Posts Tagged ‘rituel’
Posted by arbrealettres sur 29 janvier 2023

Trouve l’Amour de tous les commencements,
Connais-le,
Alors chaque jour est émotion durable
Jamais ne se rompra le commencement.
Si le doux sage joue, subtil, du Plein Amour,
Pierre précieuse,
Lotus flottant sur le lac,
Alors la lune s’élève dans le ciel bleu,
L’étoile accrochée,
Les deux prises l’une à l’autre ;
Deux lettres enlacées pour être,
Trois pour le rituel,
L’extase portée vers.
L’Amour agit
Si tu sais mourir vivant à l’Amour,
Immortel tu deviendras dans le monde mortel
Trouve l’Amour de tous les commencements,
Connais-le.
(Dîn Doyal)
Recueil: Un feu au coeur du vent Trésor de la poésie indienne Des Védas au XXIème siècle
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Dîn Doyal), accrocher, agir, amour, émotion, étoile, bleu, ciel, commencement, connaître, devenir, doux, durable, enlacer, extase, flotter, jamais, jour, lac, lettre, lotus, lune, monde, mortel, mourir, pierre, plein, porter, précieux, prendre, rituel, s'élever, sage, savoir, se rompre, subtil, trouver, vivant | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 décembre 2022

PREMIER AMOUR
Premier amour ! Parfum de la nouvelle rose !
Sur le clavier du coeur premiers accords plaqués
Par une main de femme insaisissable et rose;
Premiers souffles du vent sur la voile morose
Qui devine la mer dans le calme des quais.
Premières floraisons dans le verger de l’âme,
Premiers jets d’eau montant au milieu des jardins
Où des noces en blanc chantent l’épithalame;
Premiers regards qu’on jette à l’horizon de flamme
Où les palais du rêve étagent leurs gradins.
Premier amour ! Souffrance heureuse ! Désirs vagues
De lui prendre les mains, plus douces que des fleurs,
A celle dont les yeux ont la couleur des vagues,
Et, feignant d’admirer le chaton de ses bagues,
De rafraîchir sa lèvre à ses doigts cajoleurs.
Délices, au milieu des fêtes et des danses,
De ressembler pour elle aux galants d’éventail;
Puis, quand on reste seul, sous les ramures denses,
Charme de chuchoter de longues confidences
A la Lune qui rit comme au fond d’un vitrail.
C’est le moment de joie unique où l’on épie
Les yeux encor voilés d’une fausse rigueur,
Où, sans s’imaginer que tout bonheur s’expie,
On tire fil à fil, comme de la charpie,
L’aveu qui guérira la blessure du coeur.
Ce qu’on aime à vingt ans, c’est la tiède atmosphère
Des premiers abandons sous un ciel vierge et bleu;
Qu’importe la liqueur, ce qu’on veut c’est le verre;
C’est le mal glorieux de monter au Calvaire,
Car on a Véronique et l’on se sent un Dieu!
Ce qu’on aime surtout, c’est bien l’amour lui-même;
On aime sans savoir ni pourquoi, ni comment !
Mais on veut être ainsi, si c’est ainsi qu’on aime
Et l’on sent à jamais que c’est le bien suprême
Et que le plus suave est le commencement !
Qu’importe son visage ou son âme ! Qu’importe
Ce qu’elle a de frivole ou de spirituel!
Aimer, c’est croire ! Aimer, cela vous réconforte,
Et quel que soit l’autel où le hasard vous porte
C’est du ciel qu’il s’agit dans chaque rituel.
Qu’importe à ce moment quelle Madone on prie.
On est assez heureux de murmurer : Je crois !
Dans l’église d’amour résonnante et fleurie
Où, parmi l’encens pâle, une vierge Marie
Vous sourit et vous tend ses bras comme une croix !
