Posts Tagged ‘se diriger’
Posted by arbrealettres sur 9 avril 2022

Le Pèlerin chérubinique (extraits)
Homme, tu es un charbon,
Dieu est ton feu et ta lumière ;
tu es noir, obscur, froid,
si tu ne reposes pas en Lui.
La lumière est le vêtement du Seigneur ;
si même tu perds la lumière,
sache que tu n’as pas encore perdu Dieu même.
Dieu demeure dans une lumière où nulle voie ne mène :
qui ne devient pas elle,
ne le verra jamais de toute éternité.
Dieu est la vraie lumière, le reste n’est qu’éclat,
si tu ne l’as pas, Lui, la lumière des lumières.
L’esprit qui se dirige vers Dieu en tout temps
conçoit sans cesse en lui-même la lumière éternelle.
(Angelus Silesius)
Recueil: Les poètes de Dieu (Pierre Haïat)
Editions: Philippe Lebaud
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Angelus Silesius), éclat, éternel, éternité, charbon, chérubin, concevoir, demeurer, devenir, Dieu, esprit, feu, froid, homme, lumière, mener, noir, obscur, pélerin, perdre, reste, sans cesse, se diriger, se reposer, seigneur, vêtement, voie | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 16 août 2021

DE NOIRS NUAGES-TEMPS-DE-DEUIL
s’élevaient de toutes parts en tourbillonnant —
forêts-d’eau menaçantes.
Huttes murmurantes et arbres-gémissements —
Je me dirigeai vers le ruisseau noir —
Des oiseaux, semblables à des feuilles blêmes livrées au vent.
ORAGE S’APPRÊTANT
***
SCHWARZE TRAUERWETTERWOLKEN
rollten allüberall hoch
warnende Wasserwälder.
Raunige Hütten und Brummbäume —
Ich ging gegen den schwarzen Bach —
Vögel, gleich wie fahle Blätter im Wind.
GEWITTERANZUG
(Egon Schiele)
Recueil: Moi, éternel enfant
Traduction:Nathalie Miolon
Editions: Comp’act
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Posted in poésie | Tagué: (Egon Schiele), arbre, blême, deuil, eau, feuille, forêt, gémir, hutte, livrer, menacer, murmurer, noir, nuage, oiseau, orage, ruisseau, s'apprêter, s'élever, se diriger, semblable, temps, tourbillonner, vent | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 11 mars 2018

Lucidité de l’utopie
Chaque jour, nous recevons la consigne d’être efficaces, réalistes, compétitifs.
Cette course aveugle, éperdue nous mène à l’abîme.
Il vaut mieux préférer la lucidité de l’utopie qui nous fait choisir une étoile lointaine,
sans doute inaccessible
mais vers laquelle on se dirige et qui guide nos choix quotidiens.
(Théodore Monod)
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Posted by arbrealettres sur 13 décembre 2017

L’AMPHION
Le Paris que vous aimâtes
n’est pas celui que nous aimons
et nous nous dirigeons sans hâte
vers celui que nous oublierons
Topographies ! itinéraires !
dérives à travers la ville !
souvenirs des anciens horaires !
que la mémoire est difficile…
Et sans un plan sous les yeux
on ne nous comprendra plus
car tout ceci n’est que jeu
et l’oubli d’un temps perdu
(Raymond Queneau)
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Posted in humour, méditations, poésie | Tagué: (Raymond Queneau), aimer, ancien, comprendre, dérive, difficile, hâte, horaire, itinéraire, jeu, mémoire, oubli, oublier, Paris, perdu, plan, se diriger, souvenir, temps, topographie, ville | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 6 novembre 2017

L’Amphion
Le Paris que vous aimâtes
n’est pas celui que nous aimons
et nous nous dirigeons sans hâte
vers celui que nous oublierons
Topographies ! itinéraires !
dérives à travers la ville !
souvenirs des anciens horaires !
que la mémoire est difficile …
Et sans un plan sous les yeux
on ne nous comprendra plus
car tout ceci n’est que jeu
et l’oubli d’un temps perdu
(Raymond Queneau)
Découvert ici: http://laboucheaoreilles.wordpress.com/
Illustration: Maximilien Luce
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Posted by arbrealettres sur 29 mars 2017

La pluie venue du mont Ki-chan avait passé rapidement avec le vent impétueux.
Le soleil se montrait pur et radieux au-dessus du pic occidental,
les arbres de la vallée du Midi semblaient plus verdoyants et touffus.
Je me dirigeai vers la demeure sainte
où un bonze vénérable me fit un accueil bienveillant.
Le religieux et moi nous nous sommes unis dans une même pensée ;
nous avions épuisé ce que la parole peut rendre
et nous demeurions silencieux.
Je regardais les fleurs immobiles comme nous,
j’écoutais les oiseaux suspendus dans l’espace,
et je comprenais la grande vérité.
(Song Tche-Wen)
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Song Tche-Wen), accueil, arbre, écouter, épuiser, bienveillant, bonze, comprendre, demeure, demeurer, espace, fleur, immobile, impétueux, oiseau, parole, passer, pensée, pic, pluie, pur, radieux, rapidement, regarder, religieux, rendre, saint, se diriger, silencieux, soleil, touffu, uni, vallée, vérité, vent, verdoyant | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 17 juillet 2016

NOTRE BATEAU GLISSE
Notre bateau glisse sur le fleuve calme.
Au-delà du verger qui borde la rive,
Je regarde les montagnes bleues et les nuages blancs.
Mon amie sommeille, la main dans l’eau.
Un papillon s’est glissé sur son épaule,
A battu des ailes et puis s’est envolé
Longuement je l’ai suivi des yeux.
Il se dirigeait vers les montagnes de Tchang-nân
Était-ce un papillon, ou le rêve que venait de faire mon amie ?
(Chang Wou Kien)
Illustration
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Posted in poésie | Tagué: (Chang Wou Kien), aile, amie, épaule, bateau, calme, fleuve, glisser, montagne, nuage, papillon, rêve, regarder, rive, s'envoler, se diriger, sommeiller, verger | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 20 mai 2016

Tant de choses auxquelles nous devons faire confiance
pour parvenir à vivre notre vie quotidienne sans nous enfoncer en terre !
Faire confiance aux masses de neige
qui s’agrippent à la montagne au-dessus du village.
Faire confiance aux promesses de silence et aux
sourires entendus, être persuadé que les télégrammes
funestes ne nous concernent pas et que le soudain
coup de hache intérieur ne nous frappera pas.
Faire confiance aux essieux qui nous portent sur
l’autoroute, au milieu d’un essaim d’abeilles en acier
trois cents fois agrandies.
Mais rien de tout cela ne mérite, à vrai dire, notre confiance.
Les cinq musiciens nous disent que nous pouvons faire confiance à tout autre chose.
À quoi donc? À autre chose, et ils font un bout de chemin avec nous, vers là-bas.
Comme lorsque la lumière s’éteint dans l’escalier et
que la main suit – confiante – la rampe aveugle
qui se dirige dans le noir.
(Tomas Tranströmer)
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Tomas Tranströmer), autoroute, aveuglé, confiance, confiante, frapper, funeste, hache, lumière, montagne, musicien, neige, se diriger, silence, vivre | 2 Comments »