ô pruniers en fleur
Traduction: A.L. Colas
Editions: Folio
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Posted by arbrealettres sur 5 janvier 2021

Illustration: Josephine Wall
Épouse du Feu
Épouse du Feu, étreins-moi fort maintenant –
Épouse du Feu !
J’ai arraché les pétales de la rose terrestre,
j’ai tué le désir.
Beauté de la Lumière, enveloppe ma vie –
beauté de la Lumière !
J’ai sacrifié l’envie, rompu avec la peine,
je peux porter ton délice.
Image de l’extase, ravis et enlace-moi –
image de félicité !
Je ne veux voir que ton visage merveilleux,
ne plus sentir que ton baiser.
Voix de l’Infinité, résonne en mon coeur –
appel de l’Un !
Grave là ta radieuse clarté, à jamais,
ô vivant Soleil !
(Sri Aurobindo)
Recueil: Poésie
Traduction: Français Cristof Alward-Pitoëff
Editions: Sri Aurobindo Ashram Trust
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Posted in poésie | Tagué: (Sri Aurobindo), appel, arracher, à jamais, époux, étreindre, baiser, beauté, clarté, coeur, délice, désir, enlacer, envelopper, envie, extase, félicité, feu, fort, graver, image, infinité, lumière, maintenant, mérveilleux, pétale, peine, porter, pouvoir, radieux, ravir, résonner, rompre, rose, sacrifier, sentir, soleil, terrestre, tuer, un, vie, visage, vivant, voir, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 30 décembre 2020

Ravi,
je contemple les illustrations d’un livre…
Pour voir, je souffle la fumée de ma cigarette.
***

(Ishikawa Takuboku)
Recueil: Le jouet triste
Traduction: Jérôme Barbosa et Alain Gouvret
Editions: Arfuyen
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Posted by arbrealettres sur 11 décembre 2020

Illustration
L’eider
L’eider habite la Norvège ;
c’est là qu’il réside au bord du fjord bleu de plomb.
Il arrache de son sein le moelleux duvet, et bâtit son nid chaud et tiède.
Mais le pêcheur du fjord avec son pic d’acier trempé s’en vient dépouiller le nid jusqu’au dernier flocon.
Si le pêcheur est cruel, l’oiseau a la chaleur ; de nouveau il se dénude le sein.
Et qu’on le pille encore, il revêt tout de même de nouveau son nid dans un recoin bien caché.
Mais que l’on ravisse son troisième, son dernier trésor, il déploie ses ailes par une nuit de printemps.
Il fend la brume, poitrine ensanglantée ; vers le sud, vers le sud pour une côte ensoleillée !
(Henrik Ibsen)
Recueil: Poèmes
Traduction: Régis Boyer
Editions: Les Belles Lettres
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Posted in poésie | Tagué: (Henrik Ibsen), acier, aile, arracher, bâtir, bleu, bord, brume, cacher, côte, chaleur, chaud, cruel, dénuder, déployer, dépouiller, de nouveau, dernier, duvet, eider, encore, ensanglanter, ensoleiller, fendre, fjord, flocon, habiter, moelleux, nid, Norvège, nuit, oiseau, pêcheur, pic, piller, plomb, poitrine, printemps, ravir, résider, recoin, revêtir, sein, sud, tiède, trésor | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 30 novembre 2020

