Posts Tagged ‘regagner’
Posted by arbrealettres sur 18 février 2023

Illustration: Gao Xingjian
Elle est là
Elle est là
l’angoisse glissée entre tes doigts
celle qui déclenche Le geste
aligne les mots
dans un ordre préexistant
à ta naissance
où tous les soleils te reconnaissent
Sans Elle
c’est la sensation d’une faim démoniaque
et ces perceptions glauques
durant cette nuit définitive
mais comment renouer avec la Muse ?
regagner ce territoire solaire
entre ton carnet vide et ce cendrier plein de poèmes
(Grégory Rateau)
Recueil: Imprécations nocturnes
Traduction:
Editions: Conspiration
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Posted in poésie | Tagué: (Grégory Rateau), aligner, angoisse, carnet, cendrier, déclencher, définitive, démoniaque, doigt, elle, faim, geste, glauque, glisser, là, mot, muse, naissance, nuit, ordre, perception, poésie, préexister, regagner, renouer, se reconnaître, sensation, solaire, soleil, territoire, vide | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 14 juin 2022

L’habitant des montagnes
La blancheur des cheveux ne vaut celle du coeur;
Ma forme déjà ressemble à un vieil arbre mort.
Les causes dans le calme se sont toutes dissoutes;
J’ai pour seule pensée de voir venir l’unique.
Le ciel a pardonné ma bêtise insouciante,
Le chan force à quitter l’être et son opposé.
De vie ce qui me reste est un soleil couchant,
Voici que je regagne pas à pas la demeure.
(Hanshan Deqing)
Recueil: Poèmes Chan
Traduction: du chinois par Jacques Pimpaneau
Editions: Philippe Picquier
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Hanshan Deqing), arbre, être, bêtise, blancheur, calme, cause, Chan, cheveux, ciel, coeur, couchant, demeure, dissoudre, forcer, forme, habitant, insouciant, montagne, mort, opposé, pardonner, pas à pas, pensée, quitter, regagner, ressembler, rester, soleil, unique, valoir, venir, vie, vieux, voir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 8 janvier 2021

Illustration: Maximilien Luce
J’adore la banlieue avec ses champs en friche
Et ses vieux murs lépreux, où quelque ancienne affiche
Me parle de quartiers dès longtemps démolis.
Ô vanité ! Le nom du marchand que j’y lis
Doit orner un tombeau dans le Père-Lachaise.
Je m’attarde. Il n’est rien ici qui ne me plaise,
Même les pissenlits frissonnant dans un coin.
Et puis, pour regagner les maisons déjà loin,
Dont le couchant vermeil fait flamboyer les vitres,
Je prends un chemin noir semé d’écailles d’huîtres.
(François Coppée)
Recueil: Promenades et interieurs
Traduction:
Editions:
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Posted in poésie | Tagué: (François Coppée), adorer, affiche, ancien, écaille, banlieue, champ, chemin, coin, coucgant, démolir, flamboyer, friche, frissonner, huître, lire, loin, longtemps, maison, marchand, mépreux, mur, noir, nom, orner, parler, pissenlit, plaire, prendre, quartier, regagner, rien, s'attarder, semer, tombeau, vanité, vermeil, vieux, vitre | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 septembre 2020

