Le relent musqué
des cabris monte
avec le soleil
sur les collines
de cistes roses.
(Frédéric-Jacques Temple)
Posted by arbrealettres sur 3 juin 2022
Le relent musqué
des cabris monte
avec le soleil
sur les collines
de cistes roses.
(Frédéric-Jacques Temple)
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Posted by arbrealettres sur 9 juillet 2019
St-Barnabé
J’ai rencontré sur mon chemin
Un relent de cèpes à la bordelaise
Une chanson de jeune fille
Et beaucoup d’ombres bleues
Et le chemin ne m’a pas paru long
(Pierre Albert-Birot)
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Posted by arbrealettres sur 22 juin 2018
Sieste éternelle
Le blanc soleil de juin amollit les trottoirs.
Sur mon lit, seul, prostré comme en ma sépulture
(Close de rideaux blancs, oeuvre d’une main pure),
Je râle doucement aux extases des soirs.
Un relent énervant expire d’un mouchoir
Et promène sur mes lèvres sa chevelure
Et comme un piano voisin rêve en mesure,
Je tournoie au concert rythmé des encensoirs.
Tout est un songe. Oh! viens, corps soyeux que j’adore,
Fondons-nous, et sans but, plus oublieux encore;
Et tiédis longuement ainsi mes yeux fermés.
Depuis l’éternité, croyez-le bien, Madame,
L’Archet qui sur nos nerfs pince ses tristes gammes
Appelait pour ce jour nos atomes charmés.
(Jules Laforgue)
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Posted by arbrealettres sur 12 juin 2018
Illustration: Caroline Duvivier
L’OMBRE S’ALLONGE…
L’ombre s’allonge, on voit au ciel
les étoiles qui étincellent;
déjà brûlent leurs hautes flammes,
et selon l’ordre intransigeant
tourne, comme astre au firmament,
ton manque dans mon âme.
La nuit, telle une mer qui râle
sa passion d’hydre végétale,
m’étouffe en ses relents odieux.
Viens, jette au fond de ces abysses
le filet de désir et hisse :
hisse-moi vers tes yeux !
(Attila József)
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Posted by arbrealettres sur 25 février 2018
Illustration: ArbreaPhotos
Ô misère de toute lutte pour l’éphémère !
Pareil à l’aile du papillon est
notre bras qui met notre pensée en vers.
Notre enfance vaut bien l’oeillet,
notre regard l’éclair,
et le rythme qui dans notre poitrine
anime nos passions
est le rythme des ondes sur la mer,
de la chute d’un pâle flocon
ou celui du refrain
du rossignol enchanteur,
qui dure tant que dure le parfum
de sa cousine la fleur.
Ô misère de toute lutte pour l’éphémère !
-Âme qui s’annonce simplement et voit claire-
ment, face-à-face, la grâce pure de la lumière,
comme le bouton de rose, comme la coccinelle,
cette âme est celle qui vole dans l’infini du ciel.
l’âme ayant oublié l’admiration, souffrant
dans l’amère mélancolie aux sulfureux relents
d’envier méchamment et durement, vit claustrée
en un obscur terrier. Elle est infirme, estropiée.
Ô misère de toute lutte pour l’éphémère !
(Rubén Darío)
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Posted by arbrealettres sur 9 juillet 2017
APRÈS
Méchante, tu le veux, c’est toi
Qui brise ton bonheur si frêle
Hélas ! Le mien aussi. Pourquoi
Faut-il que mon cœur las t’appelle ?
J’ai vécu l’ébauche d’un rêve
Sans voir le dénouement venir,
Et mon existence s’achève
Dans les relents du souvenir.
Comme toi, l’oiseau qui s’endort
Dans les plis d’un feuillage d’or
Repart au matin, infidèle.
Reste un duvet qui fut son lit
Comme mon cœur, l’arbre s’emplit,
Du frissonnement d’un bout d’aile !
(André de Fouquières)
Recueil: Anthologie universelle des baisers (III France)
Editions: H. Daragon
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Posted by arbrealettres sur 20 juin 2016
Passante
Elle passe svelte, pleine de grâce
Elle illumine le poème de son pas leste
Et de sa magnifique démarche
Fleur épanouie elle passe
Mais avant le dernier vers accompli
Elle dépérit flétrit et s’efface
Ne laissant qu’un relent subtil
Qu’une fragrance fugace…
(Ahmed El inani)
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