Posts Tagged ‘rotin’
Posted by arbrealettres sur 16 juin 2021

Illustration
À L’ERMITAGE DE BEIQING
Le soleil plonge à l’ouest
derrière les monts de Yan. Je cherche l’ermite
près de sa chaumière. Parmi toutes ces feuilles
qui chutent
où se trouve-t-il ?
La sente se perd dans les volutes de la brume.
Seul au crépuscule
il frappe le gong de pierre.
J’écoute, immobile,
appuyé sur mon bâton de rotin.
Un grain de poussière peut résumer le monde entier.
A quoi bon l’amour à quoi bon la haine ?
(Li Shangyin)
Recueil: Neige sur la montagne du lotus Chants et vers de la Chine ancienne
Traduction: Ferdinand Stočes
Editions: Picquier poche
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Posted by arbrealettres sur 20 juillet 2018

POÈME ET JOURNÉE D’ÉTÉ
Toute la journée, ma porte en branchages
Reste fermée au pied de la montagne
Ombragé par les sophoras, le vieux puits est
Envahi par la mousse
Un nouveau poème psalmodié, je reste sans rien faire
Je tire le lit en rotin pour faire une sieste
(Lu You)
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Posted by arbrealettres sur 1 novembre 2017
![chise en rotin ic [800x600]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2014/08/chise-en-rotin-ic-800x600.jpg?w=420&h=600)
Temps et parenté
si éphémères —
Je suis dans une chaise en rotin…
(Machiko Okamoto)
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Posted in haïku, poésie | Tagué: (Machiko Okamoto), éphémère, chaise, parenté, rotin, temps | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 26 janvier 2017
![Hippolyte Maindron Velléda [1280x768]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2013/09/hippolyte-maindron-vellc3a9da-1280x768.jpg?w=673&h=897)
Après trois ans
Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,
Je me suis promené dans le petit jardin
Qu’éclairait doucement le soleil du matin,
Pailletant chaque fleur d’une humide étincelle.
Rien n’a changé … J’ai tout revu : l’humble tonnelle
De vigne folle avec les chaises de rotin …
Le jet d’eau fait toujours son murmure argentin
Et le vieux saule tremble sa plainte sempiternelle.
Les roses comme avant palpitent ; comme avant,
Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,
Chaque alouette qui va et vient m’est connue.
Même j’ai retrouvé debout la Velléda,
Dont le plâtre s’écaille au bout de l’avenue
– Grêle, parmi l’odeur fade du réséda.
(Paul Verlaine)
Illustration: Hippolyte Maindron
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