Illustration
L’ONDÉE…
« Une touffe de fleurs où trembleraient des larmes. »
(SAMAIN).
L’ondée a fait rentrer les enfants en déroute,
La nuit vient lente et fraîche au silence des routes,
Et mon cœur au jardin s’épanche goutte à goutte
Si discret, maintenant, et si pur… qu’à l’aimer
On pourrait se risquer – Oh ! Belle qui viendrez,
Vous ouvrirez la grille un soir mouillé de mai.
Timidement, avec des doigts qui se méfient,
Et qui tremblent… un peu, vous ouvrirez, ravie
D’amour et de fraîcheur et de frayeur… un peu.
Les lilas aux barreaux sont encore lourds de pluie…
Qui sait si les lilas, inclinés, lourds d’aveux,
Vont pas pleurer sur vos cheveux !…
Vous irez, doucement, tout le long des bordures,
Chercher des fleurs pour vous les mettre à la ceinture
Mes pensées frissonnantes pour en faire un bouquet
Gardez-vous bien, surtout, de passer aux sentiers
Où les herbes, ce soir, ont d’étranges allures,
Où les herbes sont folles et meurent de rêver !…
Si vous alliez mouiller vos petits pieds !…
Les rondes folles se sont tues,
Les herbes folles vont dormir.
L’allée embaume à en mourir…
Tu peux venir, ma bienvenue !
Tout le soir, sagement, tu descendras l’allée
Tiède d’amour, de pétales et de rosée.
Tu viendras t’accouder au ruisseau de mon cœur
Y délier ta cueillette, y délier fleur à fleur
La candeur des jasmins et l’orgueil des pensées.
Et tout le soir, dans l’ombre humide et parfumée,
Débordant de printemps, de pluie et de bonheur,
Les larges eaux de paix, les eaux fleurdelisées
Rouleront vers la Nuit des branches et des fleurs…
(Alain Fournier)
Recueil: Miracles
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Editions:
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Posted in poésie | Tagué: (Alain-Fournier), aimer, allée, aller, allure, amour, aveu, étrange, barreau, belle, bienvenue, bordure, bouquet, branche, candeur, ceinture, chercher, cheveu, coeur, cueillette, déborder, délier, descendre, discret, doigt, dormir, doucement, eau, embaumer, enfant, fleur, fou, frais, frayeur, frissonner, goutte, grille, herbe, humide, incliner, jardin, jasmin, lent, lilas, lour, lourd, mai, mouillé, mourir, nuit, ombre, ondée, orgueil, ouvrir, parfum, parfumer, passer, pétale, pensée, pleurer, pluie, pur, ravir, rêver, rentrer, ronde, rosée, rouler, route, ruisseau, s'accouder, s'épancher, sage, se garder, se méfier, se risquer, se taire, sentier, silence, soir, tiède, timide, trembler, venir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 novembre 2020

LES PRUNES.
I.
Si vous voulez savoir comment
Nous nous aimâmes pour des prunes,
Je vous le dirai doucement,
Si vous voulez savoir comment.
L’amour vient toujours en dormant,
Chez les bruns comme chez les brunes ;
En quelques mots voici comment
Nous nous aimâmes pour des prunes.
II.
Mon oncle avait un grand verger
Et moi j’avais une cousine ;
Nous nous aimions sans y songer,
Mon oncle avait un grand verger.
Les oiseaux venaient y manger,
Le printemps faisait leur cuisine ;
Mon oncle avait un grand verger
Et moi j’avais une cousine.
III.
Un matin nous nous promenions
Dans le verger, avec Mariette :
Tout gentils, tout frais, tout mignons,
Un matin nous nous promenions.
Les cigales et les grillons
Nous fredonnaient une ariette :
Un matin nous nous promenions
Dans le verger avec Mariette.
IV.
De tous côtés, d’ici, de là,
Les oiseaux chantaient dans les branches,
En si bémol, en ut, en la,
De tous côtés, d’ici, de là.
Les prés en habit de gala
Étaient pleins de fleurettes blanches.
De tous côtés, d’ici, de là,
Les oiseaux chantaient dans les branches.
V.
Fraîche sous son petit bonnet,
Belle à ravir, et point coquette,
Ma cousine se démenait,
Fraîche sous son petit bonnet.
Elle sautait, allait, venait,
Comme un volant sur la raquette :
Fraîche sous son petit bonnet,
Belle â ravir et point coquette.
VI.
Arrivée au fond du verger,
Ma cousine lorgne les prunes ;
Et la gourmande en veut manger,
Arrivée au fond du verger.
L’arbre est bas ; sans se déranger
Elle en fait tomber quelques-unes :
Arrivée au fond du verger,
Ma cousine lorgne les prunes.
VII.
Elle en prend une, elle la mord,
Et, me l’offrant : « Tiens !… » me dit-elle.
Mon pauvre cœur battait bien fort !
Elle en prend une, elle la mord.
Ses petites dents sur le bord
Avaient fait des points de dentelle…
Elle en prend une, elle la mord,
Et, me l’offrant : « Tiens !… » me dit-elle.
VIII.
Ce fut tout, mais ce fut assez ;
Ce seul fruit disait bien des choses
(Si j’avais su ce que je sais !…)
Ce fut tout, mais ce fut assez.
Je mordis, comme vous pensez,
Sur la trace des lèvres roses :
Ce fut tout, mais ce fut assez ;
Ce seul fruit disait bien des choses.
IX.
À MES LECTRICES.
Oui, mesdames, voilà comment
Nous nous aimâmes pour des prunes :
N’allez pas l’entendre autrement ;
Oui, mesdames, voilà comment.
Si parmi vous, pourtant, d’aucunes
Le comprenaient différemment,
Ma foi, tant pis ! voilà comment
Nous nous aimâmes pour des prunes.
(Alphonse Daudet)
Recueil: Les amoureuses
Traduction:
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Posted in poésie | Tagué: (Alphonse Daudet)comprendre, aimer, aller, amour, ariette, battre, bémol, beau, blan, bonnet, bord, branche, brun, côte, chanter, cigale, coeur, comment, coquet, cousin, cuisine, dent, dentelle, différemment, dire, dormir, doucement, fleurette, frais, fredonner, fruit, gala, gentil, gourmand, grillon, habit, ici, là, lèvres, lorgner, manger, mignon, mordre, offrir, oiseau, oncle, pré, printemps, prune, ravir, rose, sauter, savoir, se démener, se déranger, se promener, songer, tomber, trace, ut, venir, verger | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 7 août 2020

