Vivre :
habiter la lumière de l’enfance
Résister :
ne jamais s’habituer à la douleur du monde
(Tahar Ben Jelloun)
Traduction:
Editions: Le Castor Astral
Posted by arbrealettres sur 27 mars 2022
Vivre :
habiter la lumière de l’enfance
Résister :
ne jamais s’habituer à la douleur du monde
(Tahar Ben Jelloun)
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Posted by arbrealettres sur 18 juin 2021
Un jour ma fille m’a dit :
« Papa, donne-moi une passion. »
« Hélas, ma fille, ai-je répondu,
la passion est en toi ou elle n’est pas. »
Elle s’est tue puis m’a dit :
«Je vais boire un peu de chagrin… »
(Tahar Ben Jelloun)
Recueil: Que la Blessure se ferme
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 7 mai 2019
J’égare les mots parmi les herbes
et je songe à un visage
(Tahar Ben Jelloun)
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Posted by arbrealettres sur 7 mai 2019
La nuit donne sur le jardin
un homme regarde la mer
il vend des oranges et des clémentines
à la tendresse du regard
le rire des jeunes filles
immobiles
sur la dune de l’été.
(Tahar Ben Jelloun)
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Posted by arbrealettres sur 7 mai 2019
Un bras sur l’horizon
une main touchant le ciel
une pensée folle
sur la tête penchée
un peu d’écume et de sel
déposés par la mer:
tel est l’homme qui ne peut nommer la douleur;
il se découvre funambule.
(Tahar Ben Jelloun)
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Posted by arbrealettres sur 5 août 2017
J’égare les mots parmi les herbes
et je songe à un visage
(Tahar Ben Jelloun)
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Posted by arbrealettres sur 5 août 2017
Éloge de l’autre
Celui qui marche d’un pas lent dans la rue de l’exil
C’est toi
C’est moi
Regarde-le bien, ce n’est qu’un homme
Qu’importe le temps,
La ressemblance,
Le sourire au bout des larmes
L’étranger a toujours un ciel froissé au fond des yeux
Aucun arbre arraché
Ne donne l’ombre qu’il faut
Ni le fruit qu’on attend
La solitude n’est pas un métier
Ni un déjeuner sur l’herbe
Une coquetterie de bohémiens
Demander l’asile est une offense
Une blessure avalée avec l’espoir qu’un jour
On s’étonnera d’être heureux ici ou là-bas.
(Tahar Ben Jelloun)
Découvert ici: http://gouttedeau.blog.lemonde.fr/
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Posted by arbrealettres sur 5 août 2017
Magritte est un mécanicien du jeu et de la plaisanterie.
Il rend un hommage d’ironie et de plaisir aux objets du quotidien,
des objets à regarder et à penser.
L’humour des pierres est un oiseau taillé dans l’océan
ou une femme découpée dans du bois.
Rire de la couleur,
précision du ciel,
scandale de la banalité
et craquement de la mémoire déposée comme présage
sur une dalle face à la mer.
Magritte manipule la liberté des couleurs et des mots.
Le langage est piégé par le bonheur,
détruit par la liberté.
Magritte est un homme qui est un plaisantin,
un amusé de la tendresse qui a tournée le dos à l’angoisse.
En fait, il l’a noyée dans un pot de couleurs
pendant que sa femme posait nue
devant un nuage,
tout
bleu.
(Tahar Ben Jelloun)
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Posted by arbrealettres sur 5 août 2017
Tous les matins
le soleil entre chez Si Lmokhtar
pille la mémoire du miroir
monte sur l’échelle
et s’en va en riant
(Tahar Ben Jelloun)
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