Posts Tagged ‘rempart’
Posted by arbrealettres sur 18 juillet 2022

Toujours mille flèches de soleil, chacune est pour nous.
Il fait chaud ici comme la terre est ronde comme l’oeil est visible du bonheur.
Au-dessus des remparts où le soleil couchant éparpille sa boule énorme entre les orangers,
toi, tout à l’heure, tu laisseras monter tes seins dans mes paumes
pour dorer notre nuit.
(André Frénaud)
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Posted by arbrealettres sur 26 juin 2022

Illustration: Shen Zhou
A un ami qui part
Mont bleu côtoyant les remparts du nord
Eau claire entourant la muraille à l’est
En ce lieu nous allons nous séparer
Tu seras herbe, sur dix mille li, errante
Nuage flottant : humeur du vagabond
Soleil mourant : appel du vieil ami
Adieu que disent les mains. Ultime instant :
On n’entend que les chevaux qui hennissent
(Li Bo)
Recueil: L’Ecriture poétique chinoise
Traduction: François Cheng
Editions: du Seuil
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Posted in poésie | Tagué: (Li Bo), adieu, ami, appel, bleu, côtoyer, cheval, clair, eau, entendre, entourer, errer, flotter, hennir, herbe, humeur, instant, li, lieu, main, mont, mourant, muraille, nuage, partir, rempart, se séparer, soleil, ultime, vagabond, vieux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 19 juin 2021

LA FLÛTE SUR LES REMPARTS
Le sable blanc,
au pied de la montagne,
ressemble à de la neige.
La clarté de la lune,
sur les remparts de la ville livrée par l’ennemi,
paraît comme du givre.
Quelqu’un, quelque part,
jouant de la flûte,
a rendu les soldats nostalgiques,
toute la nuit.
(Li Yi)
Recueil: Neige sur la montagne du lotus Chants et vers de la Chine ancienne
Traduction: Ferdinand Stočes
Editions: Picquier poche
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Posted in poésie | Tagué: (Li Yi), blanc, clarté, ennemi, flûte, givre, jouer, livrer, lune, montagne, neige, nostalgique, nuit, paraître, pied, rempart, rendre, ressembler, sable, soldat, ville | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 26 novembre 2020
ceux qui sont sourds
élèvent autour d’eux
des remparts
dans le seul but
d’échapper
à cette voix
qui sans fin
leur murmure
tu as trahi
ta faim
(Charles Juliet)
Illustration: Edvard Munch
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Posted by arbrealettres sur 8 octobre 2020
Désarroi
Un grand soleil de rire éclaire ma détresse.
Les oiseaux migrateurs frissonnent au départ
Et je vois qu’il est bon de dresser un rempart
Pour se bien protéger quand cesse la tendresse.
Le chemin qui poudroie à travers tous les champs
A emporté la meute avec tout son tumulte
Au galop des chevaux, avec des cris, des chants,
Derrière la colline où l’horizon culbute.
Un grand soleil de pierre a lapidé mon cœur
Dont le sang coule avec celui de la rivière
Et tout le paysage exprime sa rancœur
Dans un regard limpide où pleure la lumière.
(Jean-Baptiste Besnard)
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Posted in poésie | Tagué: (Jean-Baptiste Besnard), éclairer, chant, chemin, chevaux, départ, désarroi, détresse, exprimer, frissonner, lumière, meute, oiseau, paysage, pleurer, poudroyer, protéger, rempart, rire, rivière, soleil, tendresse, tumulte | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 septembre 2020

