Posts Tagged ‘seul’
Posted by arbrealettres sur 5 juin 2023

Illustration
Foi d’arbre
Une halte entre terre et ciel
Vivant, comme les saints,
d’un peu d’eau, d’air,
terre et de lumière.
Abritant en ses branches
L’oiseau
Docile à la volonté des vents
Qui le caressent ou le cassent.
Ses feuilles le fuyant
Squelette seul et sec
Au coeur froid de l’hiver.
II résiste et il croit
– croix de bois –
A la promesse
De vie nouvelle
Colportée
Par son amie
L’hirondelle.
(Dominique Scheder)
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Posted in poésie | Tagué: (Dominique Scheder), abriter, air, ami, arbre, bois, branche, caresser, casser, ciel, coeur, colporter, croire, croix, eau, feuille, foi, froid, fuire, halte, hirondelle, hiver, lumière, nouveau, oiseau, promesse, résister, saint, sec, seul, squelette, terre, vent, vie, vivant, volonté | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 31 mai 2023
moi la voleuse de bonbons
devant ta boutique je me
suis collé les doigts sans
réussir
à en mettre un seul dans
la bouche
(Maram al-Masri)
Recueil: Cerise rouge sur carrelage blanc
Editions: Bruno Doucey
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Posted by arbrealettres sur 30 mai 2023

… ces gens de tout repos,
Qui font tout bonnement tous une même chose.
Je m’ennuie à mourir sur ce chemin morose…
Je n’aime pas brouter l’herbe déjà tondue,
Ce petit foin sans goût, sans fleur inattendue.
Rien de nouveau, rien, rien… Tout est toujours pareil.
Je m’échappe, je cours à travers la campagne,
Je bondis pour trouver quelque peu de montagne,
Je grimpe à des talus très hauts de chemins creux.
On est très bien tout seul, sans moutons, si loin d’eux
Qu’ils semblent tout au fond du val des pierres grises.
Les thyms inviolés ont des saveurs exquises…
Je cours, je broute ici, puis là… je perds du temps,
Je hume l’odeur froide et sauvage des vents.
(Marie Noël)
Recueil: Poètes d’aujourd’hui – Marie Noël
Editions: Pierre Seghers
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Posted in poésie | Tagué: (Marie Noël), aimer, à travers, bien, bondir, bonnement, brouter, campagne, chemin, courir, creux, exquis, faire, fleur, foin, fond, froid, gens, goût, grimper, gris, haut, herbe, humer, inattendu, inviolé, même, montagne, morose, mourir, mouton, nouveau, odeur, pareil, perdre, pierre, repos, rien, s'échapper, s'ennuyer, sauvage, saveur, sembler, seul, talus, temps, thym, tondre, toujours, trouver, val, vent | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 24 mai 2023

Île
Solitude au vent, ô sans pays, mon Île,
Que les barques de loin entourent d’élans
Et d’appels, sous l’essor gris des goélands,
Mon Île, mon lieu sans port, ni quai, ni ville,
Mon Île où s’élance en secret la montagne
La plus haute que Dieu heurte du talon
Et repousse… Ô Seule entre les aquilons
Qui n’a que la mer farouche pour compagne.
Temps où se plaint l’air en éternels préludes,
Mon Île où l’Amour me héla sur le bord
D’un chemin de cieux qui descendait à mort,
Espace où les vols se brisent, Solitude.
Solitude, Aire en émoi de Cœur immense
Qui sans cesse jette au large ses oiseaux,
Sans cesse au-dessus d’infranchissables eaux,
Sans cesse les perd, sans cesse recommence.
Désolation royale, terre folle
Que berce l’abîme entre ses bras massifs,
Mon Île, tu tiens un Silence captif
Qu’interroge en vain la houle des paroles.
(Marie Noël)
Recueil: Poètes d’aujourd’hui – Marie Noël
Editions: Pierre Seghers
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Posted in poésie | Tagué: (Marie Noël), abîme, air, aire, amour, appel, aquilon, au-dessus, élan, émoi, éternel, île, barque, bercer, bord, bras, captif, chemin, ciel, coeur, compagne, désolation, descendre, Dieu, eau, en vain, entourer, espace, essor, farouche, fou, goëland, gris, haut, héler, heurter, immense, infranchissable, interroger, jeter, joule, large, lieu, loin, massif, mer, montagne, mort, oiseau, parole, pays, perdre, port, prélude, quai, recommencer, repousser, s'élancer, sans cesse, se briser, se plaindre, se tenir, secret, seul, silence, solitude, talon, temps, terre, toyal, vent, ville, vol | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 24 mai 2023

