Posts Tagged ‘se mirer’
Posted by arbrealettres sur 1 mai 2021

La belle que voilà
La belle que voilà se mire dans ses ongles
Et ne parle qu’aux lys, ne sourit qu’aux pervenches.
Son corps est un jardin, son silence une steppe
Et sa voix le muguet, le lilas de la fête.
Sur son épaule nue un baiser se hasarde
Mais ce n’est que le vent de l’été qui l’effleure.
Le parfum de l’attente émigre en ses cheveux.
Il suffit qu’elle soit pour que naisse la danse.
La belle que voilà s’en va d’un monde à l’autre
Pour égayer le jour de ses métamorphoses.
Pour que chante son rire il suffit qu’on la nomme,
Elle qui sait les noms que se donnent les fleurs.
Belle, Pomone ou Flore, elle n’a pour armure
Que ses présents de fruits, ses offrandes de rires.
Elle a pour vêtements la nudité du monde,
Le printemps pour parure et l’hiver pour manteau.
La belle que voilà pour l’homme est invisible
S’il ne sait pas cueillir la clarté des étoiles
Et le sentiment pur d’être dans l’univers
Un instant de musique, un rayon de lumière.
Protégez-la, mes yeux, comme on garde une image
De se dissoudre au jour quand l’amour sera mort.
Et que dansent les fruits, et que chantent les roses !
La belle que voilà naquit de la parole.
(Robert Sabatier)
Illustration: Andrzej Malinowski
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Posted in poésie | Tagué: (Robert Sabatier), armure, attente, émigrer, baiser, belle, chanter, corps, danse, danser, fête, fruit, hiver, homme, image, invisible, jardin, lilas, lumière, lys, métamorphose, muguet, musique, naître, nudité, nue, ongle, parler, parole, parure, pervenche, rire, rose, se mirer, silence, sourire | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 30 janvier 2021

Deux ancolies se balançaient sur la colline.
l’ancolie disait à sa soeur l’ancolie :
Je tremble devant toi et demeure confuse.
Et l’autre répondait :
si dans la roche qu’use l’eau, goutte à goutte,
si je me mire, je vois que je tremble,
et je suis confuse comme toi.
Le vent de plus en plus les berçait toutes deux,
les emplissait d’amour
et mêlait leurs coeurs bleus.
(Francis Jammes)
Recueil: Clairières dans le Ciel
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: , (Francis Jammes), amour, ancolie, bercer, bleu, coeur, colline, confus, demeurer, dire, eau, emplir, goutte, mêler, répondre, roche, se balancer, se mirer, soeur, trembler, vent, voir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 30 janvier 2021

C’EST UN COQ…
C’est un coq dont le cri taille à coups de ciseaux
l’azur net qui s’aiguise au tranchant du coteau.
Mais je veux autre chose encore?
C’est la salle à manger sur un parc, à midi.
Une femme en blanc, lourde et blonde, pèle un fruit.
— Je veux voir autre chose encore?
C’est une eau tendrement aimée par le village
qui s’y mire et dénoue sur elle ses feuillages,
— Je veux voir autre chose encore?
Mais quoi donc? — Oh! Tais-toi, car je souffre!
Je veux je veux voir, je veux voir au-delà de mes yeux
je ne sais quelle chose encore…
(Francis Jammes)
Recueil: Clairières dans le Ciel
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Francis Jammes), aimer, au-delà, azur, blond, ciseau, coq, coteau, coup, cri, dénouer, eau, encore, femme;blanc, feuillage, fruit, lourd, midi, net, parc, peler, quoi, s'aiguiser, salle à manger, savoir, se mirer, se taire, souffrir, tailler, tendre, trancher, village, vouloir, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 décembre 2020