(Georges Rodenbach)
Illustration: Rémy Disch
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Posted in poésie | Tagué: (Georges Rodenbach), accord, admirer, aimer, amour, église, bleu, cajoleur, calme, calvaire, ciel, clavier, commencement, confidence, croix, désir, Dieu, doigt, douce, encens, expier, femme, flamme, fleur, fleurie, hasard, heureuse, jardin, lèvre, liqueur, madone, main, mer, murmurer, palais, parfum, premier, résonnante, regard, rituel, rose, souffle, souffrance, sourire, suave, verger, verre, vierge, vitrail, voile | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 18 décembre 2022

Rituel de deuil
Mais que faire de vous
mes morts mes éphémères ?
Que faire
du père perdu
et maintenant de toi
mon aimée ?
Vous m’avez été
arrachés ?
Deuil qu’est-ce ?
Vous faire lentement
passer glisser
de l’extérieur
au plus profond
de moi.
Vous intérioriser peu à peu.
Désormais n’ai plus
de père.
Mais un père
intérieur.
N’ai plus d’aimée.
Mais une aimée
intérieure.
Mes éphémères mes morts
je vous porte
dans mon ventre.
Suis enceinte de vous tous
(Michèle Finck)
Recueil: Là où dansent les Éphémères 108 poètes d’aujourd’hui
Traduction:
Editions: Le Castor Astral
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Posted in poésie | Tagué: (Michèle Finck), aimé, arracher, éphémère, désormais, deuil, enceint, extérieur, faire, glisser, intérieur, intérioriser, lent, maintenant, mort, passer, père, perdu, porter, profond, rituel, ventre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 11 mars 2022

Illustration: Ernest Pignon-Ernest
HOSPES COMESQUE
Corps, portefaix de l’âme, en qui peut-être croire
Serait plus vain, cher corps, que de ne t’aimer pas;
Coeur sans fin transmuté dans ce vivant ciboire;
Bouche toujours tendue aux plus récents appâts.
Mers où l’on peut voguer, sources où l’on peut boire;
Froment et vin mêlés au rituel repas;
Alibi du sommeil, douce cavité noire;
Inséparable terre offerte à tous nos pas.
Air qui m’emplis d’espace et m’emplis d’équilibre;
Frissons au long des nerfs; spasmes de fibre en fibre;
Yeux sur l’immense vide un peu de temps ouverts.
Corps, mon vieux compagnon, nous périrons ensemble.
Comment ne pas t’aimer, forme à qui je ressemble,
Puisque c’est dans tes bras que j’étreins l’univers ?
(Marguerite Yourcenar)
Recueil: Les charités d’Alcippe
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Marguerite Yourcenar), aimer, air, alibi, appât, âme, équilibre, étreindre, boire, bouche, bras, cavité, ciboire, coeur, compagnon, corps, croire, doux, emplir, ensemble, espace, fibre, fin, forme, frisson, froment, immense, inséparable, mêler, mer, nerf, noir, offert, ouvert, périr, portefaix, récent, repas, rituel, sommeil, source, spasme, tendu, terre, transmuter, univers, vain, vide, vieux, vin, vivant, voguer, yeux | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 14 juillet 2021

LE GRAND DÉFI
I
Ton corps était tendu de grâce et d’insolence :
Le grand défi brillait d’un feu de diamant
dans tes yeux où l’amour en pleine virulence
rutilait comme un astre au fond du firmament.
Nous reprîmes le chant de nos premières fêtes :
Le monde de nouveau chancela sous nos poids,
tellement nous étions lourds de tous nos émois ;
royale tu m’ouvris les alcôves secrètes.
Aussitôt jaillissant du sarcophage d’or
telle tu m’apparus qu’en songe j’avais prise :
reine Néfertiti sans voile ni trésor,
ayant pour seul atour sa beauté reconquise
ou bien, livrée à la caresse de nos brises,
ondine d’Alassour, nymphe des lacs du Nord.
II
Royale tu m’ouvris les alcôves du ciel :
Par quel prodige, par quelle métamorphose
dans ton lit devenu l’axe de toute chose,
l’Univers retrouva son centre essentiel !