Une fois, presque à la fin de la journée,
elle (ma nourrice) m’a conduite très loin,
au bord du monde, dans un champ mystérieux
où nous avons coupé avec la faucille
de grandes fougères.
Je n’ai jamais retrouvé ce champ.
Il n’avait pas d’entrée.
Mais un bonheur était dedans,
sur le bord du soleil qui allait partir.
Comment étions-nous venues là
toutes les deux,
sans route ni sentier?
*
Quand viendra le soir, au bout des années
Où, l’épaule basse et les yeux rougis,
Je ne serai plus, traînante et fanée,
Qu’une vieille en trop qui vague au logis.
Alors, quand le jour hésite et décline,
Comme une étrangère à jamais qui part,
A jamais… alors, comme une orpheline
Dont le cri n’a plus d’abri nulle part,
Je m’en irai seule avec mon pauvre âge
Qui n’a plus ni chant, ni charme, ni fleur,
Je m’en irai seule à la mort sauvage,
Sans faire alentour ni bruit ni malheur.
J’irai retrouver le pré seul au monde
0ù je traversai, petite, un bonheur
Que nul autre pré ne sut à la ronde,
Le champ oublié de tous les faneurs;
Le champ égaré depuis mon enfance
Que les bois au fond de leur secret noir
Ont si loin serré dans un grand silence
Que nul sentier clair n’a su le revoir.
Là se tient la fleur qui n’est pas sortie
Pour d’autres que moi dans mon prime temps.
Peut-être en ce champ, derrière l’ortie,
Que l’oiseau de l’aube à mi-ciel m’attend?
J’entrerai dedans sans bouquet ni gerbe,
La fleur et l’oiseau perdus y seront.
Je m’enfermerai dans ma chambre d’herbe…
Ce que j’y viens faire, eux seuls le sauront.
…….
Pas à pas le temps faible qui persiste
A battre en mon coeur sans savoir pourquoi
Sortira du monde… Et les feuilles tristes
Qui meurent le soir tomberont sur moi.
(Marie Noël)
Recueil: Poètes d’aujourd’hui – Marie Noël
Editions: Pierre Seghers
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Posted in poésie | Tagué: (Marie Noël), abri, alentour, aller, année, attendre, aube, à jamais, à la ronde, âge, égaré, épaule, étranger, bas, battre, bois, bonheur, bord, bouquet, bruit, chambre, champ, chant, charmé, ciel, clair, coeur, conduire, couper, cri, décliner, dedans, enfance, entrée, entrer, faible, faire, faneur, fatigue, faucille, feuille, fin, fleur, fougère, gerbe, grand, hésiter, herbe, jour, journée, logis, loin, malheur, monde, mort, mourir, mystérieux, noir, nourrice, nulle part, oiseau, orphelin, ortie, oublier, partir, pas à pas, pauvre, perdu, persister, petit, pourquoi, presque, retrouver, revoir, rougir, route, s'en aller, s'enfermer, sauvage, savoir, secret, sentier, serrer, seul, silence, soir, soleil, sortir, temps, tomber, traîner, traverser, triste, vaguer, venir, vieux, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 23 mai 2023

J’ai su comment les visages se défont,
Comment on voit la teneur sous les paupières,
Comment des pages d’écriture au poinçon
Font ressortir sur les joues la douleur,
Comment les boucles noires ou cendrées
Ressemblent soudain à du métal blanc.
Le sourire s’éteint sur les lèvres dociles
Et la peur tremble dans un petit rire sec.
Si je prie, ce n’est pas pour moi seule,
Mais pour tous ceux qui ont avec moi attendu
Dans le froid féroce, ou sous la canicule,
Au pied du mur rouge, du mur aveugle.
(Anna Akhmatova)
Recueil: Quelqu’un plus tard se souviendra de nous
Traduction: Jean-Louis Backès
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Anna Akhmatova), attendre, aveuglé, écriture, blanc, boucle, canicule, cendre, docile, douleur, féroce, froid, joue, lèvre, métal, mur, noir, page, paupière, peur, pied, poinçon, prier, ressembler, ressortir, rire, rouge, s'éteindre, savoir, se défaire, sec, seul, sourire, teneur, trembler, visage | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 23 mai 2023

