Posts Tagged ‘soulager’
Posted by arbrealettres sur 24 octobre 2022

Besoin d’être tenu
contenu,
que d’autres peaux, d’autres mains
soulagent le lointain
la béance
besoin que les bras
les claquements de langue
les gorges déployées
repoussent le froid,
le gris,
le raide.
Besoin d’une caresse.
(Cyril Dion)
Recueil: À l’orée du danger
Traduction:
Editions: Acte Sud
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Posted in poésie | Tagué: (Cyril Dion), béance, besoin, bras, caresse, claquement, contenir, déployer, froid, gorge, gris, langue, lointain, main, peau, raide, repousser, soulager, tenir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 13 juin 2022

Besoin d’être tenu
contenu,
que d’autres peaux, d’autres mains
soulagent le lointain
la béance
besoin que les bras
les claquements de langue
les gorges déployées
repoussent le froid,
le gris,
le raide.
Besoin d’une caresse.
(Cyril Dion)
Recueil: A l’orée du danger
Traduction:
Editions: Actes Sud
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Posted by arbrealettres sur 29 mars 2022

Illustration: ArbreaPhotos
Fourrure
Même un fantôme invisible reste un lieu
Où le regard se heurte et revient en écho.
Mais dans cette fourrure noire, le regard
Le plus fort se dissout,
Comme un fou que rien ne soulage
Fonce et hurle dans sa nuit noire
En cognant les murs mous de sa cellule
Et soudain s’apaise.
Elle garde et cache tous les regards
Tombés sur elle, et les surveille,
Public indifférent ou menaçant,
Puis s’endort avec eux.
Réveillée, elle montre sa face enfin,
Et soudain tu te vois minuscule,
Prisonnier de l’ambre de ses yeux,
Comme un insecte.
(Rainer Maria Rilke)
Recueil: le chat en cent poèmes
Traduction:
Editions: Omnibus
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Posted in poésie | Tagué: (Rainer Maria Rilke), ambre, écho, cacher, cellule, cogner, enfin, face, fantôme, foncer, fort, fou, fourrure, garder, hurler, indifférent, insecte, invisible, lieu, menaçant, minuscule, montrer, mou, mur, noir, nuit, prisonnier, public, réveiller, regard, rester, revenir, s'apaiser, s'endormir, se dissoudre, se heurter, soudain, soulager, surveiller, tomber, vois, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 17 mars 2022

POUR TOI
Pour un frisson d’eau
et un palmier qui s’étiole
Pour un souffle palpitant
aux brises d’automne
Pour la pluie dans mes tresses
de petite fille
Je prépare mon calame
Pour les orchidées de ces plaines
Pour l’instant où cesse l’orage
Pour cet invisible qui se donne à
la contemplation
Pour le bonheur de soulager
quelques souffrances
j’ouvre mon parchemin
Pour le désir et la connaissance
Pour l’accueil et la tendresse
Pour le trouble délicieux
qui s’empare de moi
et qui ressurgit sans cesse plus fort
à la méditation de tes tons
J’écris un poème
(Touria Iqbal)
Recueil: Anthologie des femmes poètes du monde arabe
Traduction: Maram al-Masri
Editions: Le Temps des Cerises
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Posted in poésie | Tagué: (Touria Iqbal), accueil, automne, écrire, bonheur, brise, calame, cesser, connaissance, contemplation, délicieux, désir, eau, fort, frisson, instant, invisible, méditation, orage, orchidée, ouvrir, palmier, palpiter, parchemin, petite fille, plaine, pluie, poème, préparer, resurgir, s'étioler, s'emparer, sans cesse, se donner, souffle, souffrance, soulager, tendresse, toi, ton, tresse, trouble | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 26 novembre 2020
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Posted in poésie | Tagué: (Charles Juliet), douleur, faim, nourrir, soulager | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 22 mars 2020

Illustration: Guy Baron
Pleurer sur le couchant…
Pleurer sur le couchant d’un glorieux soleil
qui dès l’aube prochaine dorera l’orient,
s’affliger que de vastes pouvoirs aient à céder au destin,
qui par cette chute même voient décupler leur force,
reculer devant la douleur et sa lutte amicale, sans laquelle
la joie ne pourrait être, faire une terreur de la mort
qui, souriante, nous invite à une autre vie au-delà
et sert de pont au souffle qui survit ;
le désespoir, l’angoisse et la douleur tragique
de ces yeux fixes et secs, ou ces larmes funestes
qui déchirent le coeur qu’elles voudraient soulager,
et toute la hideuse compagnie de nos humaines peurs
sont nés de la folie de croire que l’espace
d’une vie si frêle puisse restreindre l’homme immortel.
(Sri Aurobindo)
Recueil: Poésie
Traduction: Français Cristof Alward-Pitoëff
Editions: Sri Aurobindo Ashram Trust
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Posted in poésie | Tagué: (Sri Aurobindo), amical, angoisse, au-delà, aube, céder, chute, compagnie, couchant, croire, déchirer, décupler, désespoir, destin, dorer, douleur, espace, fixe, folie, force, frêlr, funeste, glorieux, hideux, homme, humain, immortel, inviter, joie, larme, lutte, mort, naître, Orient, peur, pleurer, pont, pouvoir, prochain, reculer, restreindre, s'affliger, sec, soleil, souffle, soulager, sourire, survivre, terreur, tragique, vaste, vie, vouloir, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 30 janvier 2020

