Tu me dis je t’aim’ mais un jour tu me quitteras
Aux moissons d’automn’ pour une grappe de lilas
Et les jours seront longs
Sans prononcer ton nom
Je n’aurai plus de notes à mettre dans mes chansons
Plus de chants d’oiseaux autour de ma maison
Plus d’amour dans mon lit
Pour réchauffer mes nuits
Il n’y aura plus d’âm’ pour me porter secours
Plus de soleil au lever du jour
Plus de soleil au lever du jour
Il n’y aura plus un seul verger au paradis
Plus un seul pommier pour t’inspirer l’envie
De me laisser un jour
Victime de l’amour
Il n’y aura plus d’âm’ pour me porter secours
Plus de soleil au lever du jour
Plus de soleil au lever du jour.
Toi qui es tout seul dans ta chambre
Ecoute ton coeur te parler
Te redire une phrase tendre
Te rappeler d’anciens secrets
Ecoute le vent raconter
Les couleurs du ciel dans le soir
Le parfum des fleurs de l’été
Ecoute un message d’espoir
Toi qui es seul
Ne désespère pas
Si tu es seul
C’est que tu n’aimes pas
La solitude c’est quand on n’aime pas
C’est quand on n’aime plus
Ecoute les choses parler
De ton passé de ton histoire
Souviens-toi d’un premier baiser
D’une caresse dans le noir
Des sourires que bien souvent
Tu n’as su rendre ni cueillir
Le souvenir de ces passants
Qui t’ont tout appris de la vie
Toi, toi qui es seul
Ne désespère pas
Si tu es seul
C’est que tu n’aimes pas
La solitude c’est quand on n’aime pas
C’est quand on n’aime plus (bis).
On ne sait pas qui il est
On ne sait pas d’où il vient
Il est né avec la rosée du matin
Une rose entre ses mains
Voyageur de l’infini
Jeune prince de la lumière
Tu connaissais tous les secrets de la nuit
Les chemins de l’univers
J’attendrai ton retour
Jusqu’à la fin des jours
J’attendrai ton retour
Prince blond de l’amour
Il est venu sur la terre
Et n’a vu qu’un grand désert
Quelques fleurs sauvages, un renard argenté
Et un poète égaré
Il s’ennuyait bien souvent
De sa rose, de ses volcans
Il a demandé au serpent son ami
De le ramener chez lui
J’attendrai ton retour
Jusqu’à la fin des jours
J’attendrai ton retour
Prince blond de l’amour (bis).
Je prie,
Et tu n’entends pas ma voix
Le silence répond pour toi
Toi qui ne me vois même pas
Je sais
Je ne suis qu’une poussière
Egarée dans ton univers
Un exilé dans les ténèbres
Je viens vers toi
Comme un esclave, comme un vaincu
Je viens vers toi
Comme un mendiant les mains tendues
Je viens vers toi, accueille-moi
Je viens vers toi, éclaire-moi
Moi l’homme
L’inconscient, le présomptueux
Qui cherche à égaler les dieux
Qui a osé voler le feu
Vivant
Dans le monde des douleurs
De la violence et des pleurs
Où l’exception est le bonheur
Je viens vers toi
Comme un esclave, comme un vaincu
Je viens vers toi
Comme un mendiant les mains tendues
Je viens vers toi, accueille-moi
Je viens vers toi, éclaire-moi
Je viens vers toi
Comme un esclave, comme un vaincu
Je viens vers toi
Comme un mendiant les mains tendues
Je viens vers toi, accueille-moi
Je viens vers toi, éclaire-moi.
Je me souviens de ces matins d’hiver
Dans la nuit sombre et glacée
Quand je marchais à côté de mon frère
Sur le chemin des écoliers
Quand nos membres encor’ tout engourdis de sommeil
Grelottaient sous les assauts du vent
Nous nous battions à grands coups de boules de neige
En riant
Nous arrivions dans la salle de classe
Où le maître nous séparait
Nous retrouvions chaque jour notre place
Et l’on ne pouvait plus se parler
Puis bercés par les vagues d’une douce chaleur
Que nous prodiguait le vieux poêle
Nos esprits s’évadaient pour se rejoindre ailleurs
Vers des plages
Où il fait toujours beau
Où tous les jours sont chauds
Où l’on passe sa vie à jouer
Sans songer à l’école
En pleine liberté
Pour rêver
Où il fait toujours beau
Où tous les jours sont chauds
Où l’on passe sa vie à jouer
Sans songer à l’école
En pleine liberté
Pour rêver
Je me souviens de l’odeur fade et chaude
De notre classe calfeutrée
Des premières lueurs pâles de l’aube
A travers les vitres givrées
Je revois les yeux tendres et les visages tristes
Qui autour de moi écoutaient
Et pendant les leçons dans mon coin je rêvais
A des îles
Où il fait toujours beau
Où tous les jours sont chauds
Où l’on passe sa vie à jouer
Sans songer à l’école
En pleine liberté
Pour rêver (bis).
Refrain
Approchez messieurs dames
Entrez sous le grand chapiteau
Venez voir le spectacle
Découvrez un monde nouveau
Vous pourrez voir la voie lactée
Tomber doucement à vos pieds
Et tous les soleils de l’Afrique
Sortir d’une boîte magique
Avec les revers de ma cape
Je ferai apparaître un lac
Puis avec deux ou trois foulards
Voici des cygnes et des canards
(Refrain)
A l’intérieur de ce grand cirque
D’un coup de baguette magique
Je change l’hiver en printemps
Je fais la pluie et le beau temps
Plus de mille colombes blanches
S’envolent soudain de mes manches
Vous verrez la poule aux oeufs d’or
Et bien d’autres choses encore
(Refrain)
Entrez sous le grand chapiteau
Vous pourrez voir dans mon chapeau
Pousser un baobab géant
En trois secondes seulement
Enfin le plus extraordinaire
Ça personne ne sait le faire
J’invente une couleur nouvelle
Et je l’ajoute à l’arc-en-ciel
(Refrain)