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Posts Tagged ‘(Thomas Stearns Eliot)’

Au point repos du monde qui tourne (Thomas Stearns Eliot)

Posted by arbrealettres sur 25 février 2023




    
Au point repos du monde qui tourne,
ni chair, ni privation de la chair,
ni venant de, ni allant vers…

Un point repos, là est la danse,
mais ni arrêt, ni mouvement,
ne l’appelez pas fixité,
passé et futur s’y marient.
Non pas mouvement de ou vers.
Non pas ascension ou déclin.
N’était le point, le point repos,
là, où il n’y aurait nulle danse,
là, il n’y a que danse.

(Thomas Stearns Eliot)

 

Recueil: 52 poèmes d’Occident pour apprendre à s’émerveiller
Editions: Pocket

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Musique (Thomas Stearns Eliot)

Posted by arbrealettres sur 14 octobre 2021




Musique écoutée si profondément
Qu’on ne l’écoute plus, mais vous êtes la musique
Tant qu’elle dure…

(Thomas Stearns Eliot)

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Temps passé et Temps futur (Thomas Stearns Eliot)

Posted by arbrealettres sur 29 avril 2019



 

Ettore Aldo Del Vigo -   (89)

Temps passé et Temps futur
Permettent à peine d’être conscient.
Être conscient, ce n’est pas être inscrit dans le temps.
Et pourtant
Et pourtant, c’est seulement á l’intérieur
du temps que le moment dans le jardin des roses
Que le moment sous la tonnelle où battait la pluie
Que le moment dans l’église où soufflait le vent et où retombait la fumée
Peuvent être remémorés; enchevêtrés dans le passé et le futur.
C’est seulement dans le temps que peut être conquis le temps.

(Thomas Stearns Eliot)

Illustration: Ettore Aldo Del Vigo

 

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Pour pouvoir arriver à ce que tu ne connais pas (Thomas Stearns Eliot)

Posted by arbrealettres sur 28 avril 2019



 

Ettore Aldo Del Vigo 4Z

Pour pouvoir arriver à ce que tu ne connais pas
Tu dois emprunter une voie qui est la voie de l’ignorance.
Pour pouvoir posséder ce que tu ne possèdes pas
Tu dois emprunter la voie de la dépossession.
Pour pouvoir arriver à ce que tu n’es pas
Tu dois emprunter la voie dans laquelle tu n’es pas.
Et ce que tu ne connais pas est la seule chose que tu connaisses
Et ce que tu possèdes est ce que tu ne possèdes pas.
Et là où tu es est là où tu n’es pas.

(Thomas Stearns Eliot)

Illustration: Ettore Aldo Del Vigo

 

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La rivière coule en nous (Thomas Stearns Eliot)

Posted by arbrealettres sur 28 avril 2019



 

Ettore Aldo Del Vigo -  (40)

La rivière coule en nous
Je suis ici ou là, ou ailleurs
Essayant de délier, de dérouler, de démêler
Et de réassembler le passé et le futur.

(Thomas Stearns Eliot)

Illustration: Ettore Aldo Del Vigo

 

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II y a seulement le moment (Thomas Stearns Eliot)

Posted by arbrealettres sur 28 avril 2019



 

Dina Shubin  (3)

II y a seulement le moment auquel nous ne prêtons
pas attention, le moment à l’intérieur et à l’extérieur du temps,
l’accès de distraction, perdu dans un rayon de lumière du soleil,
le thym sauvage non vu, ou l’éclair de l’hiver,
ou la chute d’eau, ou la musique entendue si profondément
qu’elle n’est pas entendue du tout, mais tu es la musique
tant que dure la musique.

(Thomas Stearns Eliot)

Illustration: Dina Shubin

 

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Nous n’aurons de cesse d’explorer (Thomas Stearns Eliot)

Posted by arbrealettres sur 2 février 2019



 

Nous n’aurons de cesse d’explorer
Et la fin de toutes nos explorations
Sera de revenir à l’endroit d’où nous sommes partis
Et de connaître le lieu pour la première fois.

(Thomas Stearns Eliot)

 

 

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Les vagues brunâtres du brouillard (Thomas Stearns Eliot)

Posted by arbrealettres sur 9 mai 2018



Les vagues brunâtres du brouillard poussent vers moi
Du fin fond de la rue des visages tordus.
Tirant d’une passante à la jupe boueuse
Un sourire sans but qui flotte dans les airs
Et s’évanouit le long des toits.

(Thomas Stearns Eliot)


Illustration

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Nous n’en finirons pas d’explorer (Thomas Stearns Eliot)

Posted by arbrealettres sur 2 mai 2018



 

rose en feu

Nous n’en finirons pas d’explorer

Nous n’en finirons pas d’explorer
Et le terme de notre quête sera d’arriver là où nous étions partis
Et de connaître ce lieu pour la toute première fois.
A travers la porte inconnue, oubliée
Quand le dernier morceau de terre à découvrir sera celui de la genèse
A la source du plus long fleuve
La voix de la cascade dérobée et les enfants perchés dans le pommier
Non connus car non cherchés
Mais perçus, à demi perçus dans le silence
Entre deux vagues de la mer.
Vite, ici, maintenant, toujours-
Un état de simplicité totale
(Ne coûtant rien de moins que tout)
Et tout ira bien
Absolument tout
Lorsque les langues des flammes seront incorporées
A la couronne noueuse du feu
Et que le feu et la rose
Ne feront plus qu’un

***

We shall not cease from exploration
And the end of all our exploring
Will be to arrive where we started
And know the place for the first time.
Through the unknown, unremembered gate
When the last of earth left to discover
Is that which was the beginning;
At the source of the longest river
The voice of the hidden waterfall
And the children in the apple-tree
Not known, because not looked for
But heard, half-heard, in the stillness
Between two waves of the sea.
Quick now, here, now, always—
A condition of complete simplicity
(Costing not less than everything)
And all shall be well and
All manner of thing shall be well
When the tongues of flame are in-folded
Into the crowned knot of fire
And the fire and the rose are one.

(Thomas Stearns Eliot)

Trouvé chez Lara ici

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Que n’ai-je été (Thomas Stearns Eliot)

Posted by arbrealettres sur 19 mars 2018




    
Que n’ai-je été deux pinces ruineuses
Trottant au fond des mers silencieuses

***

I should have been a pair of ragged claws
Scuttling across the floors of silent seas

(Thomas Stearns Eliot)

 

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