Bataille
La douleur a fondu sur ma chair. La douleur
A passé renversant mon cerveau d’un coup d’aile.
Et je me suis battu seul à seule avec elle
Toute la nuit, sans voir, comme avec un voleur.
Et me voilà gisant mais je ne suis pas mort
Prends garde à toi, douleur, à peine est-ce une trêve
Prends garde à toi, douleur, déjà je me relève
Prends garde à toi, demain, je serai le plus fort.
La douleur m’a jeté garrotté dans sa forge
Elle m’a retourné les deux yeux à l’envers
Pour m’empêcher d’y voir elle a tordu mes nerfs
Pour m’étrangler comme des cordes à ma gorge.
Prends garde à toi ! Je t’empoignerai par les ailes,
Je te les casserai comme un bout de bois sec
Et les petits enfants s’amuseront avec
Je te les briserai ces deux poignets rebelles
Et partout où j’irai tu iras me suivant
Aussi loin qu’à mon gré je voudrai t’y contraindre
et les maisons la nuit t’écouteront te plaindre
Comme un aigle blessé qui lutte avec le vent.
Je brûlerai tes yeux pour éclairer mon livre
Je marcherai sur toi comme sur un chemin
Ton sang j’en ferai boire à tout le genre humain.
Je le lui servirai jusqu’à ce qu’il soit ivre.
Pour m’élever au ciel j’ouvrirai pas à pas
Dans ta chair les degrés d’une échelle vivante,
Je te commanderai, tu seras ma servante
Et quand je te crierai : « Chante ! » tu chanteras. »
(Marie Noël)
Recueil: Quelqu’un plus tard se souviendra de nous
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Marie Noël), aclairer, aigle, aile, aller, à l'envers, échelle, écouter, étrangler, bataille, blesser, boire, bois, brûler, briser, casser, cerveau, chair, chanter, chemin, ciel, commander, contraindre, corde, coup, crier, degré, douleur, empêcher, empoigner, enfant, fondre, forge, fort, garrotter, gésir, gorge, gré, humain, livre, loin, lutter, maison, marcher, mort, nerf, nuit, ouvrir, passer, petit, plaindre, poignet, prendre garde, rebelle, renverser, retourner, s'amuser, s'élever, sang, se relever, sec, servant, seul, suivant, tordre, trêve, vent, vivant, voir, voleur, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 21 mai 2023

J’ai la fureur d’aimer
J’ai la fureur d’aimer. Mon cœur si faible est fou.
N’importe quand, n’importe quel et n’importe où,
Qu’un éclair de beauté, de vertu, de vaillance
Luise, il s’y précipite, il y vole, il s’y lance,
Et, le temps d’une étreinte, il embrasse cent fois
L’être ou l’objet qu’il a poursuivi de son choix;
Puis, quand l’illusion a replié son aile,
Il revient triste et seul bien souvent, mais fidèle,
Et laissant aux ingrats quelque chose de lui,
Sang ou chair. Mais, sans plus mourir dans son ennui,
Il embarque aussitôt pour l’île des Chimères
Et n’en apporte rien que des larmes amères
Qu’il savoure, et d’affreux désespoirs d’un instant,
Puis rembarque. – Il est brusque et volontaire tant
Qu’en ses courses dans les infinis il arrive,
Navigateur têtu, qu’il va droit à la rive,
Sans plus s’inquiéter que s’il n’existait pas
De l’écueil proche qui met son esquif à bas.
Mais lui, fait de l’écueil un tremplin et dirige
Sa nage vers le bord. L’y voilà. Le prodige
Serait qu’il n’eût pas fait avidement le tour,
Du matin jusqu’au soir et du soir jusqu’au jour,
Et le tour et le tour encor du promontoire,
Et rien ! Pas d’arbres ni d’herbes, pas d’eau pour boire,
La faim, la soif, et les yeux brûlés du soleil,
Et nul vestige humain, et pas un cœur pareil !
Non pas à lui, – jamais il n’aura son semblable –
Mais un cœur d’homme, un cœur vivant, un cœur palpable,
Fût-il faux, fût-il lâche, un cœur ! quoi, pas un cœur !
Il attendra, sans rien perdre de sa vigueur
Que la fièvre soutient et l’amour encourage,
Qu’un bateau montre un bout de mât dans ce parage,
Et fera des signaux qui seront aperçus,
Tel il raisonne. Et puis fiez-vous là-dessus ! –
Un jour il restera non vu, l’étrange apôtre.
Mais que lui fait la mort, sinon celle d’un autre ?
Ah, ses morts ! Ah, ses morts, mais il est plus mort qu’eux !
Quelque fibre toujours de son esprit fougueux
Vit dans leur fosse et puise une tristesse douce;
Il les aime comme un oiseau son nid de mousse;
Leur mémoire est son cher oreiller, il y dort,
Il rêve d’eux, les voit, cause avec et n’en sort
Plein d’eux que pour encor quelque effrayante affaire.
J’ai la fureur d’aimer. Qu’y faire ? Ah, laisser faire!
(Paul Verlaine)
Recueil: Poésies Verlaine
Editions: Hachette
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Posted in poésie | Tagué: (Paul Verlaine), affaire, affreux, aile, aimer, aller, amer, amour, apôtre, apercevoir, apporter, arbre, arriver, attendre, avide, éclair, écueil, étrange, étreinte, être, île, bateau, beauté, boire, bord, bout, brûler, brusque, causer, chair, cher, chimère, choix, coeur, course, désespoir, dormir, doux, droit, eau, effrayant, embarquer, embrasser, encourager, ennui, esprit, esquif, exister, faible, faim, faire, faux, fièvre, fibre, fidèle, fossé, fou, fougueux, fureur, herbe, homme, humain, illusion, infini, ingrat, instant, jamais, laché, laisser, larme, luire, matin, mât, mémoir, montrer, mort, mourir, mousse, n'importe, nage, navigateur, nid, objet, oiseau, oreiller, palpable, parage, pareil, perdre, poursuivre, proche, prodige, promontoire, raisonner, rêver, rembarquer, replier, rester, revenir, rien, rive, s'inquiéter, sang, savoureux, se diriger, se fier, se lancer, se précipiter, semblable, seul, signal, soif, soir, soleil, sortir, soutenir, souvent, têtu, temps, tour, tremplin, triste, tristesse, vaillance, vertu, vestige, vigueur, vivant, vivre, voir, voler, volontaire, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 20 mai 2023