JE VEUX ÊTRE TOUT EN AMOUR
Je veux être tout en amour
l’amant
la maîtresse
le vertige
la brise
l’eau qui reflète
et ce nuage blanc
fugitif
hésitant
qui nous recouvre un instant.
FRONTIÈRES
J’étais le nuage
et la pluie
et la mer
et je veux être le crépuscule
et le rempart
et toi.
***
Quiero ser todo en el amor…
Quiero ser todo en el amor
el amante
la amada
el vértigo
la brisa
el agua que refleja
y esa nube blanca
vaporosa
indecisa
que nos cubre
un instante.
Fronteras
Fui la nube
y la lluvia
y el mar
y quiero ser la tarde
y la muralla
y tú.
***
QUERO SER TUDO NO AMOR
Quero ser tudo no amor
o amante
a amada
a vertigem
a brisa
a água que reflete
e essa nuvem branca
vaporosa
indecisa
que nos cobre num instante.
FRONTEIRA
Fui nuvem
e chuva
e mar
quero ser a tarde
e a muralha
e tu.
***
VOGLIO OGNI COSA INNAMORATA
Voglio ogni cosa innamorata
l’amante
l’amato
stordimento
la brezza
lo specchio dell’acqua
e quella nuvola bianca
vaporosa
indecisa
che per un istante ci copre.
FRONTIERE
Ero la nuvola
e la pioggia
e il mare
e voglio essere la sera
e il muro
e te.
***
VREAU SĂ FIU TOTUL ÎN IUBIRE
Vreau să fiu totul în iubire
amantul
iubita
vertijul
briza
apa în care se reflectă
norul acela alb,
vaporos,
nehotărât,
care ne-acoperă
o clipă.
FRONTIERE
Am fost norul
și ploaia
și marea
și vreau să fiu înserarea
și peretele
și tu.
***
ΘΕΛΩ ΝΑ `ΜΑΙ Η ΑΓΑΠΗ ΣΕ ΟΛΑ
Θέλω να `μαι η αγάπη σε όλα
στον εραστή
η λατρευτή
ζάλη
η αύρα
ο καθρέφτης του νερού
κι εκείνο τ’ άσπρο σύνεφο
ατμός
αναποφάσιστος
που στιγμιαία σε καλύπτει
ΣΥΝΟΡΑ
Ήμουν το σύνεφο
κι η βροχή
κι η θάλασσα
και θέλω να γίνω το φεγγάρι
κι ο τοίχος
κι εσύ
***
IK WIL ALLES ZIJN IN DE LIEFDE
Ik wil alles zijn in de liefde
de minnaar
de minnares
de duizeling
de bries
het water dat weerspiegelt
en deze vluchtige
weifelende
witte wolk
die ons een ogenblik toedekt.
GRENZEN
Ik was de wolk
en de regen
en de zee
en ik wil de avond zijn
en de muur
en jou.
***
Пусть все любовью будет во мне
Пусть все любовью будет во мне,
и возлюбленная
и любовник
головокружение
и ветер с моря
зеркало моря
и это белое облако
такое тонкое
нерешительное
укрывшее нас на единый миг
Границы
Я была облаком
и была дождем
и была морем
и хочу быть закатом
и стеной
и хочу быть тобой
***
I WANT TO BE EVERYTHING IN LOVE
I want to be everything in love
the lover
the beloved
dizziness
the breeze
the reflecting water
and that white cloud
vaporous
indecisive
that covers us for an instant.
BORDERS
I was the cloud
and the rain
and the sea
and I want to be the noon
and the wall
and you.
***
ICH MÖCHTE ALLES IN DER LIEBE SEIN
Ich möchte alles in der Liebe sein
der Liebhaber
die Geliebte
der Taumel
die Brise
das glitzernde Wasser
und die weiße Wolke,
dampfend,
unentschlossen,
die uns einen Augenblick bedeckt.
GRENZEN
Ich war die Wolke
und der Regen
und das Meer
und ich möchte der Abend sein
und die Mauer
und du.
***
我想成为爱的万物
我想成为爱的万物
爱人者
被爱者
晕眩
微风
反光的水
和那朵朵白云
蒸汽缭绕的
那瞬间
覆盖我们的犹豫
边 界
我过去是云朵
与雨水
和海洋
而我想成为正午
与墙
和你。
***
Ez dixwazim di evînê de her tişt bim
Ez dixwazim di evînê de her tişt bim
evîndar
evînder
sergêj
şine
ava çirusî
û ewrê sipîye,
yê hulmayî,
bê biryar
yê bîhnekê dinyayê dinixumîne.
Sînor
Ez ew ewra bûm
ew barana
û zeryaya
lê ez dixwazim bibim êvar
û dîwar
û tu.
(Claribel Alegría)
Recueil: ITHACA 520
Traduction: Français Germain Droogenbroodt – Elisabeth Gerlache / Espagnol (Nicaragua) / Portugais José Eduardo Degrazia / Italien Luca Benassi / Roumain Gabriela Căluțiu Sonnenberg / Grec Manolis Aligizakis / Néerlandais Germain Droogenbroodt / Russe Vyacheslav Kupriyanov / Anglais Stanley H. Barkan / Allemand Wolfgang Klinck / Chinois Zhou Dao Mo / Kurde Husên Hebeş
Editions: POINT
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Posted in poésie | Tagué: (Claribel Alegría), amant, amour, blanc, brise, crépuscule, eau, frontière, fugitif, hésitant, instant, maîtresse, mer, nuage, pluie, recouvrir, refléter, rempart, toi, tout, vertige | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 janvier 2020
Que fais-tu
Dans cette ville
Avec moi
Avec eux ?
Tu es trop belle
Sous leur rempart
Dans leurs portes
Nous nous cachons
Beauté amère
Tu es le vent et l’écume et l’odeur inouïe de la mer
Tu couronnes les rues et les flamboiements
Et tous ceux-là qui se remuent la ville
Et s’ils montent en foule
Tu es leur couronne
Entre le soleil qui les écrase
Et eux c’est toi la lumière
Tu es le sable doux aux pieds
Et qu’on oublie tu es le sable
Le regard des enfants
La beauté des jeunes filles
Sont affluents
De ta beauté d’orage et de torrent
Le désir te fait dôme
Le désir est le chemin des hommes
Tu y passes
La haine des femmes
Qui veulent te détruire
S’ouvre devant la proue de ta beauté
Oui tu les fends
Sur elles tu marches et tu avances
Ce qui les ronge est l’innocence
De ta beauté incessante
En rue
Tu es
Un diamant
Et nul n’ose y toucher
S’y brûler
Chez moi
Ton secret est meilleur
Ah ! s’ils savaient que tu te réserves
Ils te tueraient dans la rue
Et je te cache dans une étoffe
Modeste et trompeuse.
(Pierre Morhange)
Illustration: Leonid Afremov
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Posted in poésie | Tagué: (Pierre Morhange), amère, écraser, écume, étoffe, beauté, belle, cacher, couronné, couronner, désir, dôme, diamant, enfant, femme, flamboiement, haine, innocence, inouïe, marcher, mer, modeste, odeur, oublier, passer, porte, rempart, ronger, rue, secret, soleil, trompeuse, tuer, vent, ville | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 3 juillet 2019