L’Amour, ce feu qui ardemment nous brûle sans aucune flamme
L’Amour, ce feu qui ardemment nous brûle sans aucune flamme
Et qui nous enflamme sans qu’on le sente
Qui nous soulage dans des soupirs
L’Amour, cette douleur sans ce mal qui fait souffrir
L’Amour ce n’est pas tant vouloir que de bien vouloir
C’est marcher seul au milieu des autres
Ne jamais se satisfaire d’être seulement satisfait
Et ne jamais oublier que tout ce qui est gagné peut tout se perdre à jamais
L’Amour, c’est vouloir s’emprisonner par la seule volonté
C’est servir le vaincu quand nous sommes vainqueur
Et garder la foi en celui qui nous touche.
Mais comment dans nos cœurs
Une amitié sincère peut éclore
D’un Amour à lui-même si contraire ?
***
Amor é fogo que arde sem se ver
Amor é fogo que arde sem se ver,
é ferida que dói, e não se sente;
é um contentamento descontente,
é dor que desatina sem doer.
É um não querer mais que bem querer;
é um andar solitário entre a gente;
é nunca contentar-se de contente;
é um cuidar que ganha em se perder.
É querer estar preso por vontade;
é servir a quem vence, o vencedor;
é ter com quem nos mata, lealdade.
Mas como causar pode seu favor
nos corações humanos amizade,
se tão contrário a si é o mesmo Amor?
(Luis de Camoes)
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Posted in poésie | Tagué: (Luís de Camões), amitié, amour, ardemment, au milieu, autre, à jamais, éclore, brûler, coeur, contraire, douleur, enflammer, feu, flamme, foi, gagner, garder, jamais, mal, marcher, oublier, s'emprisonner, se perdre, se satisfaire, sentir, servir, seul, sincère, souffrir, soulager, soupir, toucher, vaincu, vainqueur, volonté, vouloir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 31 décembre 2019

Illustration
Hier soir j’ai donné à une étoile un message pour Toi :
« Présente », lui dis-je, « mon hommage à cette beauté de lune ».
Je m’inclinai, et dis : « Apporte cet hommage au Soleil
Qui dore l’ âpre roc de sa brûlure ».
Je dénudai ma poitrine, je lui montrai mes blessures.
« Donne des nouvelles de moi », dis-je, « à cet Aimé qui s’abreuve de mon sang ».
De çà de là me balançai, pour que l’enfant — mon coeur — s’apaise,
— Bercé, l’enfant s’endort dans son berceau —.
Ô toi qui à chaque instant soulages cent déshérités comme moi,
Donne à mon coeur-enfant le lait, délivre-nous de ses pleurs !
La demeure du coeur, de toute éternité, est la cité de l’union.
Combien de temps laisseras-tu dans l’exil ce coeur désolé ?
(Mawlana Rûmî)
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Mawlana Rûmî), aimé, apporter, âpre, éternité, étoile, balancer, beauté, bercé, berceau, blessure, brûlure, cité, coeur, délivrer, dénuder, déshérité, désolé, demeure, dorer, enfant, exil, hommage, instant, lait, message, montrer, nouvelle, pleur, poitrine, présent, roc, s'abreuver, s'apaiser, s'endormir, s'incliner, sang, soir, soleil, soulager, temps, union | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 16 décembre 2019

LES TEMPS DIFFICILES
Un marchand de canons
avait des soucis
(qui n’en a pas ?)
Son chiffre d’affaires
baissait, baissait
– était dérisoire, en somme.
Je ferais mieux de vendre
des scies ou des rasoirs,
disait-il à son président
président directeur général.
Et le monstre, honnête commerçant,
pour soulager
soulager sa peine et sa misère
faisait une prière
prière quotidienne
pour que
pour que la guerre
la guerre
la guerre enfin, quoi
la guerre arrange, mais oui,
arrange ses affaires
ses petites affaires
qui baissaient, qui baissaient
dans un monde
un monde si difficile,
si difficile à vivre
aujourd’hui.
(Jules Mougin)
Recueil: Le rire en poésie
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Jules Mougin), affaire, arranger, baisser, commerçant, dérisoire, difficile, directeur, guerre, honnête, misère, monde, monstre, peine, président, prière, quotidien, rasoir, scie, souci, soulager, temps, vendre, vivre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 18 septembre 2019
Le poème
Sans cesse
Au vif de soi
S’amorce le poème
Miroir de l’instant
Fragment du désir
Écho du cri
Creusant l’os jusqu’à la moelle
Transperçant jusqu’à l’âme l’habit
Rouvrant les portes de l’espace
Soulageant les égarements de l’esprit
Le poème
Se rue sur nos pages avides
Explorant à la fois
Toute la flamme
Et toute l’eau.
(Andrée Chedid)
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Posted in poésie | Tagué: (Andrée Chédid), au vif, avide, âme, écho, égarement, creuser, cri, désir, eau, esprit, explorer, flamme, fragment, habit, instant, miroir, moelle, os, poème, porte, rouvrir, s'amorcer, sans cesse, se ruer, soulager, transpercer | 2 Comments »