Posts Tagged ‘s’ancrer’
Posted by arbrealettres sur 15 novembre 2020

L’Après
Que m’importe cet « après »
Au coeur blafard
À la mémoire dissoute
Que m’importe d’errer
Loin des chemins vécus
D’enfoncer passions et souvenirs
Dans l’océan impassible
Que m’importe de flâner
Loin des visages reconnus
Et de m’ancrer dans l’infini
Irréversible ?
(Andrée Chedid)
Recueil: Rythmes
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Andrée Chédid), après, blafard, chemin, coeur, dissoudre, enfoncer, errer, flaner, impassible, importer, infini, irréversible, loin, mémoire, océan, passion, reconnaître, s'ancrer, souvenir, visage, vivre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 2 février 2018

Illustration: Mélanie Quentin
mon amour tu es une montagne lumineuse qui ressent.
tu es une montagne enthousiaste une île ardente dont
les pentes vivantes ont pour socle le moi qui se secoue,qui est
sous toi et autour pour toujours je suis la mer qui t’étreint.
Ô montagne tu ne peux m’échapper
tes racines s’ancrent dans mon silence;et donc ô montagne
meurtris habilement mes seins,encore et toujours
je t’étreindrai solennellement en moi.
***
my love you are a bright mountain which feels.
you are a keen mountain and an eager island whose
lively slopes are based always in the me which is shrugging,which
under you and around you and forever:i am the hugging sea.
O mountain you cannot escape me
your roots are anchored in my silence;therefore O mountain
skilfully murder my breasts,still and always
i will hug you solemnly into me.
(Edward Estlin Cummings)
Recueil: Erotiques
Traduction: Jacques Demarcq
Editions: Seghers
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Posted in poésie | Tagué: (Edward Estlin Cummings), amour, ardent, autour, étreindre, île, encore, enthousiaste, habilement, lumineux, mer, meurtrir, montagne, pente, racine, ressentir, s'ancrer, secouer, sein, silence, socle, solennellement, sous, toujours, vivant | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 septembre 2017

Illustration: Paul Delvaux
LES DIMENSIONS DU JOUR (VIII)
Dans les trains que les gares tirent
à bout portant sur la nuit,
dans la chambre où nous nous brûlons
au plomb fondu de l’amour,
dans la rue où tu passais tout à l’heure
en faisant descendre le ciel jusqu’à toi,
dans les mains qui ne peuvent déchirer
les dernières affiches du plus beau des couchants,
dans l’espace qu’on voudrait tirer à soi
pour le contraindre à s’ancrer quelque part,
dans les paroles lancées comme des amarres
qu’autour de nous rien ne peut retenir,
il y a toujours le même miroir où la vie regarde
sans savoir pourquoi les pas qu’elle entend décroître
sont ceux d’un être qui n’existe plus
que par les gestes que lui permet ton amour.
(Lucien Becker)
Recueil: Rien que l’amour
Editions: La Table Ronde
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Posted in poésie | Tagué: (Lucien Becker), affiche, amarre, amour, brûler, chambre, ciel, contraindre, couchant, déchirer, décroître, descendre, dimension, espace, exister, fondu, gare, geste, jour, main, miroir, nuit, parole, permettre, plomb, regarder, retenir, s'ancrer, tirer, train, vie | Leave a Comment »