Ce fut le tourbillon fantastique des sens
pris soudain dans la ronde éternelle des astres.
Et tel fut le combat que jouant les désastres
il nous rongea les os et nous brilla le sang.
Cherchant de nos volcans les plus riches vestiges
nous tournions, nous tournions sur nos propres vertiges
avant la chute d’or dans le cratère en feu.
Le bonheur renaissait de la chaude coulée
des laves dévalant les flancs nus et nerveux
de ta divinité de nouveau révélée.
III
O Déesse, voici le temps de l’apogée :
La terre disparaît avec son rituel
et son cortège de soucis habituels.
C’est l’ivresse du ciel par l’amour propagée
qui déferle sur nous en beaux cyclones d’or.
Quelle force nous lance au-delà de nous-mêmes,
plus haut que notre rêve et plus loin que la mort.
Le zénith nous délivre un message suprême
pour franchir la frontière au col de l’infini.
Nous avons à passer la charge la plus lourde
dont un simple mortel se soit jamais muni.
Notre soif est si grande et si fraîche la gourde
que du désert brillant le sable et les rocailles
s’en trouvent attendris jusque dans les entrailles.
(Jacques Rabemananjara)
Illustration
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Posted in poésie | Tagué: (Jacques Rabemananjara), alcôve, amour, apogée, apparaître, astre, attendri, axe, émoi, beauté, bonheur, briller, brise, caresse, centre, chanceler, chant, ciel, corps, cortège, cratère, défi, désert, diamant, disparaître, divinité, entrailles, essentiel, fantastique, feu, firmament, fond, gourde, grâce, insolence, ivresse, jaillir, lac, lit, métamorphose, message, mort, nerveux, nymphe, ondine, os, ouvrir, partagée, prodige, rêve, reconquise, riche, rituel, royale, rutiler, sarcophage, songe, souci, suprême, tendu, tourbillon, univers, vertige, virulence, volcan | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 1 juin 2021

LAUDES
Désirer d’amour, défricher
Le corps des saisons manuelles.
Labourer le temps de ce monde
Dans l’année d’un grand rituel.
Ne plus te vouloir, écouter.
Ne plus te connaître, te voir.
T’éveiller, dormir, oublier
Et toujours, Soleil, te revoir
Et travailler ton existence
Dans l’atelier spirituel.
(Henry Bauchau)
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Posted in poésie | Tagué: (Henry Bauchau), amour, année, atelier, écouter, connaître, corps, défricher, désirer, dormir, existence, labourer, laudes, manuelle, monde, rituel, s'éveiller, saison, spirituel, temps, travailler, voir, vouloir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 19 mars 2021
Illustration: Giorgio de Chirico
UN DUO
(Le duo)
Un couple de mannequins en bois utilisé dans les ateliers de sculpture :
habitants typiques du monde chiriquien.
Qu’attendre des amours d’un tel couple
si ce n’est un rituel d’insectes rigides, une pariade de robots ?
— Étant sans bras pour nous étreindre, rien ne pourra nous séparer.
— Étant sans sexe pour aimer, rien ne pourra nous désunir.
— Sans yeux et sans nez, mon visage. je suis une élégie de cire.
— Sans front; sans bouche, mon partage. je suis un brouillon de sourire.
— Mannequins au torse d’absence ?
— Simulacres que l’éther encense ?
— Appelants du plus grand silence ?
— Aubiers d’être enfantés du tremble ?
Le savez-vous qu’ainsi livrés à la rigidité dorienne des momies,
vous êtes entrelacés à l’énigme du monde?
Le savez-vous qu’en cette terrasse ensoleillée
s’ébauche en vous une théologie des automates ?