Illustration: ArbreaPhotos
LE DON DE JOIE
Qui trouve au bord du dénuement
sur les remparts de sa faim
une larme discrète
l’amère saveur du chaos
qui du fond de sa solitude
tire un visage attentif
une fontaine coutumière
et parle sans souci de ses propres embûches
celui-là sait que Dieu s’installe dans le corps
pour une éternité première
et rien ne peut plus le distraire
de cette voix qui s’est tue
au centre de l’épi.
(Jean Sénac)
Recueil: Oeuvres poétiques
Traduction:
Editions: Actes Sud
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Posted in poésie | Tagué: (Jean Sénac), amer, attentif, épi, éternité, bord, centre, chaos, corps, coutumier, dénuement, Dieu, discret, distraire, don, embûche, faim, fond, fontaine, joie, larme, parler, rempart, s'installer, saveur, savoir, se taire, solitude, souci, tirer, trouver, visage, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 mai 2019

Je ne sais pas où finit
La rue de Lagny
Elle jaillit d’un coup
Boulevard de Charonne
Et suit son cours
Sans méandres
Canal domestique
Se goinfre de carbone
En sautant le périph
Et va partager ses eaux
Entre Saint-Mandé
Rive droite
Et Montreuil
Rive gauche
Tour à tour elle irrigue
Des immeubles morts
Machines à mouliner
Le fric
Des bâtisses à habiter
En batterie
Des pavillons de banlieue
Avec arbre
Derrière leurs remparts
Je tourne
Dans la rue Robespierre
Aujourd’hui encore
Je ne saurai où finit
La rue de Lagny
(Josée Tripodi)
Recueil: Le temps court plus vite que moi
Traduction:
Editions: Le Castor Astral
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Posted in poésie | Tagué: (Josée Tripodi), arbre, banlieue, bâtisse, boulevard, canal, carbone, cours, d'un coup, domestique, eau, finir, fric, immeuble, irriguer, jaillir, machine, méandre, mort, mouliner, partager, pavillon, périph, rempart, rive, rue, sauter, savoir, se goinfrer, suivre, tourner | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 27 janvier 2019

Illustration
Je suis au-delà
de toute contingence
appliquée à vivre
sur la pointe des pieds
sans faire de bruit
j’étais dans un lieu
suspendu dans le temps
j’ai marché sur une vipère
dans l’herbe jaunie
elle s’est enfuie en zigzagant
le long des remparts
la vue surplombait
le bleu roi du fleuve
(Valérie Canat de Chizy)
Découvert ici: http://laboucheaoreilles.wordpress.com/
Recueil: Anthologie de la poésie française 100 ans après Apollinaire
Traduction:
Editions: Maison de Poésie- Fondation Emile Blémont
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Posted in poésie | Tagué: (Valérie Canat de Chizy), appliquer, au-delà, bleu, bruit, contingence, fleuve, herbe, jauni, lieu, marcher, pointe des pieds, rempart, roi, s'enfuir, surplomber, suspendu, temps, vipère, vivre, vue, zigzaguer | Leave a Comment »