L’amour par terre
Le vent de l’autre nuit a jeté bas l’Amour
Qui, dans le coin le plus mystérieux du parc,
Souriait en bandant malignement son arc,
Et dont l’aspect nous fit tant songer tout un jour !
Le vent de l’autre nuit l’a jeté bas ! Le marbre
Au souffle du matin tournoie, épars. C’est triste
De voir le piédestal, où le nom de l’artiste
Se lit péniblement parmi l’ombre d’un arbre.
Oh ! c’est triste de voir debout le piédestal
Tout seul ! Et des pensers mélancoliques vont
Et viennent dans mon rêve où le chagrin profond
Évoque un avenir solitaire et fatal.
Oh ! c’est triste ! – Et toi-même, est-ce pas ? es touchée
D’un si dolent tableau, bien que ton œil frivole
S’amuse au papillon de pourpre et d’or qui vole
Au-dessus des débris dont l’allée est jonchée.
(Paul Verlaine)
Recueil: Poésies Verlaine
Editions: Hachette
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Posted in poésie | Tagué: (Paul Verlaine), allée, aller, amour, arbre, arc, artiste, aspect, au-dessus, avenir, épars, évoquer, bander, bas, chagrin, coin, débris, dolent, fatal, frivole, jeter, joncher, lire, magnifique, marbre, matin, mélancolique, mystérieux, nom, nuit, oeil, ombre, or, papillon, par terre, parc, pénible, penser, piédestal, pourpre, profond, rêve, s'amuser, seul, solitaire, songer, souffle, sourire, tableau, toucher, tournoyer, triste, venir, vent, voler | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 19 mai 2023

FADAISES
Daignez souffrir qu’à vos genoux, Madame
Mon pauvre coeur vous explique sa flamme
Je vous adore autant et plus que Dieu,
Et rien jamais n’éteindra ce beau feu.
Votre regard, profond et rempli d’ombre,
Me fait joyeux, s’il brille, et sinon, sombre
Quand vous passez, je baise le chemin,
Et vous tenez mon coeur dans votre main
Seule, en son nid, pleure la tourterelle.
Las, je suis seul et je pleure comme elle.
L’aube, au matin ressuscite les fleurs,
Et votre vue apaise les douleurs.
Disparaissez, toute floraison cesse,
Et, loin de vous, s’établit la tristesse.
Apparaissez, la verdure et les fleurs
Aux prés, aux bois, diaprent leurs couleur
Si vous voulez, Madame et bien-aimée,
Si tu voulais, sous la verte ramée,
Nous en aller, bras dessus, bras dessous,
Dieu! Quels baisers! Et quels propos de fous!
Mais non! Toujours vous vous montrez revêche
Et cependant je brûle et me dessèche,
Et le désir me talonne et me mord,
Car je vous aime, ô Madame la Mort!
(Paul Verlaine)
Recueil: Poésies Verlaine
Editions: Hachette
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Posted in poésie | Tagué: (Paul Verlaine), adorer, aimer, apaiser, apparaître, aube, baiser, beau, bien-aimé, bois, bras, brûler, briller, cesser, chemin, coeur, couleur, daigner, désir, dessous, dessus, diaprer, Dieu, disparaître, douelur, douleur, expliquer, fadaise, feu, flamme, fleur, floraison, fou, genoux, jamais, joyeux, las, loin, madame, main, matin, mordre, mort, nid, ombre, passer, pauvre, pleurer, plus, pré, profond, propos, ramée, regard, remplir, ressusciter, revêche, s'établir, s'éteindre, s'en aller, se déssécher, se montrer, seul, sombre, souffrir, talonner, tenir, toujours, tourterelle, tristesse, verdure, vert, vouloir, vue | Leave a Comment »