Illustration: Akbar Behkalam
LA SOLUTION
Après l’insurrection du 17 juin
Le secrétaire de l’union des écrivains
Fit distribuer des brochures dans l’avenue Staline.
On pouvait y lire que le peuple
Avait perdu la confiance du gouvernement
Et ne pouvait le regagner
Que grâce à un travail redoublé. Ne serait-ce
Pas plus simple que le gouvernement
Liquide le peuple et en
Choisisse un autre ?
***
DIE LÖSUNG
Nach dem Aufstand des 17. Juni
Ließ der Sekretär des Schriftstellerverbands
In der Stalinallee Flugblätter verteilen
Auf denen zu lesen war, dass das Volk
Das Vertrauen der Regierung verscherzt habe
Und es nur durch verdoppelte Arbeit
zurückerobern könne. Wäre es da
Nicht doch einfacher, die Regierung
Löste das Volk auf und
Wählte ein anderes?
***
Soluția
Urmare a răscoalei de pe 17 iunie
Secretarul Uniunii Scriitorilor a dispus
Să se împartă broșuri pe Aleea Stalin
În care se putea citi că poporul
Și-ar fi jucat încrederea guvernului
Și că numai prin muncă dublă
O va putea recâștiga.
N-ar fi mai simplu dacă guvernul
Ar dizolva poporul și
Ar alege altul?
(Bertolt Brecht)
Recueil: ITHACA 585
Traduction: Français Germain Droogenbroodt – Elisabeth Gerlache / Allemand / Roumain Gabriela Căluțiu Sonnenberg /
Editions: POINTS
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Posted in poésie | Tagué: (Bertolt Brecht), écrivain, brochure, choisir, confiance, distribuer, gouvernement, insurrection, liquider, lire, perdre, peuple, regagner, simple, solution, travail, union | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 19 mars 2020