(Jacques Lacarrière)
Recueil: A l’orée du pays fertile
Traduction:
Editions: Seghers
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Posted in poésie | Tagué: (Jacques Lacarrière), absence, aimer, amour, appeler, atelier, attendre, aubier, automate, élégie, énigme, éther, étreindre, bois, bouche, bras, brouillon, ciré, couple, désunir, dorien, duo, encenser, enfanter, ensoleiller, entrelacer, front, habitant, insecte, livrer, mannequin, momie, monde, nez, pariade, partage, pouvoir, rigide, rigidité, rituel, robot, s'ébaucher, savoir, séparer, sculpture, sexe, silence, simulacre, sourire, terrasse, théologie, torse, tremble, typique, utiliser, visage, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 16 mars 2021

Illustration: Gao Xingjian
L’anorexie de l’existence
Je n’ai pas faim, je n’ai pas mal, je ne sens pas mauvais
peut-être que je souffre au fond de moi sans le savoir
je fais semblant de rire
je ne désire pas l’impossible
ni le possible, les corps à moi interdits
ne rassasient pas mon regard.
Vers le ciel quelque fois
je regarde avec envie
à l’heure où le soleil perd son éclat
et où l’amant bleu se livre
à la séduction de la nuit.
Ma seule participation
au tourbillon du monde
est mon souffle bien réglé.
Mais je ressens aussi une autre
participation singulière
l’angoisse m’étreint soudain
à cause de la souffrance humaine.
Elle s’étend sur la terre
comme une nappe rituelle
qui trempée de sang
recouvre mythes et dieux
éternellement elle se régénère
et se confond avec la vie.
Oui, maintenant je voudrais pleurer
mais la source même de mes larmes
s’est tarie.
***
Η ανορεξία της ύπαρξης
Δεν πεινάω, δεν πονάω, δε βρωμάω
ίσως κάπου βαθιά να υποφέρω και να μην το ξέρω
κάνω πως γελάω
δεν επιθυμώ το αδύνατο
ούτε το δυνατό
τα απαγορευμένα για μένα σώματα
δε μου χορταίνουν τη ματιά.
Τον ουρανό καμιά φορά
κοιτάω με λαχτάρα
την ώρα που ο ήλιος σβήνει τη λάμψη του
κι ο γαλανός εραστής παραδίνεται
στη γοητεία της νύχτας.
Η μόνη μου συμμετοχή
στο στροβίλισμα του κόσμου
είναι η ανάσα μου που βγαίνει σταθερή.
Αλλά νιώθω και μια άλλη
παράξενη συμμετοχή∙
αγωνία με πιάνει ξαφνικά
για τον ανθρώπινο πόνο.
Απλώνεται πάνω στη γη
σαν τελετουργικό τραπεζομάντιλο
που μουσκεμένο στο αίμα
σκεπάζει μύθους και θεούς
αιώνια αναγεννιέται
και με τη ζωή ταυτίζεται.
Ναι, τώρα θέλω να κλάψω
αλλά στέρεψε ως και των δακρύων μου η πηγή.
(Katerina Anghelàki-Rooke)
Découvert ici: https://schabrieres.wordpress.com/
Recueil:
Traduction: Traduit du grec par Marie-Laure Coulmin Koutsaftis.
