(Kobayashi Issa)
Traduction: Akié Boulard
Editions: Arichi
Posted by arbrealettres sur 7 décembre 2019
(Kobayashi Issa)
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Posted by arbrealettres sur 18 novembre 2019
Illustration: Vincent Van Gogh
POÈMES
Dans ma querelle avec le monde
Me battant de tous les côtés,
Me voici tout seul dans ma chambre
Mais qui a tort en vérité ?
J’ai dit parfois ou je n’ai pas su dire
Ce qu’il fallait, ce qu’il ne fallait pas.
Avec tout l’univers on se déchire
Chacun poursuit, chacun se bat.
Monde, ô brave monde, j’enrage
Mais il faut bien se séparer,
Jamais je ne saurais te plaire
Ni toi me comprendre jamais.
(Joseph Rolnik)
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Posted by arbrealettres sur 7 novembre 2019
Retouche à l’adieu
en fin de jour à long halage
l’ortie ranime le canal
le soleil touche l’eau
son odeur de cheval fait trembler la haie d’ombre
de rive à l’autre un couple se sépare
poussiéreux de tilleul et sur un même signe
un oiseau roule en larme sur la joue du ciel
(Daniel Boulanger)
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Posted by arbrealettres sur 4 août 2019
Kasbah :
Il arrive toujours un moment où l’on se sépare de soi.
Petit feu de charbon qui pétille
au milieu d’une ruelle visqueuse et obscure.
(Albert Camus)
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Posted by arbrealettres sur 12 mai 2019
Illustration: Luc Thébault
VIEILLE MÉLODIE
Même la séparation la plus légère est chargée de tristesse :
la vue de ce que nous étions s’est effacée,
elle choit de nos yeux et n’est plus,
accumule un automne de plus sur nos poitrines.
Même la séparation la plus légère est chargée de tristesse :
mais quand deux amants s’en vont, chacun son chemin
le cœur brûle sans se consumer, déraciné mais non sans racines,
le cœur trop lourd à porter.
Même si nous avons partagé l’ombre d’un arbre en chemin,
ces vies à nous ont passé comme des ombres ;
et si sous un coucher de soleil, nous avons partagé du bonheur
notre soleil s’est couché avec lui
dans une mer sombre.
Mais dans l’enveloppe du crépuscule, dans l’apaisement du vent
là, au-delà de la lumière qui noircit,
quand ils auront encerclé l’horizon du ciel,
nos yeux s’ouvriront sous des paupières de brume :
l’esprit souffle encore dans la forêt, l’ombre dans le feuillage,
et dans le paysage du coucher de soleil qui n’en finit pas
nous nous séparons vers un amour infini.
(Amir Or)
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Posted by arbrealettres sur 20 avril 2019
À la vue d’un nuage vert foncé dans le ciel bleu,
une paire d’yeux sombres et moites me revient à l’esprit :
Les lèvres compatissantes,
Un regard muet
Poignant dans sa supplication,
Avant de se séparer…
la vue d’un nuage vert foncé dans le ciel bleu.
Il pleut sans répit avec des éclairs,
Affolé le vent chante dans les bois.
Quelque part dans mon être
S’attarde un gémissement,
Une voix familière
Vient retentir dans mon coeur
A la vue d’un nuage vert foncé dans le ciel bleu.
(Rabindranath Tagore)
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Posted by arbrealettres sur 10 janvier 2019
D’UNE PERFECTION
ce qui est immortel ressemble
aux cigognes venues
d’un soleil égaré
nous n’avons pas le droit
d’en retenir
fût-ce une plume
fût-ce l’ombre d’un cou
va-t-en vivre chez toi
entre tes seins plus borgnes
que l’horizon mort-né
moi je retourne à mon désert
où les mots sont privés de pétales
car je reste quelconque
c’est mon église
car tu restes quelconque c’est ta chance
d’être avoine qui court
ou avoine couchée sous le galop du vent
séparons-nous
puisque tout est parfait
(Alain Bosquet)
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Posted by arbrealettres sur 10 décembre 2018
A présent je marche en moi-même
épuisée du chemin qui me sépare de moi
Enigme à moi-même
je me cherche où je me perds
(Azadée Nichapour)
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