CLAIR DE LUNE
La lune bleuit le jardin et, dans l’ombre, Zeineh rêve.
Elle est accroupie tout au bord du ruisseau limpide,
un jasmin aux lèvres, l’âme resplendissante d’amour.
Chaque battement de son cœur scande le nom du bien-aimé
et la chanson de l’eau le lui répète.
Zeineh sourit ; la fleur de jasmin palpite.
L’heure s’écoule. Le jardin bleuit davantage.
La lune a quitté le palmier dentelé et glisse derrière la colline ;
un rossignol prélude ; ses notes énamourées s’égrènent une à une dans la nuit écouteuse.
Zeineh lève le visage et rit.
Mais la fleur de jasmin s’est échappée de ses lèvres.
Elle est recueillie par le ruisseau où ne se mire plus la lune.
Zeineh tressaille. Son regard cherche les pétales tombés au fil du courant.
Mais le courant a emporté la fleur de jasmin et, là-bas,
la grenouille mélancolique semble pleurer une joie évanouie.
La fleur de jasmin est loin ; elle parfume l’eau fuyante.
Dans le cœur de Zeineh plus rien, que le souvenir du parfum.
(Anonyme)
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Posted in poésie | Tagué: (anonyme), amour, âme, écouteur, énamouré, évanoui, battement, bien-aimé, bleuir, chanson, chercher, clair de lune, coeur, colline, courant, davantage, dentelé, derrière, eau, emporter, fil, fuir, glisser, grenouille, heure, jardin, jasmin, joie, lèvres, lever, loin, lune, mélancolique, nom, note, nuit, ombre, palmier, palpiter, parfum, parfumer, pétale, pleurer, préluder, quitter, répéter, rêver, recueillir, regarder, resplendir, rire, rossignol, ruisseau, s'échapper, s'écouler, s'égréner, scander, se mirer, sembler, sourire, souvenir, tomber, tressailler, visage | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 11 novembre 2020

RYTHMES
Tout débuta
Dans l’arythmie
Le chaos
Des vents erratiques
S’emparaient de l’univers
L’intempérie régna
L’indéchiffrable détonation
Fut notre prologue
Tout fut
Débâcle et dispersion
Turbulences et gaspillage
Avant que le rythme
Ne prenne possession
De l’espace
Suivirent de vastes accords
D’indéfectibles liaisons
Des notes s’arrimèrent
Au tissu du rien
Des courroies invisibles
Liaient astres et planètes
Du fond des eaux
Surgissaient
Les remous de la vie
Dans la pavane
Des univers
Se prenant pour le noyau
La Vie
Se rythma
Se nuança
De leitmotiv
En parade
De reprise
En plain-chant
La Vie devint ritournelle
Fugue Impromptu
Refrain
Se fit dissonance
Mélodie Brisure
Se fit battement
Cadence Mesure
Et se mira
Dans le destin
Impie et sacrilège
L’oiseau s’affranchissait
Des liens de la terre
Libre d’allégeance
Il s’éleva
Au-dessus des créatures
Assujetties aux sols
Et à leurs tyrannies
S’unissant
Aux jeux fondateurs
Des nuages et du vent
L’oiseau s’allia à l’espace
S’accoupla à l’étendue
S’emboîta dans la distance
Se relia à l’immensité
Se noua à l’infini
Tandis que lié au temps
Et aux choses
Enfanté sur un sol
Aux racines multiples
L’homme naquit tributaire
D’un passé indélébile
Le lieu prit possession
De sa chair
De son souffle
Les stigmates de l’histoire
Tatouèrent sa mémoire
Et sa peau
Venu on ne sait d’où
Traversant les millénaires
L’homme se trouva captif
Des vestiges d’un monde
Aux masques étranges
Et menaçants
Il s’en arrachait parfois
Grâce aux sons et aux mots
Aux gestes et à l’image
À leurs pistes éloquentes
À leur sens continu
Pour mieux tenir debout
L’homme inventa la fable
Se vêtit de légendes
Peupla le ciel d’idoles
Multiplia ses panthéons
Cumula ses utopies
Se voulant éternel
Il fixa son oreille
Sur la coquille du monde
À l’écoute
D’une voix souterraine
Qui l’escorte le guide
Et l’agrandit
Alors
De nuits en nuits
Et d’aubes en aubes
Tantôt le jour s’éclaire
Tantôt le jour moisit
Faiseur d’images
Le souffle veille
De pesanteur
Le corps fléchit
Toute vie
Amorça
Le mystère
Tout mystère
Se voila
De ténèbres
Toute ténèbre
Se chargea
D’espérance
Toute espérance
Fut soumise
À la Vie
L’esprit cheminait
Sans se tarir
Le corps s’incarnait
Pour mûrir
L’esprit se libérait
Sans périr
Le corps se décharnait
Pour mourir
Parfois l’existence ravivait
L’aiguillon du désir
Ou bien l’enfouissait
Au creux des eaux stagnantes
Parfois elle rameutait
L’essor
D’autres fois elle piétinait
L’élan
Souvent l’existence patrouillait
Sur les chemins du vide
Ou bien se rachetait
Par l’embrasement du coeur
Face au rude
Mais salutaire
Affrontement
De la mort unanime
L’homme sacra
Son séjour éphémère
Pour y planter
Le blé d’avenir.
(Andrée Chedid)
Recueil: Rythmes
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Andrée Chédid), accord, affrontement, agrandir, aiguillon, allégeance, amorcer, arracher, arythmie, assujetti, astre, au-dessus, aube, avenir, écoute, élan, éloquent, éphémère, étendue, éternel, étrange, battement, blé, brisure, cadence, captif, chair, chaos, chemin, cheminer, chose, ciel, coeur, continu, coquille, corps, courroie, créature, creux, cumuler, débâcle, débuter, désir, détonation, debout, destin, dispersion, dissonance, distance, eau, embrasement, enfanter, enfouir, erratique, escorter, espace, espérance, esprit, essor, existence, fable, face, faiseur, fixer, fléchir, fond, fondateur, fugue, gagner, gaspillage, geste, guider, histoire, homme, idole, image, immensité, impie, impromptu, indéchiffrable, indéfectible, indélébile, infini, intempérie, inventer, invisible, jeu, jour, légende, leitmotiv, liaison, libre, lien, lier, lieu, masque, mélodie, mémoire, mûrir, menacer, mesure, millénaire, moisir, monde, mort, mot, mourir, multiplier, mystère, naître, note, noyau, nuage, nuit, oiseau, oreille, panthéon, parade, passé, patrouiller, pavane, peau, pesanteur, peupler, piétiner, piste, plain-chant, planète, planter, possession, prendre, prologue, rameuter, raviver, refrain, remous, reprise, rien, ritournelle, rude, rythme, s'accoupler, s'affranchir, s'allier, s'arrimer, s'éclairer, s'emboîter, s'emparer, s'incarner, s'unir, sacrer, sacrilège, salutaire, séjour, se charger, se décharner, se libérer, se mirer, se nouer, se nuancer, se prendre, se racheter, se relier, se tarir, se vêtir, se voiler, sens, sol, son, souffle, soumettre, souterrain, stagner, stigmate, suivre, surgir, tatouer, ténèbres, temps, tenir, terre, tissu, traverser, tributaire, turbulence, tyrannie, unanime, univers, utopie, vaste, veiller, venir, vent, vestiges, vide, vie, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 19 avril 2020