Durga Stotra
Mère Durga ! Chevalière au lion, donneuse de tous les pouvoirs, Mère,
bien-aimée de Shiva! Nous, la jeunesse du Bengale, nés de ta Puissance,
sommes réunis dans ton temple pour t’adresser notre prière.
Écoute, ô Mère ! Descends sur notre terre du Bengale ! Manifeste-toi !
Mère Durga! D’âge en âge, naissance après naissance, nous venons ici-bas
dans un corps humain, accomplissons ton oeuvre et regagnons le foyer de Ta Félicité.
Cette fois encore, en cette naissance, nous voici, consacrés à ton oeuvre.
Écoute, ô Mère ! Descends sur notre terre du Bengale ! Sois avec nous, notre Sauveuse !
Mère Durga! Chevalière au lion, trident en main, ton corps de beauté
couvert d’une armure, Mère, donneuse de victoire ! L’Inde attend ta venue,
impatiente de te voir sous ta forme de Grâce et de Bonté. Écoute, ô Mère !
Descends sur notre terre du Bengale ! Manifeste-toi !
Mère Durga! Donneuse de force, d’amour, de connaissance !
Toi qui dans l’essence de ta nature es la Shakti-de-Puissance ! Ô Redoutable,
au double visage de Douceur et de Violence ! Dans la bataille de la vie,
dans la bataille de l’Inde, c’est toi qui nous as envoyés comme tes guerriers.
Ô Mère, accorde à nos coeurs et nos esprits l’énergie du Titan,
l’audace et la hardiesse du Titan dans toutes nos actions. Accorde, ô Mère,
à notre coeur et notre intelligence la force de caractère et la connaissance d’un dieu !
Mère Durga ! Le peuple de l’Inde, noble entre tous, était englouti dans d’épaisses
ténèbres. Mais voici que peu à peu, ô Mère, tu te lèves à l’extrême horizon
et l’Aurore resplendit dans le rougeoiement de ton corps-de-ciel qui dissipe l’obscurité.
Que l’immense lumière se répande, ô Mère, et disperse les ténèbres !
Mère Durga ! Parée de profonde verdure, ornée de la Toute-Beauté, toi qui maintiens,
toi en qui reposent la connaissance, l’amour et la force, c’est sur la terre du Bengale
que tu t’incarnes aujourd’hui; cachée jusqu’ à présent, repliée sur elle-même,
elle concentrait ses énergies. Mais l’âge est venu, le jour est venu et déjà
elle se redresse, notre Mère du Bengale, portant l’Inde entière sur ses épaules.
Viens, ô Mère ! Manifeste-toi !
Mère Durga! Nous, tes enfants, que par ta grâce, sous ton empire,
nous puissions accomplir la grande oeuvre, le grand idéal. Anéantis en nous
la petitesse, anéantis l’égoïsme, anéantis la peur !
Mère Durga! Toi qui revêts le visage de Kâlî, portant à ton cou une guirlande de crânes,
vêtue d’espace, brandissant l’épée, ô Déesse, triomphatrice de l’Asura!
De ton rugissement féroce et impitoyable, fais périr les passions-ennemies de l’âme,
qu’il n’en reste plus une seule vivante au fond de nous.
Que nous devenions purs et sans souillure. Telle est notre prière, ô Mère !
Manifeste-toi!
Mère Durga! L’Inde moribonde est abîmée dans l’égoïsme, la peur, la petitesse.
Rends-nous grands et dignes des plus hautes tentatives, rends-nous magnanimes
et sincères dans notre volonté inflexible d’atteindre la Vérité.
Chasse tout misérable désir, toute impuissance, toute paresse,
que plus jamais nous ne soyons paralysés par la peur !
Mère Durga! Shakti-du-Yoga! Que ton pouvoir immense s’étende partout !
Nous sommes tes enfants bien-aimés. Fais largement briller parmi nous
l’enseignement perdu, la fermeté, la puissance de la pensée,
la dévotion et la foi, l’austérité et la chasteté, la connaissance de la Vérité,
et à travers nous répands-les sur le monde. Pour aider et secourir l’humanité,
toi, Durga, annihilatrice de toute adversité,
ô Mère-du-monde ! Manifeste-toi !
Durga Mère ! Extermine en nous les vices-ennemis, puis extirpe au-dehors
tous les dangers, tous les obstacles ! Que plein de force, valeureux et noble,
le peuple de l’Inde vive à jamais dans ses forêts sacrées et dans ses champs fertiles,
au pied de ses montagnes amies du ciel, le long des rives de ses fleuves
aux eaux saintes et purifiantes. Peuple suprême par son amour et son unité,
sa vigueur et sa droiture, son art et sa littérature, son héroïsme et sa connaissance !
Telle est notre prière aux pieds de la Mère ! Manifeste-toi !
Mère Durga ! Que ta Force, la Force du Yoga, inonde et emplisse notre corps !
Nous deviendrons tes instruments, ton épée qui abat le mal, ta lampe qui dissipe
