Posts Tagged ‘sulfureux’
Posted by arbrealettres sur 18 mars 2021

EMPÉDOCLE
«J’ai rêvé d’un suicide où dans la conquête et le dépassement de la mort
il me serait loisible de regretter pour la première fois le monde, de poursuivre mon geste
avec la certitude qu’il est absurde et vain.
Je devine, en mes chairs, un fourmillement d’êtres oisifs qui n’attendent que ma mort pour naître. »
Quarante ans de méditation ont conduit Empédocle dans le cratère du Stromboli.
À cet instant, pour la première fois,
il a vu un volcan, un ciel bleu, une fumée sulfureuse,
une mort apprise chaque jour et enfin récitée dans le feu de la terre.
(Jacques Lacarrière)
Recueil: A l’orée du pays fertile
Traduction:
Editions: Seghers
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Posted in poésie | Tagué: (Empédocle), (Jacques Lacarrière), absurde, appris, attendre, être, bleu, certitude, chair, ciel, conquête, cratère, dépassement, deviner, feu, fourmiller, fumée, geste, loisible, méditer, monde, mort, naître, oisif, poursuivre, réciter, rêver, regretter, suicide, sulfureux, terre, vain, volcan | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 24 décembre 2019
Beauté
Sur les lacs sulfureux,
Narcisse se contemple.
Et l’eau devient un temple
De la laideur des Dieux.
Mais les lyres des Vieux
Enivrent les mystiques
D’Amour et de musiques.
Je veux aimer le Beau
Sous le frou-frou de l’eau
Où le Laid s’illumine
Et la Beauté divine
Parfume le Sacré.
(David Marino)
Illustration: John William Waterhouse
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Posted in poésie | Tagué: (David Marino), beauté, contempler, eau, enivrer, frou-frou, lac, laid, lyre, musique, mystique, narcisse, parfumer, s'illuminer, sacré, sulfureux, temple | 3 Comments »
Posted by arbrealettres sur 13 septembre 2018
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Posted in poésie | Tagué: (Jacques Lacarrière), alchimique, calcaire, chevaux, compagnon, crépuscule, crinière, doigt, embroussailler, enfance, enflammé, feu, réalgar, résille, silencieux, soleil, sulfureux, veiller, volcan | Commentaires fermés sur RÉALGAR (Jacques Lacarrière)
Posted by arbrealettres sur 25 février 2018

Illustration: ArbreaPhotos
Ô misère de toute lutte pour l’éphémère !
Pareil à l’aile du papillon est
notre bras qui met notre pensée en vers.
Notre enfance vaut bien l’oeillet,
notre regard l’éclair,
et le rythme qui dans notre poitrine
anime nos passions
est le rythme des ondes sur la mer,
de la chute d’un pâle flocon
ou celui du refrain
du rossignol enchanteur,
qui dure tant que dure le parfum
de sa cousine la fleur.
Ô misère de toute lutte pour l’éphémère !
-Âme qui s’annonce simplement et voit claire-
ment, face-à-face, la grâce pure de la lumière,
comme le bouton de rose, comme la coccinelle,
cette âme est celle qui vole dans l’infini du ciel.
l’âme ayant oublié l’admiration, souffrant
dans l’amère mélancolie aux sulfureux relents
d’envier méchamment et durement, vit claustrée
en un obscur terrier. Elle est infirme, estropiée.
Ô misère de toute lutte pour l’éphémère !
(Rubén Darío)
Recueil: Chants de vie et d’espérance
Traduction: Lionel Igersheim
Editions: Sillage
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Ruben Dario), admiration, aile, amer, animer, âme, éclair, éphémère, bouton, bras, chute, ciel, clairement, claustrer, coccinelle, cousine, durement, enfance, envier, estropié, face-à-face, fleur, flocon, grâce, infini, infirme, lumière, lutte, méchamment, mélancolie, mer, misère, obscur, oeillet, onde, papillon, passion, pensée, poitrine, pur, regard, relent, rose, rossignol, rythme, s'annoncer, souffrir, sulfureux, terrier, vers, vivre, voler | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 14 novembre 2017

L’ouragan
Rauque le vent mugit, un taureau qu’on égorge!
Tout s’effondre et se brise; au fond du ciel béant
Résonnent les marteaux de quelque horrible forge,
S’effrènent les galops des esprits du néant.
Les corbeaux effarés et battus par l’averse
Tourbillonnent perdus aux creux des noirs sillons
Qui labourent le ciel et que l’éclair traverse
Avec un craquement de verdâtres rayons.
Tout un choeur inconnu semble chanter des stances,
L’ardente Volonté y clame son tourment,
Son éternel désir et ses douleurs intenses
Et l’amour qui promet et la mort qui dément.
Il s’exhale du sol une odeur sulfureuse
Ainsi que d’un trépied, mais l’oracle exilé
N’explique plus l’énigme et la raison la creuse
En vain. – Les dieux sont morts et leur secret scellé.
(Marie Dauguet)
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Posted in poésie | Tagué: (Marie Dauguet), averse, éclair, égorger, énigme, éternel, battu, béant, choeur, ciel, corbeau, craquement, creux, désir, Dieu, effaré, en vain, esprit, exilé, expliquer, forge, galop, horrible, labourer, marteau, mort, mugir, néant, odeur, oracle, ouragan, perdu, raison, rauque, rayon, résonner, s'effondrer, scellé, se briser, secret, sillon, sulfureux, taureau, tourbillonner, traverser, vent | Leave a Comment »