LE JARDIN
On la tient
par les épaules
et par les yeux
elle marche
sur la terre
une dernière fois.
Elle passe par ici
ou là
où elle a planté
il y a longtemps
des fleurs
ici et là.
On la tient
par ses épaules
elle se tient par les couleurs
des hortensias
et des roses qui sont rouges
une dernière fois.
On compte sur leurs pétales
pour la ravir
et la ravir de son fauteuil
et de son lit.
On s’arrête
devant chaque nom
qu’elle jette par-dessus le bord
de ses lèvres
une dernière fois.
Elle parle comme un enfant
quand il fait bleu
ou rose
sur ses lèvres
une première fois.
(Yvon Le Men)
Illustration
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Posted in poésie | Tagué: (Yvon Le Men), épaule, bleu, couleur, enfant, fleur, hortensia, jardin, lèvres, lit, marcher, parler, pétale, planter, ravir, rose, terre, yeux | Leave a Comment »
LES PRUNES (Alphonse Daudet)
Posted by arbrealettres sur 29 novembre 2020
LES PRUNES.
I.
Si vous voulez savoir comment
Nous nous aimâmes pour des prunes,
Je vous le dirai doucement,
Si vous voulez savoir comment.
L’amour vient toujours en dormant,
Chez les bruns comme chez les brunes ;
En quelques mots voici comment
Nous nous aimâmes pour des prunes.
II.
Mon oncle avait un grand verger
Et moi j’avais une cousine ;
Nous nous aimions sans y songer,
Mon oncle avait un grand verger.
Les oiseaux venaient y manger,
Le printemps faisait leur cuisine ;
Mon oncle avait un grand verger
Et moi j’avais une cousine.
III.
Un matin nous nous promenions
Dans le verger, avec Mariette :
Tout gentils, tout frais, tout mignons,
Un matin nous nous promenions.
Les cigales et les grillons
Nous fredonnaient une ariette :
Un matin nous nous promenions
Dans le verger avec Mariette.
IV.
De tous côtés, d’ici, de là,
Les oiseaux chantaient dans les branches,
En si bémol, en ut, en la,
De tous côtés, d’ici, de là.
Les prés en habit de gala
Étaient pleins de fleurettes blanches.
De tous côtés, d’ici, de là,
Les oiseaux chantaient dans les branches.
V.
Fraîche sous son petit bonnet,
Belle à ravir, et point coquette,
Ma cousine se démenait,
Fraîche sous son petit bonnet.
Elle sautait, allait, venait,
Comme un volant sur la raquette :
Fraîche sous son petit bonnet,
Belle â ravir et point coquette.
VI.
Arrivée au fond du verger,
Ma cousine lorgne les prunes ;
Et la gourmande en veut manger,
Arrivée au fond du verger.
L’arbre est bas ; sans se déranger
Elle en fait tomber quelques-unes :
Arrivée au fond du verger,
Ma cousine lorgne les prunes.
VII.
Elle en prend une, elle la mord,
Et, me l’offrant : « Tiens !… » me dit-elle.
Mon pauvre cœur battait bien fort !
Elle en prend une, elle la mord.
Ses petites dents sur le bord
Avaient fait des points de dentelle…
Elle en prend une, elle la mord,
Et, me l’offrant : « Tiens !… » me dit-elle.
VIII.
Ce fut tout, mais ce fut assez ;
Ce seul fruit disait bien des choses
(Si j’avais su ce que je sais !…)
Ce fut tout, mais ce fut assez.
Je mordis, comme vous pensez,
Sur la trace des lèvres roses :
Ce fut tout, mais ce fut assez ;
Ce seul fruit disait bien des choses.
IX.
À MES LECTRICES.
Oui, mesdames, voilà comment
Nous nous aimâmes pour des prunes :
N’allez pas l’entendre autrement ;
Oui, mesdames, voilà comment.
Si parmi vous, pourtant, d’aucunes
Le comprenaient différemment,
Ma foi, tant pis ! voilà comment
Nous nous aimâmes pour des prunes.
(Alphonse Daudet)
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