Laisse courir ta plume
Comme l’eau va
Comme saute le fer
Sur l’enclume
Et mieux
Si la plume est absente
Laisse bondir ton coeur
Comme la balle
Et s’élargir tes yeux
Comme les cercles de l’étang.
(Franz Hellens)
Posted by arbrealettres sur 12 décembre 2021
Laisse courir ta plume
Comme l’eau va
Comme saute le fer
Sur l’enclume
Et mieux
Si la plume est absente
Laisse bondir ton coeur
Comme la balle
Et s’élargir tes yeux
Comme les cercles de l’étang.
(Franz Hellens)
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Posted by arbrealettres sur 22 janvier 2021
L’esprit n’a ni taille ni forme,
il est seulement conscience.
L’éveil se produit
lorsqu’il n’y a plus d’obstacle à notre conscience ou vision spirituelle.
[…]
La conscience ne pénètre pas et ne s’élargit pas,
elle s’ouvre simplement à ce qui a toujours été présent.
(Dalaï-Lama XIVème)
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Posted by arbrealettres sur 25 août 2018
NAISSANCE DE LA MER
Au terme de ma course,
je me laisse tomber.
La terre vient à moi
comme une récompense.
La terre sur ma joue,
la terre sous mes paumes,
et je puis m’élargir
à lui cacher le ciel.
Un vaste écho de vagues
monte gonflé d’odeurs
et roule ses galets
à travers ma fatigue.
Un torrent taciturne
qui s’enfle sous les herbes
et prend la voix de l’homme
dont je porte le nom.
(Axel Toursky)
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Posted by arbrealettres sur 4 août 2018
Illustration: Herbert Bayer
Chant du matin
Au plafond surgit une couleur rouge
Par la fente de la porte filtre la lumière,
Souvenirs rustiques de fanfare militaire
De mes deux mains que faire ? Oh non rien à faire.
Des oiseaux on n’entend aucun chant
Le ciel aujourd’hui doit être d’un bleu pâle,
Contre un cœur humain qui s’écoeure
Que dire ? Oh non rien à dire.
Dans une odeur de résine le matin s’afflige
A jamais perdus tous ces rêves divers,
Les arbres serrés dans la forêt résonnent au vent !
Tandis que s’élargit sereinement l’azur,
Le long des berges s’en vont filant
Toujours si splendides tant de rêves divers !
(Nakahara Chûya)
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Posted by arbrealettres sur 16 juillet 2018
Illustration: Palma le Vieux
LE VIEILLARD ET LES NYMPHES
Un vieillard aveugle habite la montagne.
Pour avoir regardé les nymphes, ses yeux sont morts, voilà longtemps.
Et depuis, son bonheur est un souvenir lointain
« Oui, je les ai vues, m’a-t-il dit : Helopsychria, Limnanthis ;
elles étaient debout, près du bord, dans l’étang vert de Physos.
L’eau brillait plus haut que leurs genoux.
« Leurs nuques se penchaient sous les cheveux longs.
Leurs ongles étaient minces comme des ailes de cigales.
Leurs mamelons étaient creux comme des calices de jacinthes.
« Elles promenaient leurs doigts sur l’eau
et tiraient de la vase invisible les nénufars à longue tige.
Autour de leurs cuisses séparées, des cercles lents s’élargissaient… »
(Pierre Louÿs)
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Posted by arbrealettres sur 11 juillet 2018
Mon Dieu je sais que vous n’entendrez pas
Cette prière,
Votre monde n’est qu’un seul corps
Une seule âme.
Comment cette voix faible qu’est la mienne
Une poussière à peine
Monterait-elle jusqu’à vous
Qui là-haut dans les siècles des siècles
Les sphères des sphères sans horizons
Écoutez la rumeur unanime
De la matière et de l’esprit
Mêlée à tous les autres sons?
Pourtant elle monte ma voix
Et comme un cercle s’élargit
Couvrant toute la mer
Où bat le grand coeur unanime.
Comme la vague sur le bord
Dépose un tas de coquillages
Ma prière fait de l’or
De tout ce qu’elle touche au fond des âges.
(Franz Hellens)
Posted in poésie | Tagué: (Franz Hellens), âme, écouter, cercle, coeur, coquillage, corps, couvrir, Dieu, esprit, horizon, matière, mer, monter, or, poussière, prière, s'élargir, siècle, son, sphère, tendre, toucher, unanime, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 décembre 2017
retouche à minuit
Les coups de la pendule
autant de graviers
dans le miroir
les ondes s’élargissent, effaçant jusqu’au noir de la fenêtre,
et d’un coup se resserrent
jusqu’à mon poing sur la table.
(Daniel Boulanger)
Recueil: Les dessous du ciel
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 18 novembre 2017
Les Marquises
Ils parlent de la mort comme tu parles d’un fruit
Ils regardent la mer comme tu regardes un puits
Les femmes sont lascives au soleil redouté
Et s’il n’y a pas d’hiver, cela n’est pas l’été
La pluie est traversière, elle bat de grain en grain
Quelques vieux chevaux blancs qui fredonnent Gauguin
Et par manque de brise, le temps s’immobilise
Aux Marquises
Du soir, montent des feux et des points de silence
Qui vont s’élargissant, et la lune s’avance
Et la mer se déchire, infiniment brisée
Par des rochers qui prirent des prénoms affolés
Et puis, plus loin, des chiens, des chants de repentance
Et quelques pas de deux et quelques pas de danse
Et la nuit est soumise et l’alizé se brise
Aux Marquises
Le rire est dans le cœur, le mot dans le regard
Le cœur est voyageur, l’avenir est au hasard
Et passent des cocotiers qui écrivent des chants d’amour
Que les sœurs d’alentour ignorent d’ignorer
Les pirogues s’en vont, les pirogues s’en viennent
Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font
Veux-tu que je te dise : gémir n’est pas de mise
Aux Marquises
(Jacques Brel)
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Posted by arbrealettres sur 20 octobre 2017
Illustration: Edouard Vuillard
Le ciel s’élargira
Nous en avions assez
D’habiter dans les ruines
du sommeil.
(Paul Eluard)
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Posted by arbrealettres sur 12 septembre 2017
Autant la vision s’élargit, autant la phrase se rétrécit.
(Al’Niffari)
Posted in méditations | Tagué: (Al’Niffari), phrase, s'élargir, se rétrécir, vision | Leave a Comment »