Editions:
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Posted in poésie | Tagué: (Katerina Anghelàki-Rooke), amant, angoisse, anorexie, éclat, éternel, étreindre, bleu, cause, ciel, corps, désirer, Dieu, envie, existence, faim, faire semblant, fond, heure, humain, impossible, interdit, larme, maintenant, mal, mauvais, monde, mythe, nappe, nuit, participation, perdre, peut-être, pleurer, possible, rassasier, régler, recouvrir, regard, regarder, ressentir, rire, rituel, s'étendre, sang, savoir, séduction, se confondre, se livrer, se regénérer, sentir, singulier, soleil, souffle, souffrance, souffrir, source, tarir, terre, tourbillon, tremper, vie | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 14 octobre 2020

RITUEL D’AMPLIFICATION DU MONDE
Je commencerai par être
un verbe
sans limites
un langage
où rien ne serait dit
mais tout pressenti
dans le monde visible
et nulle part ailleurs
un grain de sable
qui dialogue avec les dieux
une élévation
dans l’affection et le bruit neufs
un miracle inouï
sous le soleil de la conscience
je commencerai par être
en devenant ce que je suis
Je commencerai par être
un dispositif
d’émerveillement
un voyage
au bout du possible
vers
ce qui m’apprend
à mourir
la raison
la plus silencieuse
en moi-même
le loup
chaviré
d’une langue universelle
je commencerai par être
là voix d’une résonance
Je commencerai par être
un souffle
d’année-lumière
contre le vertige
de la tentation
du malheur
une anthologie
des bouleversements
un retour
de nuit blanche
qui coule
dans les veines
une tendresse
démesurée
je commencerai par être
au milieu de la poussière
Je commencerai par être
un sourire
blessé
une fêlure
centrale
un tressaillement
une souveraineté
fluide
tendue
la part donnée
offerte
au vide
une salve
dans l’imprévisible
je commencerai par être
avec la peau des dents
Je commencerai par être
le refus
de rêver pareil
le refus
du bureaucrate intérieur
une exaltation sereine
un visage
qui se transforme
en tigre
à chaque émotion
un visage sans visage
qui accueille
tous les visages
un tremblement de ciel
je commencerai par être
jusqu’au paroxysme
Je commencerai par être
mille kilomètres
de battements
de coeur
à la seconde
ici-haut
contre tous les robots
couleur chair
un saut
dans la vie
un saut
dans le vide
un saut
de lumière noire
je commencerai par être
une pulpe d’aimantation
Je commencerai par être
un soir
d’anéantissement
la plus haute
obstination
une science
de l’excès
l’empreinte
digitale
de la mort dans la vie
le toujours
maintenant
la parfaite
insoumission
je commencerai par être
à bout portant
Je commencerai par être
celui qui
chaque jour
découvre l’infinie
première fois
la parure du chaos
l’abandon
des masques
l’éclosion accélérée
d’une fleur de sens
celui qui
ne veut plus
traduire la vie
en cendres mortes
je commencerai par être
incomparable
Je commencerai par être
au diapason
d’un vent bleu
une danse exacerbée
des atomes
une mise au jour
de l’ossature du temps
le feu insoupçonné
de ma propre consumation
une vigilance détendue
une porte battante
qui va et qui vient
quand j’inspire
quand j’expire
je commencerai par être
jusqu’au bout du monde
Je commencerai par être
un maquisard de l’esprit
un étoilement
de précipices
pour saluer sans fin
les grands isolés
une secousse
de moelle
à mourir de fou rire
un accomplisseur
secret
préférant le coup de sang
au coup de dés
un infini départ
je commencerai par être
repassionné
(Zéno Bianu)
Illustration: Tereza Vlcková
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Posted in poésie | Tagué: (Zéno Bianu), aimantation, amplification, année lumière, anthologie, atome, élévation, émerveillement, étoilement, être, battement, bouleversement, chaviré, commencer, conscience, couler, démesure, départ, dialogue, diapason, Dieu, empreinte, exacerbée, exaltation, excès, expirer, imprévisible, incomparable, infini, inouï, inspirer, langage, limite, lumière, malheur, miracle, moelle, monde, offerte, paroxysme, peau, poussière, précipice, pressentir, pulpe, résonance, rêver, refus, rituel, robot, sable, sang, science, secousse, soleil, tendresse, traduire, tremblement, tressaillement, vide, vie, visage, visible, voyage | 14 Comments »
Posted by arbrealettres sur 2 avril 2019
Tu trouves en chaque chose
de quoi réchauffer l’univers
ainsi la carafe qui arrête net
le ciel
la conscience d’être plus un souffle
qu’une pierre
rituel lent d’un arbre
qui veut prendre le jour
(Christian Viguié)
Illustration: ArbreaPhotos
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Posted in poésie | Tagué: (Christian Viguié), arbre, arrêter, carafe, ciel, conscience, jour, lent, réchauffer, rituel, souffle, trouver, univers | Leave a Comment »