La plante s’est fanée pour rien et pour personne,
Mais quelques heures avant il y avait quelqu’un.
(Jean-Luc Steinmetz)
Traduction:
Editions: Le Castor Astral
Posted by arbrealettres sur 23 octobre 2022
La plante s’est fanée pour rien et pour personne,
Mais quelques heures avant il y avait quelqu’un.
(Jean-Luc Steinmetz)
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Posted by arbrealettres sur 21 juillet 2022
BANQUES DU SOUVENIR
Elles reviennent encore
Mains de prèle et de lilas
Au bord de la prime aurore
Hanter les coeurs que voilà
Cécile de jusquiame
Arlette tout en velours
Yvonne profond sésame
Mélangeant la nuit au jour
Douces lèvres qui se fanent
Aux lisières d’autrefois
Comme les fleurs diaphanes
Se fanent au fond des bois
Femmes d’ombre et de rivière
Dont l’onde n’est que baisers
je remonte à la première
Par le fleuve du passé
Maria des anémones
Anne des saules pleureurs
Par delà les gués d’automne
L’amour est l’onde du coeur
Combien de chairs et d’amantes
Chantent l’écho du désir
J’ai mille femmes de rente
Aux banques du souvenir.
(Robert Goffin)
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Posted by arbrealettres sur 12 juin 2022
Les chrysanthèmes embaument quand les plantes se fanent,
Au bord de la forêt, je prends congé de vous.
Je le sais comme vous, les monts sont sans trésor;
Seul, je ferme ma porte au soleil qui se couche.
(Fachang Yiyu)
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Posted by arbrealettres sur 11 juin 2022
Le visage de la mort
L’esprit a pris congé du chemin de la vie,
Ame errante qui entre dans la passe des morts.
Je n’entends par milliers que ceux qui y pénètrent,
Et jamais je ne vois un seul en revenir.
Le cheval nous attend, et déjà il hennit;
Les fleurs dans le jardin sont vouées à se faner.
Depuis longtemps je cherche la vérité suprême,
Pour éviter la tombe perdue dans les montagnes.
(Shanhui Dashi)
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Posted by arbrealettres sur 26 mai 2022
TROIS MURS
Trois murs échelonnés
(Je me voudrais plus de souplesse)
Je les ai vus tout un hiver
Porter la pluie en équilibre
Ils ont cette fierté des lignes
Qui ne peuvent changer
Mais j’aimerais moins de rigueur
Dans cet amour qui me protège
Aussi j’ai peur en ce printemps
Dont se fleurit le plus haut mur
Que cette crête d’anémones
N’emporte en se fanant
Le seul espoir que j’aie encore
De vivre au-delà de mes bornes
(Franz Hellens)
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Posted by arbrealettres sur 11 janvier 2022
Illustration: Théophile Alexandre Steinlen
les sapins
sous la pluie
passe un
vagabond
ce subit
si frêle
friable soit-il
à l’instant où affleure
en moi cette sensation
qu’il se fane sitôt né
que la vie s’écoule
m’échappe se perd
une sensation
proprement déchirante
insoutenable
il me faut le planter
dапs des mots
(Charles Juliet)
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Posted by arbrealettres sur 4 juin 2021
J’aime ta lettre, plus douce que l’après-midi du Samedi
Et les vacances, ta parole de songe bleu.
La fragrance des mangues me monte à la nuque
Et comme un vin de palme un soir d’orage, l’arôme féminin des goyaves.
Les tempêtes suscitent les humeurs, le palais blanc s’ébranle dans ses assises de basalte
L’on est long à dormir, allongé sous la lampe sous la violette du Cap.
La saison s’est annoncée sur les toits aux vents violents du Sud-Ouest
Tendue de tornades, pétrie de passions.
Les roses altières les lauriers-roses délacent leurs derniers parfums
Signares à la fin du bal
Les fleurs se fanent délicates des bauhinias tigrées
Quand les tamariniers aux senteurs de citron allument leurs étoiles d’or.
Du ravin monte, assaillant mes narines, l’odeur des serpents noirs
Qui intronise l’hivernage.
Dans le parc les paons pavoisent, en la saison des amours.
Rutilent dessus les pelouses, pourpres princiers, les flamboyants
Aux coeurs splendides, et les grands canas d’écarlate et d’or.
M’assaillent toutes les odeurs de l’humidité primor-diale, et les pourritures opimes.
Ce sont noces de la chair et du sang — si seulement noces de l’âme, quand dans mes bras
Tu serais, mangue mûre et goyave ouverte, souffle inspirant ah ! haleine fraîche fervente…
J’aime ta lettre bleue, plus douce que l’hysope
Et sa tendresse, qui me dit que tu es m’amie.
(Léopold Sédar Senghor)
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Posted by arbrealettres sur 5 octobre 2020
Illustration: Ron Mueck
Ne cherchez pas…
Ne cherchez pas ici un poème
Seulement
J’appuie mon dos
Sur l’arbre de ta mort
Je me repose dans son ombre…
Car il ne s’arrose pas avec les larmes
Il se fane
Il sèche
À chaque fois que la table grandit là-bas
Là-bas
Où la terre te mange
Avec ennui
Et grignote le temps
Comme un apéritif
(Gihan Omar)
Tu marcheras derrière le miroir, recueil inédit,
traduit de l’arabe par Tarek Khalifa et Catherine Serre.
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Posted by arbrealettres sur 7 août 2020
J’ai besoin de tes mains qui pervenchent à la belle saison
A l’appel de mon corps tu arrives
Plein d’eau dans tes yeux
Plonge dis-tu
Ne pense plus aux sirènes qui hurlent dans ton âme
J’ai traversé les siècles pour te rejoindre
Prends-moi tout entière dans tes bras
Les ailes des oiseaux ne se faneront plus
(Yvon Le Men)
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