l’ignorance. Exauce cette aspiration de la jeunesse du Bengale. Toi, notre Souveraine,
guide-nous ; toi qui détruis le mal et brandis ferme l’épée ;
toi, lumière resplendissante de la connaissance, tiens haut la lampe !
Manifeste-toi !
Mère Durga! Quand nous te posséderons, nous ne déferons plus tes liens :
nous t’attacherons à nous avec la triple corde de la foi, de la dévotion et de l’amour.
Viens, Mère ! Manifeste-toi dans notre esprit, notre vie, notre corps !
Viens, révélatrice de la Voie des Héros ! Plus jamais nous ne te rejetterons !
Que notre vie entière devienne une adoration sans fin de Durga!
Que toutes nos actions soient pour toujours sacrées, pleines d’amour et d’énergie,
vouées au service de la Mère ! Telle est notre prière, ô Mère !
Descends sur notre terre du Bengale ! Manifeste-toi !
(Sri Aurobindo)
Recueil: Poésie
Traduction: Français Cristof Alward-Pitoëff
Editions: Sri Aurobindo Ashram Trust
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Posted in poésie | Tagué: (Sri Aurobindo), accomplir, accorder, action, adoration, adresser, adversité, aider, amour, anéantir, armure, atteindre, attendre, audace, aujourd'hui, aurore, austérité, âge, âme, écouter, égoïsme, énergie, épais, épaule, épée, bataille, beauté, bien-aimé, bonté, cacher, caractère, chasteté, chevalier, ciel, coeur, concentrer, connaissance, consacrer, corde, corps, couvrir, crâne, défaire, désir, détruire, dévotion, descendre, Dieu, disperser, dissiper, donneur, douceur, Durga, empire, engloutir, ennemi, envoyer, esprit, essence, exaucer, extrême, félicité, foi, force, forme, foyer, grâce, guerrier, guirlande, hardiesse, héroïsme, horizon, humain, humanité, ici-bas, idéal, ignorance, immense, impatient, impitoyable, impuissance, incarner, Inde, inonder, instrument, intelligence, jeunesse, lampe, lion, lumière, main, mal, mère, misérable, naître, naissance, nature, noble, obscurité, oeuvre, orné, paralyser, parer, paresse, passion, petitesse, peuple, peur, posséder, pouvoir, prière, profond, puissance, réunir, révélateur, redoutable, regagner, replier, reposer, resplendir, rougeoiement, rugissement, sacré, sauveur, se lever, se manifester, se répandre, se redresser, secourir, service, ténèbres, temple, terre, trident, triomphateur, vérité, venir, venue, verdure, victoire, vie, violence, visage, vouer, yoga | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 27 novembre 2019
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Pressentiment de la rose
(Extraits)
À Paul Eluard
Une rose des sables
à côté d’un poète.
Il la prend dans ses mains,
la tient dans son désert
chaque jour imaginé.
Chambre couleur d’azur
porté par les arbres
les pétales de sable
ouvraient
un temps inhabité.
À travers cet espace
ce fut avec la rose
le pressentiment d’un poème
en plein cœur.
Par sa voix je regagne mon enfance
nageuse aux rubans d’algues.
Attendre est un naufrage
nous aimions les grandes vagues
et l’île inabordable
prêtée au sommeil des oiseaux
Les pouvoirs du songe
s’apprendront dans un baiser.
Il ne croit pas à l’immobile
son sommeil est plein de roseaux
qui cachent les dormeuses pâles
près de l’eau près du bonheur.
C’est pour toujours la forêt l’océan
C’est pour toujours le coeur perdu.
La fleur et le chien lui obéissent
Il croit à la peur
Il sait pleurer quand tout est fini.
Il aime l’enfant chéri des sources
Chantant l’heure de la surprise et des étoiles,
Le dénuement l’oubli des fables
La chair des légendes et des rivières.
(Yanette Delétang-Tardif)
Recueil: Bris de vers Les émeutiers du XXè siècle
Traduction:
Editions: Bruno Doucey
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Posted in poésie | Tagué: (Yanette Delétang-Tardif), algue, arbre, azur, à travers, étoile, île, baiser, bonheur, cacher, chair, chambre, chanter, chien, coeur, couleur, croire, dénuement, désert, dormeur, eau, enfance, espace, fable, finir, fleur, forêt, imaginer, immobile, inabordable, inhabité, légende, main, nageur, obéir, océan, oiseau, oubli, ouvrir, pâle, pétale, perdu, pleurer, poète, porter, pouvoir, prêter, prendre, pressentiment, regagner, rivière, rose, rose des sables, roseau, ruban, s'apprendre, sable, sommeil, songe, surprise, temps, tenir, toujours, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 juillet 2018