Au temps de l’alphabet
des pieds des mains pour rire
mais les yeux pour pleurer
un bel oiseau se mire
des pieds des mains pour rire
la nuit vient de tomber
le pied boitera
la main sèchera
le monde mourra
mais moi moi moi …
laissons le monde dire
et les yeux se fermer
un bel oiseau pour rire
des pieds des mains pour rire
la nuit peut bien tomber
la nuit peut bien tomber
(Paul Nougé)
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Posted in poésie | Tagué: (Paul Nougé), alphabet, boîter, dire, main, monde, mourir, nuit, oiseau, pied, rire, sécher, se fermer, se mirer, temps, tomber | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 7 février 2020

Illustration
L’ENVERS
À l’envers de l’ombre il y a un chant
d’oiseau au bord d’un étang le grand soleil d’été
L’ombre est celle d’un frêne il frémit imperceptiblement
Le chant la voix d’une mésange quatre notes flûtées
L’ombre c’est moi encore peut-être qu’elle ombrage
Ce fut moi qui écoutais l’oiseau Le ciel pâle
en moi se mire dans l’eau de l’étang
Les feuilles du frêne éparpillent leur chuchotement
et l’herbe vive crépite de sautereaux verts
Je voudrais toucher une à une chaque note du chant
de la mésange avec mes doigts pour être sûr
que ce qu’elle chante c’est pour de vrai
chaque note une anémone blanche très petite
dans l’épaisseur du sous-bois Chaque son pur
qui se lève et dit C’est moi le sol mineur
à haute enfantine irrécusable voix
Les années autrefois étaient plus immobiles
les frênes les mésanges l’herbe les étangs
plus certains Tout était pour de vrai
Ce qui existe a l’air d’exister moins
d’être moins sûr de son droit ou bien
est-ce moi ?
À l’envers du temps la mésange s’arrête de
chanter l’arbre de frissonner Je reviens sur mes pas
Je te parle tu me réponds toi ma vie à
l’endroit de l’ombre et du temps
ma pour de vrai
(Claude Roy)
Recueil: Claude Roy un poète
Traduction:
Editions: Gallimard Jeunesse
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Posted in poésie | Tagué: (Claude Roy), anémone, année, arbre, autrefois, à l'envers, écouter, épaisseur, éparpiller, étang, été, bord, chant, chuchotement, ciel, crépiter, doigt, eau, endroit, enfantin, envers, exister, feuille, flûte, frémir, frêne, frissonner, herbe, immobile, imperceptible, irrécusable, mésange, moins, note, oiseau, ombrage, ombre, parler, pâle, pur, répondre, revenir, sautereau, se lever, se mirer, soleil, son, sous-bois, temps, toucher, vert, vif, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 février 2020

