Le moi n’est que le négatif de l’unité vivante,
la soif de l’indivisible, qui se creuse avec des mirages.
Fait que nous savons, n’ayant eu de joie qu’à sentir le moi se dissoudre aux lisières du temps ;
et comme au large d’une source qui se fait de plus en plus exténuante et lointaine…
Sauver son âme, ce n’est pas se sauver, mais s’abjurer.
(Joë Bousquet)