Me revoilà au bord de la Néva,
Et de nouveau, comme par le passé,
Je contemple, vivant, je crois,
Ces eaux qui semblent sommeiller.
Pas d’étincelle dans le bleu du ciel,
Tout est figé dans un calme enchanté,
Sur la Néva songeuse seule ruisselle
De la lune la lueur argentée.
Serait-ce un rêve que je fais,
Ou suis-je en train de regarder
Ce qu’à cette même clarté,
Vivants, nous avons contemplé ?
(Fiodor Tiouttchev)
Recueil: POÈMES
Traduction: traduit du russe par Sophie Benech
Editions: Interférences
Traduction: traduit du russe par Sophie Benech
Editions: Interférences