LE CHAUFFEUR À LA CHEMISE BLANCHE
le chauffeur à la chemise blanche
à quoi voulez-vous qu’il ressemble
dévalant
traversant la nuit
à quoi voulez-vous qu’il ressemble
sinon à une hirondelle qui a tardé
et s’empresse de regagner son nid
le chauffeur à la chemise blanche
soudain qu’est-ce qui lui prend
qu’est-ce qui lui prend de serrer
d’une telle rage le volant
comme pour se projeter au ciel
comme pour se pétrifier au siège
le chauffeur roule vite
il ouvre les fenêtres
et s’approche à toute allure
du virage dangereux
des bras qui l’attendent
il se moque
il ouvre les fenêtres
et jure
il jure doucement
comme en prière
(Vangelis Kassos)
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Posted in poésie | Tagué: (Vangelis Kassos), allure, blanc, chauffeur, chemise, ciel, dangereux, dévaler, doucement, fenêtre, hirondelle, jurer, nid, nuit, prière, rage, regagner, ressembler, rouler, s'empresser, se moquer, se pétrifier, se projeter, serrer, siège, tarder, traverser, virage, vite, volant | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 19 juillet 2018

PROMENADE LE SOIR DANS LA PRAIRIE
Thou-Fou
Le soleil d’automne a traversé la prairie, en venant de l’est ;
maintenant, il glisse derrière la grande montagne de l’ouest.
Il reste une lueur dans le ciel ; sans doute, le jour se lève, de l’autre côté de la montagne.
Les arbres sont couverts de rouille, et le vent froid du soir décroche les dernières feuilles.
Une cigogne veuve, regagne son nid solitaire, tristement et lentement,
comme si elle espérait encore voir revenir, celui qui ne reviendra plus.
Et les corbeaux font un grand bruit autour des arbres,
pendant que la lune commence à s’allumer, pour la nuit.
(Textes chinois)
Recueil: Le Livre de Jade
Traduction: Judith Gautier
Editions: Plon
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Posted in poésie | Tagué: (Textes chinois), arbre, bruit, cigogne, commencer, corbeau, décrocher, espérer, feuille, lueur, lune, montagne, nid, nuit, prairie, promenade, regagner, revenir, rouille, s'allumer, soir, soleil, solitaire, traverser, tristement, veuf | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 22 juin 2018

Illustration: Vincent Van Gogh
J’avais cessé de nommer.
J’étais le lieu seulement comme d’une avancée végétale.
La proie d’un moutonnement vert, argenté sur ses crêtes par les jeunes feuilles,
et qui venait à moi, en marche vers moi.
Il n’y avait colline ni pente ni prairie ni bocage.
Une masse fluide coulait vers moi, m’immergeant lentement.
La fine pluie qui se déplaçait en nuages bas, de l’est,
en abolissant tout recul de quelque importance, en noyant les confins, même proches,
rendait d’autant plus immédiat et instant ce qui m’entourait.
La tiédeur humide de l’air accusait encore la continuité, le continu, mettait tout en contact.
Une lumière irréelle, opaline et dorée, baignait, c’est bien le mot, toutes choses.
Je fus un temps sous l’effet de cette instance en marche, sans nommer, ni presque percevoir.
En proie seulement. Envahi. Bienheureux. Délivré.
N’étant pas plus, mais cela.
Et de la sorte venant moi-même à moi comme du dehors, me rejoignant peu à peu.
Quand ce fut fini, quand j’eus en quelque sorte regagné mes limites, mes fonds,
quand de nouveau je me reconnus, je reconnus aussi ce qui était venu… et qui s’était évanoui.
(Roger Munier)
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Roger Munier), abolir, argenté, avancée, évanoui, baigné, bocage, cesser, colline, confins, contact, continu, couler, crête, dehors, doré, en marche, feuille, fin, fini, fluide, fond, immédiat, immerger, instance, instant, irréel, jeune, lentement, lieu, limite, lumière, masse, moutonnement, nommer, noyer, pente, percevoir, pluie, prairie, proche, reconnaître, recul, regagner, rejoindre, se déplacer, tiédeur, végétal, venir, venu, vert | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 6 février 2018

Illustration: Edvard Munch
Parle pour toi
Tu es seul à comprendre ce qui nous sépare
Dans l’angle de tes bras sont scellés les départs
Tête haute
Entends ton odeur qui rue très fort contre tes côtes
Les pierres se fendre sous la chaleur de tes pas
Le déclic de la main qui regagne la tempe
La cire neuve de l’oreille retiendra tout cela
Et les bourdons de la mémoire.
(René Guy Cadou)
Recueil: Poésie la vie entière
Traduction:
Editions: Seghers
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Posted in poésie | Tagué: (René Guy Cadou), angle, bourdon, bras, chaleur, ciré, comprendre, déclic, départ, entendre, fort, haut, main, mémoire, neuf, odeur, oreille, parler, pas, pierre, regagner, retenir, ruer, séparer, sceller, se fendre, seul, tête, tempe | Leave a Comment »