Illustration
Rondeau de la reine des brebis
Mesdemoiselles les brebis
Allons, vite dans la prairie
Mouillez de rosée votre laine
Et mirez-vous à la fontaine
Il faut être propre aujourd’hui
C’est la fête de votre Reine
Mesdemoiselles
Elle a mis ses plus beaux habits
Pour descendre en voilier la Seine
Bêlez, bêlez ! Vive la Reine !
Mesdemoiselles les brebis
(Jacques Roubaud)
Recueil: Rondeaux poésies
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in humour, poésie | Tagué: (Jacques Roubaud), aller, aujourd'hui, bêler, brebis, descendre, fête, fontaine, habit, laine, mademoiselle, mouiller, prairie, propre, reine, rondeau, rosée, se mirer, vite, voilier | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 20 décembre 2019

RELATIFS
Pas de sens dans l’être
Nul sens dans le sens
Mais ce qui est, c’est
Ce qui est devoir.
Le devoir en chacun est
Le devoir de vouloir être
Le devoir de devoir être
Devoir être ce qui doit.
Goutte de rosée, c’est la mer.
Petite feuille, c’est la terre.
Se mire dans la gouttelette
Tout l’univers à l’envers.
Mini-moment, mini-néant,
Mini-moment, un petit rien
Toujours est de mini-néants
La durée est de petits riens,
L’éternel est mini-moments,
Mini-moment l’éternité.
(Aron Lutski)
Recueil: Anthologie de la poésie yiddish Le miroir d’un peuple
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Aron Lutski), éternel, éternité, être, devoir, envers, feuille, goutte, gouttelette, mer, mini, moment, néant, relatif, rosée, se mirer, sens, terre, univers, vouloir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 15 décembre 2019

RÉINCARNATION
Je fus, je fus et j’ai été
Depuis longtemps ici planté,
Plus d’une fois j’ai dû ramper
Et j’ai plané plus d’une fois.
Parmi les poissons j’ai nagé
Dans les nuits des gouffres obscurs,
Parmi les astres voyagé
Sur l’hippodrome de l’azur.
Dans les télescopes poudreux
Je m’agitais, je me mirais,
Pleuvant en rayons lumineux
Sur la tête d’un orphelin.
Mes larmes en rosée tombaient
Au coeur d’une rose. Je fus
Le songe du séminariste
Sur le banc d’un temple endormi.
Je fus une pure prière
Qu’emplissait l’effroi de Satan.
Je fus cette larme qui perle
Aux cils d’un tel, en même temps
Le réconfort qui chez un autre
Calme l’étreinte du tourment.
J’ai vécu, mué en tortue
De longues, de noires années,
Mâchant et pétrissant la terre,
Je n’ai rien vu, je me suis tu.
Je restais à l’état larvaire
Et j’étais bien le plus bizarre
Parmi tant de bizarreries,
Un chat dans l’ombre d’une cave,
De tous le plus abandonné.
J’ai franchi, plus vif que l’éclair,
Générations et pays
Jusque dans l’esprit d’un penseur.
Ici, durement j’ai souffert,
Et là, profondément aimé,
Tous les pays dans mes tréfonds
Leurs tempêtes, leur mois de mai,
Le Mississippi là-bas gronde,
Rêvent le Danube et le Nil,
Ma petite sœur l’infusoire,
Le Hottentot mon frère noir,
Ils me conduisent tous ensemble
Me pressent vers la délivrance
De ma réincarnation : Dieu.
(Aron Zeitlin)
Recueil: Anthologie de la poésie yiddish Le miroir d’un peuple
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Aron Zeitlin), abandonner, aimer, année, astre, azur, éclair, étreinte, être, banc, bizarre, calmer, cave, chat, cil, coeur, conduire, délivrance, Dieu, durement, effroi, emplir, endormi, ensemble, esprit, franchir, génération, gouffre, hippodrome, infusoire, larme, larvaire, longtemps, lumineux, mai, mâcher, mois, muer, nager, noir, nuit, obscur, ombre, orphelin, pays, pétrir, penseur, perle, planer, planter, pleuvoir, poisson, poudreux, presser, prière, profondément, pur, ramper, rayon, réconfort, réincarnation, rester, rosée, rose, s'agiter, Satan, séminariste, se mirer, se taire, soeur, songe, souffrir, télescope, tête, tempête, temple, tomber, tortue, tourment, tréfonds, vif, vivre, voir, voyager | Leave a Comment »